
Le spectre de la soif revient aux esprits des habitants de Nouakchott. Ce n’est pas un canular. A Nouakchott, capitale de la Mauritanie, il est bien possible de crever de soif en ces temps ci.
En effet, dans les quartiers périphériques de Dar Naim, de Mellah, de Tensoueilim, de Basra, de Dar El Baida, pour ne citer que ceux-ci, l’eau est rare voire inexistante. Conséquence, les charretiers qui revendent l’eau puisée dans les bornes fontaines dans des conditions pas toujours respectueuses des normes d’hygiène, vendent ce liquide indispensable à la vie à des prix élevés. En effet, le fût d’eau se négocie à pas moins de 1000 ouguiyas, si on a la chance de le trouver.
C’est tout simplement inconcevable pour les nombreuses familles démunies qui résident dans ces quartiers précaires. Il est évident que si on était aujourd’hui en période de canicule durant laquelle la demande d’eau est forte, les populations de ces zones crèveraient tout simplement de soif. Il faut que les autorités en charge de ce volet d’approvisionnement en eau potable prennent leur responsabilité en main et viennent aider les citoyens démunies à disposer d’eau potable à des prix abordables. Il ne faut pas attendre que la catastrophe survienne pour réfléchir à mettre des plans de sauvetage. Il est temps que nos administrations anticipent sur les crises au lieu d’attendre qu’elles se profilent à l’horizon.
Il y a un an, le président de la République monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz avait donné instruction pour que la grande aberration qui fait que le prix de la tonne d’eau soit moins cher dans les quartiers chics de la capitale que dans les quartiers précaires, soit corrigée. Des mesures ont été prises en ce sens au grand bonheur des habitants des quartiers pauvres. Mais aujourd’hui la tendance commence à s’inverser. On assure l’approvisionnement en eau aux populations dans les quartiers chics de la capitale et on oublie les sans voix.
Le premier ministre et les membres du gouvernement ne peuvent sentir cette crise d’eau potable. Lorsque leurs réserves se vident, il suffit d’un coup de fil pour que la SNDE viennent leur remplir leurs bassins. Seuls les plus démunis sentent ce genre de difficulté. Pourtant, depuis un certain temps déjà, les populations de Nouakchott constatent que des travaux sont menés pour dit-on, améliorer les conditions d’approvisionnement de la capitale en eau, mais le résultat se fait toujours attendre.
Vivement la fin des travaux du projet Aftout Sahli qui permettra, en tout cas on l’espère, de régler définitivement ce problème d’approvisionnement en eau potable de la capitale. En attendant, les autorités en charge de l’approvisionnement en eau potable doivent trouver des solutions alternatives par exemple, réquisitionné des citernes pour alimenter les quartiers populaires, pour éviter qu’à Nouakchott on ne meurt de soif… Mohamed Salem Ould Haiba
Source: Veridique
En effet, dans les quartiers périphériques de Dar Naim, de Mellah, de Tensoueilim, de Basra, de Dar El Baida, pour ne citer que ceux-ci, l’eau est rare voire inexistante. Conséquence, les charretiers qui revendent l’eau puisée dans les bornes fontaines dans des conditions pas toujours respectueuses des normes d’hygiène, vendent ce liquide indispensable à la vie à des prix élevés. En effet, le fût d’eau se négocie à pas moins de 1000 ouguiyas, si on a la chance de le trouver.
C’est tout simplement inconcevable pour les nombreuses familles démunies qui résident dans ces quartiers précaires. Il est évident que si on était aujourd’hui en période de canicule durant laquelle la demande d’eau est forte, les populations de ces zones crèveraient tout simplement de soif. Il faut que les autorités en charge de ce volet d’approvisionnement en eau potable prennent leur responsabilité en main et viennent aider les citoyens démunies à disposer d’eau potable à des prix abordables. Il ne faut pas attendre que la catastrophe survienne pour réfléchir à mettre des plans de sauvetage. Il est temps que nos administrations anticipent sur les crises au lieu d’attendre qu’elles se profilent à l’horizon.
Il y a un an, le président de la République monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz avait donné instruction pour que la grande aberration qui fait que le prix de la tonne d’eau soit moins cher dans les quartiers chics de la capitale que dans les quartiers précaires, soit corrigée. Des mesures ont été prises en ce sens au grand bonheur des habitants des quartiers pauvres. Mais aujourd’hui la tendance commence à s’inverser. On assure l’approvisionnement en eau aux populations dans les quartiers chics de la capitale et on oublie les sans voix.
Le premier ministre et les membres du gouvernement ne peuvent sentir cette crise d’eau potable. Lorsque leurs réserves se vident, il suffit d’un coup de fil pour que la SNDE viennent leur remplir leurs bassins. Seuls les plus démunis sentent ce genre de difficulté. Pourtant, depuis un certain temps déjà, les populations de Nouakchott constatent que des travaux sont menés pour dit-on, améliorer les conditions d’approvisionnement de la capitale en eau, mais le résultat se fait toujours attendre.
Vivement la fin des travaux du projet Aftout Sahli qui permettra, en tout cas on l’espère, de régler définitivement ce problème d’approvisionnement en eau potable de la capitale. En attendant, les autorités en charge de l’approvisionnement en eau potable doivent trouver des solutions alternatives par exemple, réquisitionné des citernes pour alimenter les quartiers populaires, pour éviter qu’à Nouakchott on ne meurt de soif… Mohamed Salem Ould Haiba
Source: Veridique