Les rapatriés du Trarza depuis leur retour font face à d’énormes difficultés et ce malgré quelques actions de l’agence chargé de la réinsertion des rapatries(ANAIR).
Le problème foncier est le principal point sur lequel rien n a été fait et est souvent sujet de friction entre les occupants et les propriétaires légitimes.
C’est pour faire part de leur désarroi et de leur mécontentement que les chefs de différents sites ont organisé une rencontre avec la presse au site Rosso lycée.
pour les rapatriés certes il existait des problèmes depuis leur retour mais le coup d’état les a accentué car depuis lors leur dossier est relégué aux calendes grecques et qu’aujourd’hui ils se sentent refugiés chez eux et marginalisé n’ayant aucun droit et surtout aucune oreille attentive a leurs doléances.
Bocar Mbodj chef de site Rosso lycée dira que le problème foncier est le plus récurrent or le règlement de litige fonciers et la restitution des terres est le sujet tabou et ce malgré la circulaire 003 du 4 mai 2009 adressée par le ministre de l’intérieur aux walis du Trarza, du Guidimakha du Brakna, et du Gorgol. Et le programme à long terme de l’ANAIR qui prévoyait des aménagements traine le pas. Et en matière d’aménagement c’est une portion incongrue qui a été attribué à des milliers de personnes et seulement sur deux sites Medina Salam 57 ha sur 400 et Dioli 17 ha sur 100. Le site de Fada connaît lui aussi un problème sérieux du fait que depuis leur retour les rapatriés sont installés dans une zone inondable et que les occupants du village refusent de les laisser s’installer dans les alentours et ceci au vu et au su des autorités qui semblent cautionner ces actions par leur mutisme. En outre plusieurs rapatriés ont eu a subir des sévices corporelles de la part des services de l’ordre, leur crime avoir revendiqué leur terre d’une façon pacifique. « On nous pousse jusqu'à dans nos derniers retranchements » dira Abbaas Sih qui espère aussi que les accords tripartites seront appliqués a la lettre.
Face a ces obstacles les rapatriés ont usé de tous les moyens pour se faire entendre mais en vain. Lors de la visite du président de la république ils ont rédigé un cahier de charge pour le lui remettre ils réclament la reprise du processus de rapatriement, le règlement du litige foncier, la relance des dossiers des fonctionnaires, la mise a jour des documents de l’état civil.
Il faut dire que la situation des rapatriés est mise en veille par les autorités et ce qui est plus inquiétant c’est quand le ministre de l’intérieur lors de son passage a l’hémicycle tient un discours qui n’est pas sans rappeler une époque où la langue de bois était de rigueur.
Les pouvoirs publics, la société civile et toutes les bonnes volontés doivent s’atteler a ce dossier pour que cette page peu glorieuse de l’histoire de notre pays soit tournée a jamais.
CP/Rosso
Amadou Ndiaye
amadoundiaye2@yahoo.fr
Le problème foncier est le principal point sur lequel rien n a été fait et est souvent sujet de friction entre les occupants et les propriétaires légitimes.
C’est pour faire part de leur désarroi et de leur mécontentement que les chefs de différents sites ont organisé une rencontre avec la presse au site Rosso lycée.
pour les rapatriés certes il existait des problèmes depuis leur retour mais le coup d’état les a accentué car depuis lors leur dossier est relégué aux calendes grecques et qu’aujourd’hui ils se sentent refugiés chez eux et marginalisé n’ayant aucun droit et surtout aucune oreille attentive a leurs doléances.
Bocar Mbodj chef de site Rosso lycée dira que le problème foncier est le plus récurrent or le règlement de litige fonciers et la restitution des terres est le sujet tabou et ce malgré la circulaire 003 du 4 mai 2009 adressée par le ministre de l’intérieur aux walis du Trarza, du Guidimakha du Brakna, et du Gorgol. Et le programme à long terme de l’ANAIR qui prévoyait des aménagements traine le pas. Et en matière d’aménagement c’est une portion incongrue qui a été attribué à des milliers de personnes et seulement sur deux sites Medina Salam 57 ha sur 400 et Dioli 17 ha sur 100. Le site de Fada connaît lui aussi un problème sérieux du fait que depuis leur retour les rapatriés sont installés dans une zone inondable et que les occupants du village refusent de les laisser s’installer dans les alentours et ceci au vu et au su des autorités qui semblent cautionner ces actions par leur mutisme. En outre plusieurs rapatriés ont eu a subir des sévices corporelles de la part des services de l’ordre, leur crime avoir revendiqué leur terre d’une façon pacifique. « On nous pousse jusqu'à dans nos derniers retranchements » dira Abbaas Sih qui espère aussi que les accords tripartites seront appliqués a la lettre.
Face a ces obstacles les rapatriés ont usé de tous les moyens pour se faire entendre mais en vain. Lors de la visite du président de la république ils ont rédigé un cahier de charge pour le lui remettre ils réclament la reprise du processus de rapatriement, le règlement du litige foncier, la relance des dossiers des fonctionnaires, la mise a jour des documents de l’état civil.
Il faut dire que la situation des rapatriés est mise en veille par les autorités et ce qui est plus inquiétant c’est quand le ministre de l’intérieur lors de son passage a l’hémicycle tient un discours qui n’est pas sans rappeler une époque où la langue de bois était de rigueur.
Les pouvoirs publics, la société civile et toutes les bonnes volontés doivent s’atteler a ce dossier pour que cette page peu glorieuse de l’histoire de notre pays soit tournée a jamais.
CP/Rosso
Amadou Ndiaye
amadoundiaye2@yahoo.fr
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