Début des travaux du Sommet du G5 Sahel à Nouakchott



Les assises du sixième sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel ont débuté mardi en début d’après-midi, dans les locaux de l’ancien Centre International des Conférences de Nouakchott, en présence des leaders des pays membres, des représentants des institutions et États partenaires au développement et de nombreux invités.
A l’issue de cette rencontre à laquelle participent également les présidents Ibrahim Boubacar Keita (Mali), Mahamadou Yssoufou (Niger) et Idriss Deby (Tchad), le chef de l’Etat Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, va passer le témoin de la présence en exercice à son homologue mauritanien, Mohamed ould Cheikh El Ghazouani.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, le président mauritanien a eu une pensée pieuse pour toutes les victimes civiles et militaires du terrorisme en demandantl’obser vation d’une minute de silence.
Il a mis en exergue un contexte régional trouble, notamment « les graves conséquences du chaos libyen sur la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel, marquée par la multiplication des attaques terroristes dans les pays de la sous-région » et appelé à la solidarité au plan militaire, économique et social de la communauté internationale. »
Ghazouani a par la suite salué « les efforts de la commission de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye » et souhaité la tenue « d’un forum réunissant tous les libyens pour trouver une solution à la crise, rétablir la sécurité et la stabilité, conformément aux résolutions de l’UA ».
Pour sa part, Kaboré a livré le bilan de sa présidence en exercice, marqué par des efforts en vue de rendre opérationnelle la force conjointe des G5 Sahel, une action diplomatique pour le placement de la brigade antiterroriste sous le chapitre 7 de la charte du Conseil de Sécurité de l’ONU, qui devrait se poursuivre, l’organisation du Secrétariat Permanent, qui a été doté d’une stratégie de communication et le début de mise des projets ciblant les communautés vivant sur les trois frontières, dans le cadre du Programme Prioritaire d’Investissement (PIP).
Quant au président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, il a parlé du projet funeste des Groupes Terroristes Armés (GTA), de la recrudescence des attaques, mais aussi « des lueurs d’espoir, avec le retour de l’armée malienne à Kidal, l’arrivée prochaine d’un contingent militaire tchadien dans les zones des 3 frontières (Burkina Faso, Mali et Niger) ».
Créé en février 2014, le G5 Sahel vise à coordonner les actions de lutte contre le terrorisme, l’insécurité et la mutualisation des efforts de développement ».


Source: http://www.lecalame.info

Mardi 25 Février 2020
Boolumbal Boolumbal
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