
Un journal malien "AURORE" a copieusement diffamé le général Mohamed Ould Hadi, Directeur Général de la Sûreté Nationale (DGSN) de Mauritanie. Dans un article sur-commande, paru le 9 avril, l’auteur, BS Diarra, un pseudo-journaliste a apposé sa signature sous un pamphlet d’insultes, d’affirmations gratuites et de contre-verités.
Insultes, parce que le pamphlétaire a qualifié un valeureux officier supérieur de l’Armée mauritanienne, qui n’a jamais été cité dans une quelconque affaire louche, de "personnage atypique", de "très tristement célèbre", et d’"hitlérien" ; affirmations gratuites aussi, quand cet ecrivaillion malien, affirmait que le général Ould Hadi a donné sa "bénédiction" aux assaillants de Nampala ; et contrevérités enfin, quand il écrivît que le patron de la surêté mauritanienne est "redevenu directeur de la sûreté nationale à la faveur du coup d’Etat du 6 août 2008", alors que, jamais, il ne fut nommé à ce poste, avant cette date.
Au chapelet des mensonges qui furent une preuve éclatante de l’ignorance et de l’incohérence manifestes du scribouillard, celui-ci, a également affirmé que le général Ould Hadi fut l’un des tombeurs de Mohamed Khouna Ould Haidalla en 1984, qu’il est accusé comme "principal instigateur de la purge ethnique de 1990" et qu’il a fait objet de "plaintes auprès d’un tribunal français, en juin 2002 avec émission en septembre 2008, d’un mandat international par un magistrat de Clermont Ferrand". Balivernes!
Les membres du Comité Militaire qui ont déposé Mohamed Khouna Ould Haidalla le 12/12/84, sont hélas, connus et l’actuel DGSN n’en faisait nullement partie.
Et à aucun moment, le général Ould Hadi ne fut cité dans les dossiers des violations des droits de l’homme en Mauritanie (concomittantes, en 90-91, avec les sanglantes épurations ethniques menées contre les Touaregs et les Arabes du Mali).
Quand aux plaintes déposées en 2002 à Clermont Ferrand, elles ont concerné, un ancien ministre de l’Intérieur et deux Commissaires de Police, connus et ayant pignon sur rue.
BS Diarra a donc cyniquement menti à ses lecteurs en liant le général Ould Hadi à des événements dans lesquels il n’a aucune responsabilité. Cela s’appelle de la désinformation, ou, de la malhonnêteté, si ce n’est, les deux à la fois.
Quand un soi-disant journaliste prend la lourde responsabilité d’écrire, il doit -s’il ne veut être pris pour un petit plumitif comme c’est le cas- s’informer, vérifier ses informations, multiplier ses sources et éviter de n’avoir comme angle, que celui de l’attaque, personnelle, pernicieuse, orientée, et vide de substance.
Il doit aussi éviter de se prêter au jeu des guéguerres et de la fibre patriotique, parfois aveuglante. Imaginons face à des cabales du genre, que la presse mauritanienne se mette à rappeler les épurations dont furent victimes les Arabes et Touaregs du Mali, à tirer des manchettes sur les raisons qui font que les groupes armés d’AlQaida élisent domicile au nord de Gao, à l’ouest de Kidal, à l’Est de Toumbouctou, à se demander: pourquoi les rançons transitent toujours par des négociateurs maliens, à s’interroger : comment se fait-il que quand un occidental est kidnappé au Malawi, il atterrit finalement au Mali? A se dire : pourquoi le nord du Mali est-il devenu un aérodrome pour les cargos de la drogue? Et à s’en prendre à la fin sur la base de ragots aux sécuritaires maliens. Certes, un froid diplomatique souffle depuis fin-février entre Bamako et Nouakchott. Mais il s’agit d’un problème entre dirigeants, et non, entre les peuples dont les relations sont séculairement fraternelles. Et les dirigeants eux même le disent, et le répètent à chaque occasion. Ce n’est donc pas à des journalistes médiocres de se mettre à attiser la tension, en usant du mensonge et du faux, sauf s’ils oeuvrent ainsi, à ce qu’une brouille diplomatique encore banale, évolue autrement.
Après la triste «affaire Camatte», notre devoir en tant que journalistes ou même journaleux est de dire au Mali : "En fonction des accords, il fallait extrader le terroriste vers le pays voisin et frère qui l’a demandé, au lieu de l’extrader vers AlQaida!".
Notre devoir, aussi, c’est de dire à la Mauritanie : "Il ne faut pas trop en vouloir au Mali, mais aux pressions exercées par la France qui a sémé ainsi, la zizanie!"
Nous devoir est d’écrire vrai, et de refuser le vulgaire mercenariat de la plume, sinon, nous devenons, nous aussi, atypiques, tristement célèbres et hitlériens.
Mohamed Ahmed Ould Boubacar
Source: Tahalil
Insultes, parce que le pamphlétaire a qualifié un valeureux officier supérieur de l’Armée mauritanienne, qui n’a jamais été cité dans une quelconque affaire louche, de "personnage atypique", de "très tristement célèbre", et d’"hitlérien" ; affirmations gratuites aussi, quand cet ecrivaillion malien, affirmait que le général Ould Hadi a donné sa "bénédiction" aux assaillants de Nampala ; et contrevérités enfin, quand il écrivît que le patron de la surêté mauritanienne est "redevenu directeur de la sûreté nationale à la faveur du coup d’Etat du 6 août 2008", alors que, jamais, il ne fut nommé à ce poste, avant cette date.
Au chapelet des mensonges qui furent une preuve éclatante de l’ignorance et de l’incohérence manifestes du scribouillard, celui-ci, a également affirmé que le général Ould Hadi fut l’un des tombeurs de Mohamed Khouna Ould Haidalla en 1984, qu’il est accusé comme "principal instigateur de la purge ethnique de 1990" et qu’il a fait objet de "plaintes auprès d’un tribunal français, en juin 2002 avec émission en septembre 2008, d’un mandat international par un magistrat de Clermont Ferrand". Balivernes!
Les membres du Comité Militaire qui ont déposé Mohamed Khouna Ould Haidalla le 12/12/84, sont hélas, connus et l’actuel DGSN n’en faisait nullement partie.
Et à aucun moment, le général Ould Hadi ne fut cité dans les dossiers des violations des droits de l’homme en Mauritanie (concomittantes, en 90-91, avec les sanglantes épurations ethniques menées contre les Touaregs et les Arabes du Mali).
Quand aux plaintes déposées en 2002 à Clermont Ferrand, elles ont concerné, un ancien ministre de l’Intérieur et deux Commissaires de Police, connus et ayant pignon sur rue.
BS Diarra a donc cyniquement menti à ses lecteurs en liant le général Ould Hadi à des événements dans lesquels il n’a aucune responsabilité. Cela s’appelle de la désinformation, ou, de la malhonnêteté, si ce n’est, les deux à la fois.
Quand un soi-disant journaliste prend la lourde responsabilité d’écrire, il doit -s’il ne veut être pris pour un petit plumitif comme c’est le cas- s’informer, vérifier ses informations, multiplier ses sources et éviter de n’avoir comme angle, que celui de l’attaque, personnelle, pernicieuse, orientée, et vide de substance.
Il doit aussi éviter de se prêter au jeu des guéguerres et de la fibre patriotique, parfois aveuglante. Imaginons face à des cabales du genre, que la presse mauritanienne se mette à rappeler les épurations dont furent victimes les Arabes et Touaregs du Mali, à tirer des manchettes sur les raisons qui font que les groupes armés d’AlQaida élisent domicile au nord de Gao, à l’ouest de Kidal, à l’Est de Toumbouctou, à se demander: pourquoi les rançons transitent toujours par des négociateurs maliens, à s’interroger : comment se fait-il que quand un occidental est kidnappé au Malawi, il atterrit finalement au Mali? A se dire : pourquoi le nord du Mali est-il devenu un aérodrome pour les cargos de la drogue? Et à s’en prendre à la fin sur la base de ragots aux sécuritaires maliens. Certes, un froid diplomatique souffle depuis fin-février entre Bamako et Nouakchott. Mais il s’agit d’un problème entre dirigeants, et non, entre les peuples dont les relations sont séculairement fraternelles. Et les dirigeants eux même le disent, et le répètent à chaque occasion. Ce n’est donc pas à des journalistes médiocres de se mettre à attiser la tension, en usant du mensonge et du faux, sauf s’ils oeuvrent ainsi, à ce qu’une brouille diplomatique encore banale, évolue autrement.
Après la triste «affaire Camatte», notre devoir en tant que journalistes ou même journaleux est de dire au Mali : "En fonction des accords, il fallait extrader le terroriste vers le pays voisin et frère qui l’a demandé, au lieu de l’extrader vers AlQaida!".
Notre devoir, aussi, c’est de dire à la Mauritanie : "Il ne faut pas trop en vouloir au Mali, mais aux pressions exercées par la France qui a sémé ainsi, la zizanie!"
Nous devoir est d’écrire vrai, et de refuser le vulgaire mercenariat de la plume, sinon, nous devenons, nous aussi, atypiques, tristement célèbres et hitlériens.
Mohamed Ahmed Ould Boubacar
Source: Tahalil