Ya pas un pays qui n'a pas de gouvernement. C'est à dire quelques dizaines de ministres. Plus d'une trentaine. Huit femmes et trois fois plus d'hommes qui se mélangent. Ces ministres comme s'ils ont passé un examen sont classés. Il y a l'un d'eux qui devient leur premier. Or, logiquement, y a pas de premier sans dernier. Il y a aussi le président qui est le chef de tout le groupe. De tout le monde.
En tout cas. Normalement. Les ministres sont comme les élèves. Il ya les bons. Les mauvais. Les passables. Les tricheurs. Les indisciplinés qui servent souvent de fusibles. De boucs émissaires. De ceux qui "portent le mal". Ils peuvent être excellents et travailleurs.
Mais cela ne les prémunit pas de quitter définitivement ou de changer de place. Un brillant économiste qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Qui fait ombrage à quelqu'un (suivez mon regard) qui se distingue par des sorties intempestives, incontrôlées. Qui devient de plus en plus encombrant. Peut devenir agriculteur.
Tout comme les puissants lobbies de faussaires des documents fonciers peuvent transformer leur ministre en pêcheur. Et, c'est comme ça. Maintenant la réhabilitation. La fossilisation. À bas la retraite. Y a que les gens aigris qui t'en parlent.
Un ministère. Chez nous. C'est une équipe qui peut gagner une fois ou perdre souvent. Un ministre. Un Secrétaire Général. Une vingt cinquaine de chargés de mission et de conseillers. Déjà 32 ministres avec salaires, avantages, indemnités et frais de mission. Puis encore. Quoi? Imaginez 250 chargés de mission et conseillers. Une armée.
Avec indemnités, avantages, frais de mission, autres. Les chargés de mission et conseillers de la présidence. Les chargés de mission et conseillers de la primature. On parle de quelques dizaines pour chacune des deux plus grandes institutions de la république.
Tout ça, en terme d'argent par mois. C'est combien ? Il ya aussi les caisses noires des ministères de souveraineté. Il y a le compte spécial de la primature qui ressemble à l'oasis de Toungad. PM et DIRCAB. Il y a la normalement très grande caisse très très noire de la présidence.
Eywe. Tout ça, c'est combien ? Pour finir, chapeau à mon très inspiré ami le grand poète et Mghani Taki Ould Cheikh qui dit dans un savoureux texte que le fils du ministre est ministre, que le fils du directeur est directeur, que le fils du colonel est colonel. Heureusement que ce n'est pas absolument vrai car je serai devenu paysan. Salut!
Sneiba El Kory
Source : Le Calame
En tout cas. Normalement. Les ministres sont comme les élèves. Il ya les bons. Les mauvais. Les passables. Les tricheurs. Les indisciplinés qui servent souvent de fusibles. De boucs émissaires. De ceux qui "portent le mal". Ils peuvent être excellents et travailleurs.
Mais cela ne les prémunit pas de quitter définitivement ou de changer de place. Un brillant économiste qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Qui fait ombrage à quelqu'un (suivez mon regard) qui se distingue par des sorties intempestives, incontrôlées. Qui devient de plus en plus encombrant. Peut devenir agriculteur.
Tout comme les puissants lobbies de faussaires des documents fonciers peuvent transformer leur ministre en pêcheur. Et, c'est comme ça. Maintenant la réhabilitation. La fossilisation. À bas la retraite. Y a que les gens aigris qui t'en parlent.
Un ministère. Chez nous. C'est une équipe qui peut gagner une fois ou perdre souvent. Un ministre. Un Secrétaire Général. Une vingt cinquaine de chargés de mission et de conseillers. Déjà 32 ministres avec salaires, avantages, indemnités et frais de mission. Puis encore. Quoi? Imaginez 250 chargés de mission et conseillers. Une armée.
Avec indemnités, avantages, frais de mission, autres. Les chargés de mission et conseillers de la présidence. Les chargés de mission et conseillers de la primature. On parle de quelques dizaines pour chacune des deux plus grandes institutions de la république.
Tout ça, en terme d'argent par mois. C'est combien ? Il ya aussi les caisses noires des ministères de souveraineté. Il y a le compte spécial de la primature qui ressemble à l'oasis de Toungad. PM et DIRCAB. Il y a la normalement très grande caisse très très noire de la présidence.
Eywe. Tout ça, c'est combien ? Pour finir, chapeau à mon très inspiré ami le grand poète et Mghani Taki Ould Cheikh qui dit dans un savoureux texte que le fils du ministre est ministre, que le fils du directeur est directeur, que le fils du colonel est colonel. Heureusement que ce n'est pas absolument vrai car je serai devenu paysan. Salut!
Sneiba El Kory
Source : Le Calame