
Plusieurs inspecteurs ont travaillé avec le Président Mohamed Ould Abdel Aziz sur le dossier de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) : Mohamed Ould Benhad (dit Lilli), Athié Abdoul Elimane et Sidi Mohamed Ould Bleïla. Le premier est directeur général de la supervision bancaire à la BCM mais aussi membre du bureau exécutif de l'Union pour la République (UPR), le parti au pouvoir.
Il espérait obtenir le poste de gouverneur de la BCM mais son parent Sid'Ahmed Ould Rayess a été plus rapide. Lilli compte beaucoup sur ses séances de travail avec Ould Abdel Aziz pour se faire remarquer mais il a un autre atout dans sa manche : il est proche de Kamal Ould Mouhamedou. C'est même ce dernier, cousin du Président, qui là coopté au sein de l'UPR.
Athié Abdoul Elimane lui est directeur de l'inspection de la BCM. Il est très proche de Lilli et s'est toujours rangé derrière ses conclusions. Il aspire à prendre la place de Lilli si celui-ci obtient une promotion substantielle.
Ould Bleïla, cousin, par alliance, avec Ould Abdel Aziz, coordonne l'enquête, en étroite collaboration avec Ould Mouhamedou. On lui a promis le poste de gouverneur adjoint quand l'actuel titulaire ferait valoir ses droits à la retraite, bientôt.
Dès le début de l'investigation, Ould Rayess s'est montré contre l'ouverture du dossier mais les instructions de Ould Abdel Aziz n'étaient pas discutables. Toujours souple lors des négociations, Ould Rayess a accordé des clauses avantageuses aux hommes d'affaires Mohamed Ould Noueigued, Chrif Ould Abdellahi et Abdou Maham mais le trio (Lilli, Ould Bleïla et Athié) a réussi à convaincre Ould Abdel Aziz de pousser l’avantage, en raison du moral faible de la partie adverse. Par conséquent, il fallait mettre un maximum de pression sur le dos des entrepreneurs afin de les pousser à rembourser le montant le plus élevé possible, celui que Ould Rayss réclamait et les intérêts, sans échelonnement ; ainsi, se passerait-on du gouverneur de la BCM durant la réunion de synthèse car ce dernier se montrait très réservé vis-à-vis sur la méthode.
Concernant l'ancien gouverneur de la BCM Sid'El Moktar Ould Naji, il avait reçu une mise en demeure de 24 milliards d'ouguiyas dont les 10 milliards réclamés aux hommes d'affaires et le reste à lui imputé.
Selon notre source, très proche du dossier, les enquêteurs lui ont proposé de charger l'ancien Chef d'Etat Maaouiya Ould Taya, moyennant sa relaxe dès que les trois autres auraient remboursé.
Et c'est là qu'apparait, selon notre source, l'objectif finale de toute l’opération : En enfonçant Ould Taya, un nouveau mandat d'arrêt international suivrait et l’empêcherait alors de se présenter à l’élection présidentielle dans 5 ans, unique perspective qui procurerait encore des insomnies à Ould Abdel Aziz.
Rappelons que l'ex dictateur fait l'objet d'une instruction judiciaire, en Belgique, pour "crimes contre l'humanité et crimes de disparition".
Source: Taqadoumy
Il espérait obtenir le poste de gouverneur de la BCM mais son parent Sid'Ahmed Ould Rayess a été plus rapide. Lilli compte beaucoup sur ses séances de travail avec Ould Abdel Aziz pour se faire remarquer mais il a un autre atout dans sa manche : il est proche de Kamal Ould Mouhamedou. C'est même ce dernier, cousin du Président, qui là coopté au sein de l'UPR.
Athié Abdoul Elimane lui est directeur de l'inspection de la BCM. Il est très proche de Lilli et s'est toujours rangé derrière ses conclusions. Il aspire à prendre la place de Lilli si celui-ci obtient une promotion substantielle.
Ould Bleïla, cousin, par alliance, avec Ould Abdel Aziz, coordonne l'enquête, en étroite collaboration avec Ould Mouhamedou. On lui a promis le poste de gouverneur adjoint quand l'actuel titulaire ferait valoir ses droits à la retraite, bientôt.
Dès le début de l'investigation, Ould Rayess s'est montré contre l'ouverture du dossier mais les instructions de Ould Abdel Aziz n'étaient pas discutables. Toujours souple lors des négociations, Ould Rayess a accordé des clauses avantageuses aux hommes d'affaires Mohamed Ould Noueigued, Chrif Ould Abdellahi et Abdou Maham mais le trio (Lilli, Ould Bleïla et Athié) a réussi à convaincre Ould Abdel Aziz de pousser l’avantage, en raison du moral faible de la partie adverse. Par conséquent, il fallait mettre un maximum de pression sur le dos des entrepreneurs afin de les pousser à rembourser le montant le plus élevé possible, celui que Ould Rayss réclamait et les intérêts, sans échelonnement ; ainsi, se passerait-on du gouverneur de la BCM durant la réunion de synthèse car ce dernier se montrait très réservé vis-à-vis sur la méthode.
Concernant l'ancien gouverneur de la BCM Sid'El Moktar Ould Naji, il avait reçu une mise en demeure de 24 milliards d'ouguiyas dont les 10 milliards réclamés aux hommes d'affaires et le reste à lui imputé.
Selon notre source, très proche du dossier, les enquêteurs lui ont proposé de charger l'ancien Chef d'Etat Maaouiya Ould Taya, moyennant sa relaxe dès que les trois autres auraient remboursé.
Et c'est là qu'apparait, selon notre source, l'objectif finale de toute l’opération : En enfonçant Ould Taya, un nouveau mandat d'arrêt international suivrait et l’empêcherait alors de se présenter à l’élection présidentielle dans 5 ans, unique perspective qui procurerait encore des insomnies à Ould Abdel Aziz.
Rappelons que l'ex dictateur fait l'objet d'une instruction judiciaire, en Belgique, pour "crimes contre l'humanité et crimes de disparition".
Source: Taqadoumy