« Place Tahrir de l’Indépendance », c’est comme cela que le PDG du groupe de presse Walfadjri a dénommé la Place de l’Indépendance, où il compte tenir un rassemblement. Il est prévu le 19 mars prochain, date de l’anniversaire de l’alternance qui a vu Abdoulaye Wade succéder à Abdou Diouf à l’issue d’une élection à deux tours. Cette date appartient au peuple sénégalais et non à un parti ou une personne a justifié le syndicaliste Sidiya N’diaye, venu le soutenir lors de sa conférence de presse.
M. Niasse se dit déterminé à organiser ce rassemblement et ne reculera pas même s’il est arrêté le jour, il demande aux sénégalais de dire non à l’injustice et appeler à une justice qui ne connait ni nom de famille, ni quelconque autre appartenance. Il considère que l’article 10 de la Constitution sénégalaise est suffisamment explicite et lui donne le droit de manifester sans demander l’autorisation. Il a souligné la noblesse de la cause, faisant un parallèle avec les porteurs de pancartes qui ont marché devant le Président Charles De Gaulle et ont obtenu l’Indépendance.
L’agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) réclame le paiement de neuf fréquences au groupe pour une somme de 241 millions de francs CF. La lettre de l’Artp, datée du 11 février dernier, somme le groupe de payer dans le délai d’un mois sous peine de fermeture. Le président du groupe Sidi Lamine Niasse dit qu’il n’a pas encore acquis ces 9 fréquences. Il assimile cette démarche de l’Artp à un « harcèlement avec un dessein évident de pousser le groupe Walfadjri à la faillite » et annonce qu’il ne va pas se laisser faire. Il a déjà rencontré les patrons de presse, le syndicat des journalistes, le patronat, les syndicats et compte faire de même avec les autorités religieuses et les ambassades accréditées à Dakar.
M. Niasse a rappelé les autres combats qu’il a eu à livrer avec d’autres démembrements de l’Etat : le conseil national pour la régulation de l’audiovisuel (CNRA) et le bureau sénégalais des droits d’auteur (BSDA) qui lui réclamaient de l’argent.
Le rassemblement se prépare sur Facebook par des étudiants qui disent vouloir sauver le droit à l’information et les libertés aussi bien individuelles que collectives. M. Niasse dit avoir eu au téléphone le ministre d’Etat Karim Wade qui lui a promis de venir le jour, après lui avoir demandé sa réelle intention.
AFRISCOOP
M. Niasse se dit déterminé à organiser ce rassemblement et ne reculera pas même s’il est arrêté le jour, il demande aux sénégalais de dire non à l’injustice et appeler à une justice qui ne connait ni nom de famille, ni quelconque autre appartenance. Il considère que l’article 10 de la Constitution sénégalaise est suffisamment explicite et lui donne le droit de manifester sans demander l’autorisation. Il a souligné la noblesse de la cause, faisant un parallèle avec les porteurs de pancartes qui ont marché devant le Président Charles De Gaulle et ont obtenu l’Indépendance.
L’agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) réclame le paiement de neuf fréquences au groupe pour une somme de 241 millions de francs CF. La lettre de l’Artp, datée du 11 février dernier, somme le groupe de payer dans le délai d’un mois sous peine de fermeture. Le président du groupe Sidi Lamine Niasse dit qu’il n’a pas encore acquis ces 9 fréquences. Il assimile cette démarche de l’Artp à un « harcèlement avec un dessein évident de pousser le groupe Walfadjri à la faillite » et annonce qu’il ne va pas se laisser faire. Il a déjà rencontré les patrons de presse, le syndicat des journalistes, le patronat, les syndicats et compte faire de même avec les autorités religieuses et les ambassades accréditées à Dakar.
M. Niasse a rappelé les autres combats qu’il a eu à livrer avec d’autres démembrements de l’Etat : le conseil national pour la régulation de l’audiovisuel (CNRA) et le bureau sénégalais des droits d’auteur (BSDA) qui lui réclamaient de l’argent.
Le rassemblement se prépare sur Facebook par des étudiants qui disent vouloir sauver le droit à l’information et les libertés aussi bien individuelles que collectives. M. Niasse dit avoir eu au téléphone le ministre d’Etat Karim Wade qui lui a promis de venir le jour, après lui avoir demandé sa réelle intention.
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