Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’ancien président sénégalais Abdou Diouf qui a pris part ce matin à la 36ème session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) a appelé les pays de cet espace à dépénaliser les délits de presse.
La 36ème session de l’APF qui se tient actuellement à Dakar est certaine inédite. En effet si Me Wade et son prédécesseur ont eu à se rencontrer à l’occasion des sommets à l’étranger, au Sénégal une rencontre publique entre les deux hommes ne court pas les rues. Et la rencontre d’aujourd’hui a été marquée de convivialité et de cordialité. Et d’un ton plein d’humour, le président Wade s'est mis à raconter ses échanges avec Abdou Diouf, au soir du 19 mars le jour de la débâcle des socialistes. « Abdou Diouf m’a dit, au fil et à mesure que les résultats tombaient : je sais que tu as gagné (….)». Dans son allocution le président de l’OIF, a appelé les pays de l’espace francophone à dépénaliser les délits de presse non sans manquer de demander aux journalistes de s’armer de responsabilité. « Je ne peux pas comprendre qu’il y ait en 2010 des délits de presse encore pénalisés. Il y a des pays qui se sont engagés à dépénaliser, il faut continuer sur cette lancée. C’est toujours très choquant de voir des journalistes derrière les barreaux ou tués. Nous avons un combat à mener », a-t-il affirmé. Avant d’ajouter, « il faut que le journaliste soit responsable, ait une éthique et une déontologie. Liberté oui, mais une liberté qui s’accompagne de responsabilité ». Parlant de la mondialisation, le secrétaire général de Francophonie a souligné que l’Afrique ne peut pas être en marge de la mondialisation. « Si nous laissons l’Afrique en marge de la mondialisation, cela n’empêchera pas l’Afrique de se mondialiser », a-t-il dit. Non sans manquer d’appeler les Etats à la solidarité. « Sans une croissance au Sud, il n’y aura pas d’équilibre au Nord », a-t-il indiqué. Abdou Diouf, a en outre appelé, les pays membres de l’OIF à veiller à l’application des textes relatifs aux droits de l’homme, au lieu de se limiter à les adopter ou les ratifier. « Il ne suffit pas seulement d’adopter ou de ratifier des textes. Il faut aussi les appliquer », a-t-il dit. Après 1973 et 1982, c’est la troisième fois que le Sénégal accueille, les travaux de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie. Près de 300 délégués, dont une vingtaine de présidents d’Assemblée nationale, de Sénat ou d’institutions séminaires prennent part à cette rencontre.
Biram NDIAYE
La 36ème session de l’APF qui se tient actuellement à Dakar est certaine inédite. En effet si Me Wade et son prédécesseur ont eu à se rencontrer à l’occasion des sommets à l’étranger, au Sénégal une rencontre publique entre les deux hommes ne court pas les rues. Et la rencontre d’aujourd’hui a été marquée de convivialité et de cordialité. Et d’un ton plein d’humour, le président Wade s'est mis à raconter ses échanges avec Abdou Diouf, au soir du 19 mars le jour de la débâcle des socialistes. « Abdou Diouf m’a dit, au fil et à mesure que les résultats tombaient : je sais que tu as gagné (….)». Dans son allocution le président de l’OIF, a appelé les pays de l’espace francophone à dépénaliser les délits de presse non sans manquer de demander aux journalistes de s’armer de responsabilité. « Je ne peux pas comprendre qu’il y ait en 2010 des délits de presse encore pénalisés. Il y a des pays qui se sont engagés à dépénaliser, il faut continuer sur cette lancée. C’est toujours très choquant de voir des journalistes derrière les barreaux ou tués. Nous avons un combat à mener », a-t-il affirmé. Avant d’ajouter, « il faut que le journaliste soit responsable, ait une éthique et une déontologie. Liberté oui, mais une liberté qui s’accompagne de responsabilité ». Parlant de la mondialisation, le secrétaire général de Francophonie a souligné que l’Afrique ne peut pas être en marge de la mondialisation. « Si nous laissons l’Afrique en marge de la mondialisation, cela n’empêchera pas l’Afrique de se mondialiser », a-t-il dit. Non sans manquer d’appeler les Etats à la solidarité. « Sans une croissance au Sud, il n’y aura pas d’équilibre au Nord », a-t-il indiqué. Abdou Diouf, a en outre appelé, les pays membres de l’OIF à veiller à l’application des textes relatifs aux droits de l’homme, au lieu de se limiter à les adopter ou les ratifier. « Il ne suffit pas seulement d’adopter ou de ratifier des textes. Il faut aussi les appliquer », a-t-il dit. Après 1973 et 1982, c’est la troisième fois que le Sénégal accueille, les travaux de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie. Près de 300 délégués, dont une vingtaine de présidents d’Assemblée nationale, de Sénat ou d’institutions séminaires prennent part à cette rencontre.
Biram NDIAYE
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