
M. W.A est un fonctionnaire de l’Etat. Il est marié et habite une cossue villa à Tevragh-Zeina. Comme monsieur est toujours entre les avions pour des missions fréquentes à l’étranger, sa femme se retrouve souvent seule après le départ des employés de maison.
Après un récent voyage de MWA, sa femme se plaint de la solitude en ces lieux. M.W.A propose de faire venir un ami d’enfance resté au village pour lui tenir compagnie pendant son absence. Aussitôt dit, aussitôt fait. M.K.B débarque à Nouakchott. Il est bien installé dans la maison.
C’est la joie et la gaieté qui rythment l’ambiance de la maison. A peine deux semaines, voilà que M K.B et M W.A filent du mauvais coton en dehors de la maison revenant des fois à des heures un peu tardives.
Elle décide de les filer
L’épouse est perplexe et ne comprend pas pourquoi ces sorties à des heures où son mari ne quittait jamais la maison. Elle décide de tirer discrètement l’affaire au clair. Ainsi, vendredi dernier, les deux hommes prient le crépuscule dans une mosquée à côté de la villa, puis rentrent au bercail pour en repartir aussi vite qu’ils étaient venus, prétextant aller saluer un collègue fonctionnaire dans le coma aux urgences de l’hôpital national.
A peine démarrent-ils qu’elle demande à son chauffeur de les suivre à distance. Les deux amis dans une grande conversation ne se doutent de rien. Ils s’arrêtent au marché des fruits de la Socim. M W.A y achète beaucoup de fruits. Ils font demi tour et achètent au restaurant « Prince » un poulet complet. Puis prennent la route de l’hôpital. Ils ne s’arrêtent pas aux urgences. Ils continuent et prennent la direction de la Socogim plage.
Madame qui les file note tout, les itinéraires, l’heure sans oublier le moindre détail. Un coup de volant à gauche, un coup de volant à droite, la voiture non immatriculée, s’arrête. K.B sort, ouvre la porte d’accès de la villa et va ouvrir celle du garage. M.W.A s’y engouffre et son ami ramène la porte. Il descend les emplettes puis tous les deux entrent dans la maison. Les lumières sont allumées.
Quelques trente minutes après, voilà K.B qui ouvre à nouveau la porte du garage. Une belle limousine s’y engouffre à son tour. Une jeune dame en sort accompagné par K.B avec tous les égards dus à sa coquetterie. Elle est accueillie à la porte d’entrée de la villa par M.W.A. Ils s‘embrassent sous le regard de son ami et bras dessus, bras dessous, montent à l’étage.
Madame sonne l’alerte
Pendant que K.B sert à boire et à manger, sa femme est médusée est de plus en plus furieuse. Tout en tentant de se maîtriser, elle prend son portable appelle sa cousine pour lui raconter ce dont elle est témoin. Elle lui communique le numéro de la villa où ils sont à la cité BMCI, et lui demande de prévenir ses copines pour qu’elles viennent constater de visu ce qui s’y passe.
L’alerte donnée ne tarde pas à mobiliser une dizaine de femmes sur les lieux. Commence alors un suivi discret jusqu’à 0 heures 30 minutes. La jeune dame est la première à sortir en toute trombe de la villa. Mais un peu plus loin, les copines de la femme de M.W.A ont bloqué la route avec quelques véhicules de sorte qu’elle ne pouvait ni avancer, ni faire marche arrière. Flairant le danger, elle sort du véhicule et prend ses jambes à son coup.
Elle pénètre par la porte du garage au moment où les deux amis s’apprêtaient à quitter, à leur tour, les lieux. Ils s’enferment tous dans la maison pendant que les femmes demandent à M.W.A de sortir menaçant de faire appel à la police pour les déloger. Sachant que la situation est sans issue, M.W.A finit par ouvrir la porte. Il est traité de tous les noms par les femmes qui lui assènent quelques coups de talons pendant que son ami se tenait droit à l’escalier pour empêcher qu’elles ne cherchent à rudoyer la copine.
Son ami est traité de maquereau, de proxénète, de tous les noms aussi. Il ne bouge pas. Fatiguées de déverser leur bile, elles repartent sidérées par ce qu’elles ont vu. M. W.A et son ami rentrent à la maison après avoir escorté la jeune dame jusque chez elle. Mais au retour, ils ne trouvent pas la femme. Se faisant tard, MWA a attendu le lendemain pour aller à sa recherche.
Madame qui ne voulait que du divorce, accepta sous le conseil de ses copines de rejoindre son foyer, persuadées qu’elles sont, que son mari, jusqu’à la fin de sa vie, lui sera fidèle. Contre mauvaise fortune, elle fera bon cœur mais exige que K.B quitte la maison. Ce que W.A a accepté en renvoyant son ami au village. Autres temps, autres mœurs !
Moussa Diop
Source : cridem.
Après un récent voyage de MWA, sa femme se plaint de la solitude en ces lieux. M.W.A propose de faire venir un ami d’enfance resté au village pour lui tenir compagnie pendant son absence. Aussitôt dit, aussitôt fait. M.K.B débarque à Nouakchott. Il est bien installé dans la maison.
C’est la joie et la gaieté qui rythment l’ambiance de la maison. A peine deux semaines, voilà que M K.B et M W.A filent du mauvais coton en dehors de la maison revenant des fois à des heures un peu tardives.
Elle décide de les filer
L’épouse est perplexe et ne comprend pas pourquoi ces sorties à des heures où son mari ne quittait jamais la maison. Elle décide de tirer discrètement l’affaire au clair. Ainsi, vendredi dernier, les deux hommes prient le crépuscule dans une mosquée à côté de la villa, puis rentrent au bercail pour en repartir aussi vite qu’ils étaient venus, prétextant aller saluer un collègue fonctionnaire dans le coma aux urgences de l’hôpital national.
A peine démarrent-ils qu’elle demande à son chauffeur de les suivre à distance. Les deux amis dans une grande conversation ne se doutent de rien. Ils s’arrêtent au marché des fruits de la Socim. M W.A y achète beaucoup de fruits. Ils font demi tour et achètent au restaurant « Prince » un poulet complet. Puis prennent la route de l’hôpital. Ils ne s’arrêtent pas aux urgences. Ils continuent et prennent la direction de la Socogim plage.
Madame qui les file note tout, les itinéraires, l’heure sans oublier le moindre détail. Un coup de volant à gauche, un coup de volant à droite, la voiture non immatriculée, s’arrête. K.B sort, ouvre la porte d’accès de la villa et va ouvrir celle du garage. M.W.A s’y engouffre et son ami ramène la porte. Il descend les emplettes puis tous les deux entrent dans la maison. Les lumières sont allumées.
Quelques trente minutes après, voilà K.B qui ouvre à nouveau la porte du garage. Une belle limousine s’y engouffre à son tour. Une jeune dame en sort accompagné par K.B avec tous les égards dus à sa coquetterie. Elle est accueillie à la porte d’entrée de la villa par M.W.A. Ils s‘embrassent sous le regard de son ami et bras dessus, bras dessous, montent à l’étage.
Madame sonne l’alerte
Pendant que K.B sert à boire et à manger, sa femme est médusée est de plus en plus furieuse. Tout en tentant de se maîtriser, elle prend son portable appelle sa cousine pour lui raconter ce dont elle est témoin. Elle lui communique le numéro de la villa où ils sont à la cité BMCI, et lui demande de prévenir ses copines pour qu’elles viennent constater de visu ce qui s’y passe.
L’alerte donnée ne tarde pas à mobiliser une dizaine de femmes sur les lieux. Commence alors un suivi discret jusqu’à 0 heures 30 minutes. La jeune dame est la première à sortir en toute trombe de la villa. Mais un peu plus loin, les copines de la femme de M.W.A ont bloqué la route avec quelques véhicules de sorte qu’elle ne pouvait ni avancer, ni faire marche arrière. Flairant le danger, elle sort du véhicule et prend ses jambes à son coup.
Elle pénètre par la porte du garage au moment où les deux amis s’apprêtaient à quitter, à leur tour, les lieux. Ils s’enferment tous dans la maison pendant que les femmes demandent à M.W.A de sortir menaçant de faire appel à la police pour les déloger. Sachant que la situation est sans issue, M.W.A finit par ouvrir la porte. Il est traité de tous les noms par les femmes qui lui assènent quelques coups de talons pendant que son ami se tenait droit à l’escalier pour empêcher qu’elles ne cherchent à rudoyer la copine.
Son ami est traité de maquereau, de proxénète, de tous les noms aussi. Il ne bouge pas. Fatiguées de déverser leur bile, elles repartent sidérées par ce qu’elles ont vu. M. W.A et son ami rentrent à la maison après avoir escorté la jeune dame jusque chez elle. Mais au retour, ils ne trouvent pas la femme. Se faisant tard, MWA a attendu le lendemain pour aller à sa recherche.
Madame qui ne voulait que du divorce, accepta sous le conseil de ses copines de rejoindre son foyer, persuadées qu’elles sont, que son mari, jusqu’à la fin de sa vie, lui sera fidèle. Contre mauvaise fortune, elle fera bon cœur mais exige que K.B quitte la maison. Ce que W.A a accepté en renvoyant son ami au village. Autres temps, autres mœurs !
Moussa Diop
Source : cridem.