A Nouakchott et à Nouadhibou, des milliers de chauffeurs de taxis étrangers voient déjà d'un très mauvais œil les mesures qui visent à réorganiser le transport public en Mauritanie. L’entrée en vigueur de la nouvelle réforme sonnerait, dit-on, le glas à l’opportunité, pour eux, de travailler assez facilement comme par le passé dans ce secteur.
En effet, à partir de la date butoir du 30 juin prochain, pour conduire un taxi, un chauffeur étranger doit posséder une licence délivrée par la CUN (Communauté urbaine de Nouakchott). Et, probablement, par la Mairie de Nouadhibou en ce qui concerne la capitale économique !!??
Côté mauritanien, les syndicats pensent que ces mesures vont permettre à beaucoup de nationaux de retrouver de l’emploi face à une concurrence déloyale étrangère. Depuis des années, des milliers de chauffeurs venus de divers pays d'Afrique dont principalement des sénégalais, guinéens et maliens monopolisent le métier de taximan à Nouakchott. Ils se contentent d'un petit salaire de 20000 ouguiyas et assurent un versement quotidien de 4000 à 5000 ouguiyas au propriétaire du véhicule. Ils engrangent le surplus après le carburant.
Pour les pouvoirs, il s’agit d’abord de sécuriser et de réguler un secteur vital devenu de plus en plus anarchique.
Source: rim24.info
En effet, à partir de la date butoir du 30 juin prochain, pour conduire un taxi, un chauffeur étranger doit posséder une licence délivrée par la CUN (Communauté urbaine de Nouakchott). Et, probablement, par la Mairie de Nouadhibou en ce qui concerne la capitale économique !!??
Côté mauritanien, les syndicats pensent que ces mesures vont permettre à beaucoup de nationaux de retrouver de l’emploi face à une concurrence déloyale étrangère. Depuis des années, des milliers de chauffeurs venus de divers pays d'Afrique dont principalement des sénégalais, guinéens et maliens monopolisent le métier de taximan à Nouakchott. Ils se contentent d'un petit salaire de 20000 ouguiyas et assurent un versement quotidien de 4000 à 5000 ouguiyas au propriétaire du véhicule. Ils engrangent le surplus après le carburant.
Pour les pouvoirs, il s’agit d’abord de sécuriser et de réguler un secteur vital devenu de plus en plus anarchique.
Source: rim24.info
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