une chute de la valeur de l’ouguiya qui s’échangeait mercredi dernier à 345.o3 à l’achat par rapport au dollar s’est poursuivie cette semaine alimentant la rumeur d’une dévaluation de l’ouguiya.
La rumeur s’est propagée sur la toile depuis quelques jours, suscitant de nombreuses inquiétudes et des atermoiements d’experts de tous bords quant au devenir de notre monnaie. s'agit-il d'une dépréciation ou d'une dévaluation ?
Si de nombreuses raisons incitent à remettre en doute la véracité d'une telle information (une dévaluation ne s’annonce pas par le biais de fuites), il ne faut pas non plus en surestimer les conséquences. Depuis la contraction des cours du fer , le spectre d'une nouvelle «dépréciation» de notre monnaie a souvent plané sur l’économie comme une menace insurmontable.
La dépréciation et la dévaluation sont des termes qui désignent tous les deux la perte de valeur qu’enregistre la monnaie nationale par rapport aux monnaies étrangères.
La dépréciation est employée lorsque la perte de valeur intervient à la suite des fluctuations en baisse de la monnaie nationale, tandis que la dévaluation indique la décision de réduire la valeur de celle-ci d’un pourcentage déterminé (par exemple 5%, 10% ou plus) sous forme d’un texte officiel, qui est pris par les autorités monétaires, promulgué et porté à la connaissance du public.
La monnaie est en principe le reflet de l’état de l’économie du pays. Si celui-ci se dégrade, il entraîne normalement la dépréciation ou la dévaluation de la monnaie.
La baisse des ressources en dollars à la suite du plongeon des cours du fer est à l’origine d’une crise au niveau de l’économie nationale qui avec le dernier rebond des cours risque de s’atténuer.
Certes , cette crise a accentué le déficit de la balance des paiements et celui du budget, provoqué une diminution des réserves de change, des avoirs du Fonds national des hydrocarbures et un mouvement ascendant de l’inflation… Il ne serait pas réaliste de maintenir stable l’ouguiya alors que l’économie, qui était déjà fragile, s’affaiblit davantage. La Banque centrale évite en général qu’il y ait un décalage prononcé entre la situation économique et la valeur de la monnaie nationale. Il est d'ailleurs surprenant de voir certains intellectuels réclamer un système de changes flottants et s'inquiéter de manière quasi-épidermique d’une dévaluation pourtant inhérente à ce même système. La variabilité des taux de change monétaires est justement l'instrument qui permet soit de dévaluer soit de réévaluer sa monnaie en fonction de ses aspirations économiques pour conserver ou accroitre sa compétitivité.
Si la dévaluation d’une monnaie (on parle en réalité de «dépréciation» dans les systèmes de change flottants) était une maladie dont il faudrait se défaire comme la peste ou le choléra , il y a de fortes chances que le système monétaire international dans sa forme actuelle n'eut jamais existé. Selon une source de la banque centrale contactée par rimeco » il s’agit d’une dépréciation et non d’une dévaluation, car la chute de l’ouguiya a porté sur son cours de change avec le dollar seulement, le cours de l’euro étant resté inchangé »
La dépréciation de la monnaie nationale, depuis ces derniers mois, est due essentiellement à la baisse des prix du fer , La baisse du taux de change de l’ouguiya par rapport au dollar est causée directement par la baisse des prix du fer . C’est un déterminant fondamental de la position financière extérieure et de l’équilibre des dépenses publiques , a indiqué à Rimeco un responsable auprès de l’une des banques locales , rappelant que le taux de change de notre monnaie est soumis exclusivement au régime flottant .
Depuis la fin 2015 , l’ouguiya s’est déprécié, accentuant ses pertes face au dollar suite à la chute de prix des produits à l’export. La Banque centrale ajuste le taux de change nominal de l’ouguiya de façon à ce que le taux de change réel soit à son niveau d’équilibre qui est déterminé par les fondamentaux de l’économie nationale que sont le prix du fer , du poisson , le différentiel de l’inflation et de la productivité entre notre pays et ses partenaires étrangers, explique la même source. D’ailleurs, le FMI relève dans son dernier communiqué que la BCM a réussi, depuis 2015 , à situer le taux de change de la monnaie nationale à son niveau d’équilibre. Interrogé sur la différence entre une dépréciation et une dévaluation, le même responsable explique qu’il est «insensé» de parler de dévaluation de l’ouguiya du moment que le taux de change de cette dernière est soumis au régime flottant . Autrement dit, le régime flottant ne peut «cohabiter» avec la dévaluation. «Il y a confusion de concepts. Dans un régime de change flottant, il s’agit de l’appréciation ou de la dépréciation d’une monnaie. Il ne peut être opéré une dévaluation ou une réévaluation que dans un régime à taux fixe», affirme-t-il.. . ainsi donc l’ouguiya va retrouver son véritable niveau, Comme d’ailleurs souvent en économie: on ne peut avoir la rose sans les épines.
Fall .M
Source: http://www.rimeco.info
La rumeur s’est propagée sur la toile depuis quelques jours, suscitant de nombreuses inquiétudes et des atermoiements d’experts de tous bords quant au devenir de notre monnaie. s'agit-il d'une dépréciation ou d'une dévaluation ?
Si de nombreuses raisons incitent à remettre en doute la véracité d'une telle information (une dévaluation ne s’annonce pas par le biais de fuites), il ne faut pas non plus en surestimer les conséquences. Depuis la contraction des cours du fer , le spectre d'une nouvelle «dépréciation» de notre monnaie a souvent plané sur l’économie comme une menace insurmontable.
La dépréciation et la dévaluation sont des termes qui désignent tous les deux la perte de valeur qu’enregistre la monnaie nationale par rapport aux monnaies étrangères.
La dépréciation est employée lorsque la perte de valeur intervient à la suite des fluctuations en baisse de la monnaie nationale, tandis que la dévaluation indique la décision de réduire la valeur de celle-ci d’un pourcentage déterminé (par exemple 5%, 10% ou plus) sous forme d’un texte officiel, qui est pris par les autorités monétaires, promulgué et porté à la connaissance du public.
La monnaie est en principe le reflet de l’état de l’économie du pays. Si celui-ci se dégrade, il entraîne normalement la dépréciation ou la dévaluation de la monnaie.
La baisse des ressources en dollars à la suite du plongeon des cours du fer est à l’origine d’une crise au niveau de l’économie nationale qui avec le dernier rebond des cours risque de s’atténuer.
Certes , cette crise a accentué le déficit de la balance des paiements et celui du budget, provoqué une diminution des réserves de change, des avoirs du Fonds national des hydrocarbures et un mouvement ascendant de l’inflation… Il ne serait pas réaliste de maintenir stable l’ouguiya alors que l’économie, qui était déjà fragile, s’affaiblit davantage. La Banque centrale évite en général qu’il y ait un décalage prononcé entre la situation économique et la valeur de la monnaie nationale. Il est d'ailleurs surprenant de voir certains intellectuels réclamer un système de changes flottants et s'inquiéter de manière quasi-épidermique d’une dévaluation pourtant inhérente à ce même système. La variabilité des taux de change monétaires est justement l'instrument qui permet soit de dévaluer soit de réévaluer sa monnaie en fonction de ses aspirations économiques pour conserver ou accroitre sa compétitivité.
Si la dévaluation d’une monnaie (on parle en réalité de «dépréciation» dans les systèmes de change flottants) était une maladie dont il faudrait se défaire comme la peste ou le choléra , il y a de fortes chances que le système monétaire international dans sa forme actuelle n'eut jamais existé. Selon une source de la banque centrale contactée par rimeco » il s’agit d’une dépréciation et non d’une dévaluation, car la chute de l’ouguiya a porté sur son cours de change avec le dollar seulement, le cours de l’euro étant resté inchangé »
La dépréciation de la monnaie nationale, depuis ces derniers mois, est due essentiellement à la baisse des prix du fer , La baisse du taux de change de l’ouguiya par rapport au dollar est causée directement par la baisse des prix du fer . C’est un déterminant fondamental de la position financière extérieure et de l’équilibre des dépenses publiques , a indiqué à Rimeco un responsable auprès de l’une des banques locales , rappelant que le taux de change de notre monnaie est soumis exclusivement au régime flottant .
Depuis la fin 2015 , l’ouguiya s’est déprécié, accentuant ses pertes face au dollar suite à la chute de prix des produits à l’export. La Banque centrale ajuste le taux de change nominal de l’ouguiya de façon à ce que le taux de change réel soit à son niveau d’équilibre qui est déterminé par les fondamentaux de l’économie nationale que sont le prix du fer , du poisson , le différentiel de l’inflation et de la productivité entre notre pays et ses partenaires étrangers, explique la même source. D’ailleurs, le FMI relève dans son dernier communiqué que la BCM a réussi, depuis 2015 , à situer le taux de change de la monnaie nationale à son niveau d’équilibre. Interrogé sur la différence entre une dépréciation et une dévaluation, le même responsable explique qu’il est «insensé» de parler de dévaluation de l’ouguiya du moment que le taux de change de cette dernière est soumis au régime flottant . Autrement dit, le régime flottant ne peut «cohabiter» avec la dévaluation. «Il y a confusion de concepts. Dans un régime de change flottant, il s’agit de l’appréciation ou de la dépréciation d’une monnaie. Il ne peut être opéré une dévaluation ou une réévaluation que dans un régime à taux fixe», affirme-t-il.. . ainsi donc l’ouguiya va retrouver son véritable niveau, Comme d’ailleurs souvent en économie: on ne peut avoir la rose sans les épines.
Fall .M
Source: http://www.rimeco.info