Dans son premier entretien accordé à la presse internationale en tant que président de la république, Mohamed Abdel Aziz n'est pas allé par quatre chemins: il s'inscrit dans la rupture totale avec le passé. A l'entendre, la corruption, la gabegie, le favoritisme, seront éradiqués. Les pauvres auront des terrains et les riches seront contraints de céder une partie de leurs priviléges au profit du plus grand nombre. Même s'il se défend d'être populiste, le nouveau locataire du palais gris pourrait difficilement éviter d'être taxé de "communiste". La distribution des parcelles aux pauvres ne s'inscrit pas en général dans le libéralisme. Les 100 prochains jours de grâce permettront d'apporter plus de lumières dans les orientations idéologiques du Général Mohamed Abdel Aziz.
Source: Mauritanies1
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