Ce lundi 15 septembre 2025, l’aéroport international de Nouakchott Oumou Tounsi a été le théâtre d’une scène inhabituelle. L’avion transportant le président du mouvement IRA, l’honorable député Biram Dah Abeid, atterrissait vers 14h15 après un séjour en Europe. Jusque-là, rien d’exceptionnel.
À l’extérieur pourtant, l’ambiance était tout autre. Militants et sympathisants s’étaient mobilisés pour réserver un accueil chaleureux à leur leader. Une tradition politique vieille comme le monde, où la ferveur populaire se mesure à la densité des foules et à l’intensité des cris. Mais en Mauritanie, ce qui relève de l’expression démocratique semble désormais catalogué comme une infraction.
La police a pris de court militants et observateurs en empêchant purement et simplement cet accueil. Sur la route reliant l’aéroport à PK10, résidence de Biram Dah Abeid, les véhicules de police s’imposaient comme un cortège parallèle, surveillant chaque mouvement.
Privé de ses partisans, l’opposant a improvisé un geste fort : confier ses enfants à une voiture pour les ramener à la maison, puis marcher, aux côtés de son épouse, du tarmac jusqu’à chez lui. Un acte symbolique, une manière de dire à ses militants bousculés et arrêtés qu’il partage leur sort.
Cet acte de bravoure, salué par beaucoup, pose une question dérangeante : dans une démocratie qui se veut apaisée, depuis quand accueillir un leader politique relève-t-il du délit ? L’interdiction brutale d’un simple rassemblement pacifique soulève de lourds doutes sur la tolérance des autorités envers la liberté d’expression et de manifestation.
Au fond, ce lundi 15 septembre n’a pas seulement été marqué par le retour d’un opposant. Il restera comme le jour où un accueil populaire s’est heurté à un mur policier. Et où un homme, décidé à marcher parmi les siens, a rappelé que la politique, avant tout, est affaire de proximité et de courage.
MBD : Haa Yeeso ko Laawol
À l’extérieur pourtant, l’ambiance était tout autre. Militants et sympathisants s’étaient mobilisés pour réserver un accueil chaleureux à leur leader. Une tradition politique vieille comme le monde, où la ferveur populaire se mesure à la densité des foules et à l’intensité des cris. Mais en Mauritanie, ce qui relève de l’expression démocratique semble désormais catalogué comme une infraction.
La police a pris de court militants et observateurs en empêchant purement et simplement cet accueil. Sur la route reliant l’aéroport à PK10, résidence de Biram Dah Abeid, les véhicules de police s’imposaient comme un cortège parallèle, surveillant chaque mouvement.
Privé de ses partisans, l’opposant a improvisé un geste fort : confier ses enfants à une voiture pour les ramener à la maison, puis marcher, aux côtés de son épouse, du tarmac jusqu’à chez lui. Un acte symbolique, une manière de dire à ses militants bousculés et arrêtés qu’il partage leur sort.
Cet acte de bravoure, salué par beaucoup, pose une question dérangeante : dans une démocratie qui se veut apaisée, depuis quand accueillir un leader politique relève-t-il du délit ? L’interdiction brutale d’un simple rassemblement pacifique soulève de lourds doutes sur la tolérance des autorités envers la liberté d’expression et de manifestation.
Au fond, ce lundi 15 septembre n’a pas seulement été marqué par le retour d’un opposant. Il restera comme le jour où un accueil populaire s’est heurté à un mur policier. Et où un homme, décidé à marcher parmi les siens, a rappelé que la politique, avant tout, est affaire de proximité et de courage.
MBD : Haa Yeeso ko Laawol