
Le mouvement Touche pas à Ma nationalité a adressé au ministre mauritanien de la Justice une demande expresse d’ouverture d’une enquête sur la mort de Lamine Mangane. La lettre a été déposée de manière symbolique, au bout d'un sit-in ce 27 septembre,au portail du ministère «qui n’a pas voulu la prendre», selon le coordinateur de TPMN.
Lamine Mangane, âgé de 21 ans, a été tué le 27 septembre 2011 à Maghama (sud Mauritanie) par une balle de la Gendarmerie. Celle-ci dispersait les manifestants de TPMN contre l’enrôlement biometrique controversé à l'état civil. Le mouvement qualifie l'oppération de tentative d’exclusion administrative des négro-mauritaniens du pays.
Le mouvement rappelle dans sa lettre que lors d’une manifestation organisée par notre mouvement afin de protester pacifiquement contre le recensement discriminatoire initié par le gouvernement, les éléments de la Gendarmerie nationale ouvraient le feu sur des jeunes désarmés. Le bilan de cette action lâche et inattendue de la part de personnes censées assurer la sécurité des citoyens, faisait état d’un (1) mort et huit (8) blessés dont une fille de 4 ans.
les huit blessés sont Amadou Ndiaye dit Am marel, Moussa Bassel, Adama Barro, Mika Sy, Ibrahima Bassoum M'baré Niang et Issagha Sall, qui seront marqués d’un traumatisme à vie suite à des blessures subies à la même occasion.
Les gendarmes coupables de ces actes ignobles sont toujours en liberté, sans même être inquiétés par la moindre enquête judiciaire (...) Comble d’absurdité, même la plainte déposée par les parents de Lamine n’a jusque-là encore pas été suivie d’effet.
TPMN réclament toutefois la prise en charge totale par l’Etat de l’ensemble des soins des blessés suite aux répressions qui ont marqué nos manifestations L’indemnisation de toutes les victimes.
Source: http://www.lecalame.info
Lamine Mangane, âgé de 21 ans, a été tué le 27 septembre 2011 à Maghama (sud Mauritanie) par une balle de la Gendarmerie. Celle-ci dispersait les manifestants de TPMN contre l’enrôlement biometrique controversé à l'état civil. Le mouvement qualifie l'oppération de tentative d’exclusion administrative des négro-mauritaniens du pays.
Le mouvement rappelle dans sa lettre que lors d’une manifestation organisée par notre mouvement afin de protester pacifiquement contre le recensement discriminatoire initié par le gouvernement, les éléments de la Gendarmerie nationale ouvraient le feu sur des jeunes désarmés. Le bilan de cette action lâche et inattendue de la part de personnes censées assurer la sécurité des citoyens, faisait état d’un (1) mort et huit (8) blessés dont une fille de 4 ans.
les huit blessés sont Amadou Ndiaye dit Am marel, Moussa Bassel, Adama Barro, Mika Sy, Ibrahima Bassoum M'baré Niang et Issagha Sall, qui seront marqués d’un traumatisme à vie suite à des blessures subies à la même occasion.
Les gendarmes coupables de ces actes ignobles sont toujours en liberté, sans même être inquiétés par la moindre enquête judiciaire (...) Comble d’absurdité, même la plainte déposée par les parents de Lamine n’a jusque-là encore pas été suivie d’effet.
TPMN réclament toutefois la prise en charge totale par l’Etat de l’ensemble des soins des blessés suite aux répressions qui ont marqué nos manifestations L’indemnisation de toutes les victimes.
Source: http://www.lecalame.info