Dissidence ou pas, les rangs de l’Upr dans la moughataa de Maghama sont loin d’être soudés. Prévu pour se tenir le 25 juin ou au plus tard le 2 juillet 2010, le congrès du parti est l’objet de toutes les attentions et de toutes les convoitises dans le département où deux tendances se livrent une bataille acharnée pour le contrôle des structures de base.
L’implantation s’est clôturée dans la douleur par le report de l’installation des huit sous-sections et de la section à l’après congrès du parti, sur la base des résultats enregistrés à la date du 6 mai 2010 à 10 heures. Lesquels résultats arrêtent le nombre total d’adhérents à 12.179 et le nombre d’unités de base à 223. C’est du moins les termes du communiqué rendu public le 27 mai par la mission d’arbitrage conduite par Siniya Mint Sidi Haïba secrétaire permanente de l’UPR chargée des femmes et dépêchée sur les lieux par la présidence du parti pour tenter une conciliation entre les deux tendances. La tendance du Colonel Sogho Alassane totalise 6388 adhérents et sa concurrente 5651 adhérents, si l’on en croît les chiffres publiés. Le groupe majoritaire aurait remporté les communes de Maghama (capitale départementale) avec 2000 adhérents contre 1400 pour son concurrent, Toulel 1281 adhérents contre 540 ; Sanghé 875 contre 805 ; Vraa-Litama 643 contre 40 et Dao 537 contre 216. A Dolol, le résultat est très
étriqué puisque la tendance majoritaire a 366 contre 400 pour sa concurrente. Par contre, la tendance minoritaire aurait remporté Waly avec 1610 adhérents dans son escarcelle contre 366 pour ses adversaires. Idem Beyligué-Litama où elle rafle 640 adhérents contre 320. Bien sûr les récriminations des uns et des autres n’ont pas manqué. Ainsi, la tendance majoritaire s’est plainte de fraudes orchestrées par la tendance minoritaire dans toutes les communes du département. Idem de l’autre côté sans en préciser la nature. Comment en est-on arrivé là ? La question est dans toutes les lèvres !
Faux départ
Selon la tendance Majoritaire présidée par le Colonel Sogho Alassane ancien membre du CMJD et ancien chef d’Etat Major de la garde nationale, la phase adhésion a débuté le 22 mars dernier dans la moughataa. Dès le départ, explique t-on, elle a connu son premier blocage à Maghama d’abord et dans toutes les autres communes. Le coordinateur régional soucieux d’aplanir les difficultés, invite alors les deux groupes à désigner chacun trois représentants. Le groupe minoritaire chapeauté par Bâ Mamadou dit MBaré président du Sénat, choisit ses trois hommes de confiance à savoir : Kane Isma ancien maire de Maghama, Mohamed Elgarray dit Didon maire de Vraa-Litama et Samba NDiaye 1er adjoint au maire de Sanghé. Le groupe du Colonel Sogho choisit pour sa part Niang Mamoudou député de Maghama, Ifra waddou maire de Maghama et Bâ Abdoul Fatah dit Haba ancien député de Maghama. Ainsi au terme des négociations engagées le 23 mars à 18 heures interrompues à 1 h 30, reprise le lendemain 24 mars à 9 h sont clôturée à 13 heures avec à la clé, six procès verbaux signés par les deux parties adverses sous la supervision des coordinateurs communaux de Maghama, Dolol, Beyligué-Litama, Vraa-Litama, Sanghé et wali en plus du président de la commission départementale et du coordinateur régional.
La présidence UPR entre dans la danse
Quand la tendance minoritaire invoque des irrégularités de la tendance majoritaire pour appeler le parti à reconsidérer la phase adhésions, le président du parti entre en discussion avec les représentants de la tendance majoritaire notamment le Colonel Sogho Alassane président du groupe et Mohamed Abdellahi Ould Guelaye député à l’assemblée nationale. Après que le groupe se soit concerté, une correspondance signée de ces deux représentants lui est adressée le 11 mai 2010 pour non seulement lui faire part de leurs commentaires sur les irrégularités invoqués par le groupe minoritaire, mais aussi, rappeler l’intangible lecture de la situation faite par leur groupe et confirmer en même temps la position de leur groupe à propos des propositions relatives à l’opération adhésions en question. Dans la correspondance, ils répondent aux six points invoqués par la tendance minoritaire pour en déduire « la mauvaise foi de leurs adversaires qu’ils disent paniqués par une inéluctable et cuisante défaite, malgré les innombrables blocages et irrégularités (Inscription de mineurs et recopie de pages entières de la liste électorales à Waly, inscription de personnes décédées à Dolol, Waly et Maghama, importation de nomades aux confins du Guidimakha voisin à Vraa-Litama, inscription de populations du village de Djeybaba (MBout) à Beyligué-Litama). » Dès lors, le groupe majoritaire sur la base d’un certain nombre de considération dont les résultats obtenus par les deux groupes tels que proclamés le mardi 11 mai 2010 par le parti, exclue toute reprise de la phase adhésions de quelque nature que ce soit ; demande qu’un agenda soit, sans délai arrêté, pour la tenue des congrès des huit sous-sections et de la section dont les bureaux doivent être rapidement élus et installés.
S’agissant des propositions faites par le président du parti, ils prennent bonne note du report de la mise en place des structures de base après le congrès sur la base des unités constituées à la date limite fixée au 6 mai 2010 à 10 heures ; la représentation des deux groupes aux congrès fédéral et national et précisent que seule une représentation basée sur les résultats obtenus par chacun des groupes et reflétant le rapport des forces réel à la date du 6 mai 2010 à 10 heures est acceptable.
La décision de l’Upr irrite
Malgré cela, il semble que ce jour même où a été signé les procès verbaux, les opérations étaient bloquées à Waly parce que le groupe minoritaire rejetait la vérification des unités de base constituées, semble t-il, unilatéralement en l’absence d’un représentant du groupe des cadres chapeauté par Sogho Alassane, alors que, précise t-on, ce point figure en bonne place dans le PV qui venait d’être signé. Puis les blocages furent tâche d’huile jusqu’à ce que la mission conduite par Siniya Mint Sidi Haïba débarque le 5 mai. Celle-ci fit part des instructions et recommandations du parti dont elle est porteuse. Lesquelles décidaient de l’arrêt des adhésions pour le 6 mai à 10 heures, soit le lendemain de son arrivée. Ce qui n’aurait pas entamé la détermination du groupe minoritaire durant l’après-midi du 5 et la matinée du 6 mai de faire obstruction pour empêcher les sympathisants du groupe des cadres opposés à sa tendance d’adhérer au parti.
Dans l’après-midi du 6 mai, le président de la commission départementale se rendît à Waly pour la tenue du congrès de la sous-section. Vraisemblablement irritée par le message de l’émissaire du parti, la tendance minoritaire manifeste son courroux par le boycott de la réunion. Le lendemain 7 mai ce fut au tour de Maghama, Toulel et toutes les communes d’enregistrer le boycott de l’implantation de leurs sous-sections. Plus grave encore, dans la soirée du 7 mai, les partisans de la tendance minoritaire, manifestèrent dans les rues de Maghama à l’aide de hauts parleurs criant que le chef de leur tendance venait de téléphoner pour dire qu’il a fait annuler toutes les opérations d’adhésion au parti et qu’une mission était en route pour tout reprendre.
Son de cloche de la tendance minoritaire
Exprimé le 29 mai 2010, le groupe minoritaire dit considérer que bon nombre des coordinateurs communaux, le président de la commission départementale, le coordinateur régional, et la mission conduite par Mme Siniya Mint Sidi Haïba, ont pris fait et cause pour le groupe concurrent car, « ils ont été corrompus par le Colonel Sogho Alassane », ancien membre du CMJD et ancien chef d’Etat Major de la garde nationale. Malgré cela, elle dit devancer son adversaire dans toutes les communes du département. Le préjudice majeur que cette situation lui a fait subir porterait sur la non inscription de 1860 de ses sympathisants répartis ainsi : Dolol (3,5 unités de base bloquées) avec 280 sympathisants non inscrits ; Dao (7 unités de base bloquées) avec 560 sympathisants non inscrits ; Toulel (8 unités de base bloquées) avec 640 sympathisants non inscrits ; Sanghé (2,5 unités de base bloquées) avec 200 sympathisants non inscrits. Signalons qu’ici ces unités de base sont de 80. Vient ensuite Maghama (4,5 unités de base bloquées) avec 180 sympathisants non inscrits. Dans ce dernier cas l’unité de base est de 40 adhérents. Au total ce préjudice porte au total sur 25,5 unités de base bloquées pour 1860 sympathisants bloquées, selon la tendance. Ils ajoutent que la victoire de leur camp à Waly et à Beyligué se passe de commentaires en précisant que les bureaux des sous-sections dans ces deux communes sont déjà formés. Curieux que des bureaux soient formés dans cette situation d’incompréhension. La tendance minoritaire dit par ailleurs, dans ses déclarations datant du 29 mai, qu’elle se préparait à accueillir la mission chargée de compléter les adhésions dans les communes de Dolol, Dao, Toulel, Sanghé et Maghama. Peut-on parler de dialogue de sourd entre le parti et cette tendance minoritaire qui semble défier les décisions du président de l’UPR ? Tout porte à le croire car cette tendance minoritaire feint d’ignorer le communiqué publié par l’UPR le 27 mai 2010 sur son site web qui entre autres : se félicite de l’adhésion massive des populations de la moughataa de Maghama au parti ; précise que le nombre des adhésions arrêtées au 6 mai 2010 à 10 heures est de 12.179 pour 223 unités de base ; confirme que pour des raisons exceptionnelles, il sera procédé à l’installation des bureaux des sous-sections et de la sections après la tenue du congrès national. Notons que ce communiqué de l’UPR exclue toute prolongation de la phase adhésions et confirme les résultats proclamés le 11 mai 2010, qui consacrent définitivement la défaite de la tendance minoritaire. Interrogé sur le sens à donner au communiqué publié par l’UPR, un responsable de la tendance minoritaire s’est refusé à tout commentaire.
Moussa Diop
Source: Griffe au Quotidien
L’implantation s’est clôturée dans la douleur par le report de l’installation des huit sous-sections et de la section à l’après congrès du parti, sur la base des résultats enregistrés à la date du 6 mai 2010 à 10 heures. Lesquels résultats arrêtent le nombre total d’adhérents à 12.179 et le nombre d’unités de base à 223. C’est du moins les termes du communiqué rendu public le 27 mai par la mission d’arbitrage conduite par Siniya Mint Sidi Haïba secrétaire permanente de l’UPR chargée des femmes et dépêchée sur les lieux par la présidence du parti pour tenter une conciliation entre les deux tendances. La tendance du Colonel Sogho Alassane totalise 6388 adhérents et sa concurrente 5651 adhérents, si l’on en croît les chiffres publiés. Le groupe majoritaire aurait remporté les communes de Maghama (capitale départementale) avec 2000 adhérents contre 1400 pour son concurrent, Toulel 1281 adhérents contre 540 ; Sanghé 875 contre 805 ; Vraa-Litama 643 contre 40 et Dao 537 contre 216. A Dolol, le résultat est très
étriqué puisque la tendance majoritaire a 366 contre 400 pour sa concurrente. Par contre, la tendance minoritaire aurait remporté Waly avec 1610 adhérents dans son escarcelle contre 366 pour ses adversaires. Idem Beyligué-Litama où elle rafle 640 adhérents contre 320. Bien sûr les récriminations des uns et des autres n’ont pas manqué. Ainsi, la tendance majoritaire s’est plainte de fraudes orchestrées par la tendance minoritaire dans toutes les communes du département. Idem de l’autre côté sans en préciser la nature. Comment en est-on arrivé là ? La question est dans toutes les lèvres !
Faux départ
Selon la tendance Majoritaire présidée par le Colonel Sogho Alassane ancien membre du CMJD et ancien chef d’Etat Major de la garde nationale, la phase adhésion a débuté le 22 mars dernier dans la moughataa. Dès le départ, explique t-on, elle a connu son premier blocage à Maghama d’abord et dans toutes les autres communes. Le coordinateur régional soucieux d’aplanir les difficultés, invite alors les deux groupes à désigner chacun trois représentants. Le groupe minoritaire chapeauté par Bâ Mamadou dit MBaré président du Sénat, choisit ses trois hommes de confiance à savoir : Kane Isma ancien maire de Maghama, Mohamed Elgarray dit Didon maire de Vraa-Litama et Samba NDiaye 1er adjoint au maire de Sanghé. Le groupe du Colonel Sogho choisit pour sa part Niang Mamoudou député de Maghama, Ifra waddou maire de Maghama et Bâ Abdoul Fatah dit Haba ancien député de Maghama. Ainsi au terme des négociations engagées le 23 mars à 18 heures interrompues à 1 h 30, reprise le lendemain 24 mars à 9 h sont clôturée à 13 heures avec à la clé, six procès verbaux signés par les deux parties adverses sous la supervision des coordinateurs communaux de Maghama, Dolol, Beyligué-Litama, Vraa-Litama, Sanghé et wali en plus du président de la commission départementale et du coordinateur régional.
La présidence UPR entre dans la danse
Quand la tendance minoritaire invoque des irrégularités de la tendance majoritaire pour appeler le parti à reconsidérer la phase adhésions, le président du parti entre en discussion avec les représentants de la tendance majoritaire notamment le Colonel Sogho Alassane président du groupe et Mohamed Abdellahi Ould Guelaye député à l’assemblée nationale. Après que le groupe se soit concerté, une correspondance signée de ces deux représentants lui est adressée le 11 mai 2010 pour non seulement lui faire part de leurs commentaires sur les irrégularités invoqués par le groupe minoritaire, mais aussi, rappeler l’intangible lecture de la situation faite par leur groupe et confirmer en même temps la position de leur groupe à propos des propositions relatives à l’opération adhésions en question. Dans la correspondance, ils répondent aux six points invoqués par la tendance minoritaire pour en déduire « la mauvaise foi de leurs adversaires qu’ils disent paniqués par une inéluctable et cuisante défaite, malgré les innombrables blocages et irrégularités (Inscription de mineurs et recopie de pages entières de la liste électorales à Waly, inscription de personnes décédées à Dolol, Waly et Maghama, importation de nomades aux confins du Guidimakha voisin à Vraa-Litama, inscription de populations du village de Djeybaba (MBout) à Beyligué-Litama). » Dès lors, le groupe majoritaire sur la base d’un certain nombre de considération dont les résultats obtenus par les deux groupes tels que proclamés le mardi 11 mai 2010 par le parti, exclue toute reprise de la phase adhésions de quelque nature que ce soit ; demande qu’un agenda soit, sans délai arrêté, pour la tenue des congrès des huit sous-sections et de la section dont les bureaux doivent être rapidement élus et installés.
S’agissant des propositions faites par le président du parti, ils prennent bonne note du report de la mise en place des structures de base après le congrès sur la base des unités constituées à la date limite fixée au 6 mai 2010 à 10 heures ; la représentation des deux groupes aux congrès fédéral et national et précisent que seule une représentation basée sur les résultats obtenus par chacun des groupes et reflétant le rapport des forces réel à la date du 6 mai 2010 à 10 heures est acceptable.
La décision de l’Upr irrite
Malgré cela, il semble que ce jour même où a été signé les procès verbaux, les opérations étaient bloquées à Waly parce que le groupe minoritaire rejetait la vérification des unités de base constituées, semble t-il, unilatéralement en l’absence d’un représentant du groupe des cadres chapeauté par Sogho Alassane, alors que, précise t-on, ce point figure en bonne place dans le PV qui venait d’être signé. Puis les blocages furent tâche d’huile jusqu’à ce que la mission conduite par Siniya Mint Sidi Haïba débarque le 5 mai. Celle-ci fit part des instructions et recommandations du parti dont elle est porteuse. Lesquelles décidaient de l’arrêt des adhésions pour le 6 mai à 10 heures, soit le lendemain de son arrivée. Ce qui n’aurait pas entamé la détermination du groupe minoritaire durant l’après-midi du 5 et la matinée du 6 mai de faire obstruction pour empêcher les sympathisants du groupe des cadres opposés à sa tendance d’adhérer au parti.
Dans l’après-midi du 6 mai, le président de la commission départementale se rendît à Waly pour la tenue du congrès de la sous-section. Vraisemblablement irritée par le message de l’émissaire du parti, la tendance minoritaire manifeste son courroux par le boycott de la réunion. Le lendemain 7 mai ce fut au tour de Maghama, Toulel et toutes les communes d’enregistrer le boycott de l’implantation de leurs sous-sections. Plus grave encore, dans la soirée du 7 mai, les partisans de la tendance minoritaire, manifestèrent dans les rues de Maghama à l’aide de hauts parleurs criant que le chef de leur tendance venait de téléphoner pour dire qu’il a fait annuler toutes les opérations d’adhésion au parti et qu’une mission était en route pour tout reprendre.
Son de cloche de la tendance minoritaire
Exprimé le 29 mai 2010, le groupe minoritaire dit considérer que bon nombre des coordinateurs communaux, le président de la commission départementale, le coordinateur régional, et la mission conduite par Mme Siniya Mint Sidi Haïba, ont pris fait et cause pour le groupe concurrent car, « ils ont été corrompus par le Colonel Sogho Alassane », ancien membre du CMJD et ancien chef d’Etat Major de la garde nationale. Malgré cela, elle dit devancer son adversaire dans toutes les communes du département. Le préjudice majeur que cette situation lui a fait subir porterait sur la non inscription de 1860 de ses sympathisants répartis ainsi : Dolol (3,5 unités de base bloquées) avec 280 sympathisants non inscrits ; Dao (7 unités de base bloquées) avec 560 sympathisants non inscrits ; Toulel (8 unités de base bloquées) avec 640 sympathisants non inscrits ; Sanghé (2,5 unités de base bloquées) avec 200 sympathisants non inscrits. Signalons qu’ici ces unités de base sont de 80. Vient ensuite Maghama (4,5 unités de base bloquées) avec 180 sympathisants non inscrits. Dans ce dernier cas l’unité de base est de 40 adhérents. Au total ce préjudice porte au total sur 25,5 unités de base bloquées pour 1860 sympathisants bloquées, selon la tendance. Ils ajoutent que la victoire de leur camp à Waly et à Beyligué se passe de commentaires en précisant que les bureaux des sous-sections dans ces deux communes sont déjà formés. Curieux que des bureaux soient formés dans cette situation d’incompréhension. La tendance minoritaire dit par ailleurs, dans ses déclarations datant du 29 mai, qu’elle se préparait à accueillir la mission chargée de compléter les adhésions dans les communes de Dolol, Dao, Toulel, Sanghé et Maghama. Peut-on parler de dialogue de sourd entre le parti et cette tendance minoritaire qui semble défier les décisions du président de l’UPR ? Tout porte à le croire car cette tendance minoritaire feint d’ignorer le communiqué publié par l’UPR le 27 mai 2010 sur son site web qui entre autres : se félicite de l’adhésion massive des populations de la moughataa de Maghama au parti ; précise que le nombre des adhésions arrêtées au 6 mai 2010 à 10 heures est de 12.179 pour 223 unités de base ; confirme que pour des raisons exceptionnelles, il sera procédé à l’installation des bureaux des sous-sections et de la sections après la tenue du congrès national. Notons que ce communiqué de l’UPR exclue toute prolongation de la phase adhésions et confirme les résultats proclamés le 11 mai 2010, qui consacrent définitivement la défaite de la tendance minoritaire. Interrogé sur le sens à donner au communiqué publié par l’UPR, un responsable de la tendance minoritaire s’est refusé à tout commentaire.
Moussa Diop
Source: Griffe au Quotidien
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