Les autorités mauritaniennes ont procédés à la libération de Djibril Diallo, journaliste à Taqadoumy, après plus de 72 heures d'incarcération. Aucune explication officielle n'a été donnée suite à cette troisième d’un animateur de ce site d’informations générales.
Il lui est tout de même demandé de rester à la disposition de la police, qui peut procéder à sa convocation.
Selon une source officieuse, l'interpellation de Djibril Diallo entre dans le cadre de l'enquête que les renseignements mauritaniens mènent sur Taqadoumy, afin de connaître ses sources.
Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) s’élevait vivement contre cet acte, exigeant des autorités de laisser les journalistes accomplir leur métier.
La Media Foundation for West Africa (MFWA) et le Syndicat des journalistes mauritaniens (SJM) avaient publié un communiqué, dans le même sens. Houssein Ould Meddou, président de cette corporation, avait même rendu visite à Djibril Diallo, durant son incarcération.
En mars dernier, Abass Ould Braham, un autre journaliste de Taqadoumy, avait été interpelé puis libéré, suite à une analyse publiée sur le site.
Rappelons que le directeur de Taqadomy Hanevi Ould Dehah est toujours en prison où il purge une peine de 6 mois ferme pour "atteinte aux bonnes mœurs". Son maintien en détention a soulevé un tollé national mais aussi en dehors des frontières de la Mauritanie. Une pétition internationale réclame sa libération ; elle a été signée par plus de 500 personnalités, y compris de nombreux parlementaires dont, parmi les plus récents, Cheikh Tidjane Sylla (sénateur de M'Bout) et Abderahmane Ould Mini (député de Nouakchott).
L’Appel est toujours ouvert.
Pour signer, rendez vous ici.
Source: Taqadoumy
Il lui est tout de même demandé de rester à la disposition de la police, qui peut procéder à sa convocation.
Selon une source officieuse, l'interpellation de Djibril Diallo entre dans le cadre de l'enquête que les renseignements mauritaniens mènent sur Taqadoumy, afin de connaître ses sources.
Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) s’élevait vivement contre cet acte, exigeant des autorités de laisser les journalistes accomplir leur métier.
La Media Foundation for West Africa (MFWA) et le Syndicat des journalistes mauritaniens (SJM) avaient publié un communiqué, dans le même sens. Houssein Ould Meddou, président de cette corporation, avait même rendu visite à Djibril Diallo, durant son incarcération.
En mars dernier, Abass Ould Braham, un autre journaliste de Taqadoumy, avait été interpelé puis libéré, suite à une analyse publiée sur le site.
Rappelons que le directeur de Taqadomy Hanevi Ould Dehah est toujours en prison où il purge une peine de 6 mois ferme pour "atteinte aux bonnes mœurs". Son maintien en détention a soulevé un tollé national mais aussi en dehors des frontières de la Mauritanie. Une pétition internationale réclame sa libération ; elle a été signée par plus de 500 personnalités, y compris de nombreux parlementaires dont, parmi les plus récents, Cheikh Tidjane Sylla (sénateur de M'Bout) et Abderahmane Ould Mini (député de Nouakchott).
L’Appel est toujours ouvert.
Pour signer, rendez vous ici.
Source: Taqadoumy
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