Hier, dans les locaux de la Télévision de Mauritanie à Nouakchott, le ministre de la santé, Cheikh El Moctar Ould Horma, invité du principal journal de la soirée, informe l’opinion de la découverte, par hasard, de déchets radioactifs, dans un débarras souterrain de l’hôpital de Nouakchott. Il rassure, sur la toxicité du produit, émoussée au fil des ans et plaide l’étanchéité totale du contenant.
Ould Horma ne se prononcera pas sur une évaluation des dégâts éventuels sur la santé de générations de patients et des riverains.
La découverte, réalisée le 9 avril, provoquera le dépôt d’une demande d’expertise, par la Mauritanie, auprès de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) basée à Vienne, en Autriche, laquelle diligente une mission, sur place, le même mois en 12.
Le rapport, non publié par les autorités mauritaniennes, se veut optimiste. Les déchets, en lot de quatre cartouches couvertes de messages d’avertissement explicites quant à leur nature, dégageraient ; à présent ; une radiation faible. Puisque leur provenance a été identifiée d’Allemagne, elles reviendront au constructeur, assure le ministre ; avant de finir en Mauritanie, elles auraient appartenu et servi, longtemps à une société française, aujourd’hui disparue.
Sur le moment d’arrivée des lots en Mauritanie, le ministre cafouille, devant la précision du questionnement par le journaliste ; il confond les dates de sortie d’usine des produits, tous du milieu et de la fin des années 1960, avec leur introduction sur le territoire national.
L’affaire, en cours, ne manquera pas de redonner du crédit aux suspicions d’enfouissement de déchets nucléaires et hospitaliers, en provenance de l’étranger, dans le désert mauritanien ; ce négoce aussi rentable que criminel, expliquerait les fortunes fulgurantes de quelques fonctionnaires.
Source: Taqadoumy
Ould Horma ne se prononcera pas sur une évaluation des dégâts éventuels sur la santé de générations de patients et des riverains.
La découverte, réalisée le 9 avril, provoquera le dépôt d’une demande d’expertise, par la Mauritanie, auprès de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) basée à Vienne, en Autriche, laquelle diligente une mission, sur place, le même mois en 12.
Le rapport, non publié par les autorités mauritaniennes, se veut optimiste. Les déchets, en lot de quatre cartouches couvertes de messages d’avertissement explicites quant à leur nature, dégageraient ; à présent ; une radiation faible. Puisque leur provenance a été identifiée d’Allemagne, elles reviendront au constructeur, assure le ministre ; avant de finir en Mauritanie, elles auraient appartenu et servi, longtemps à une société française, aujourd’hui disparue.
Sur le moment d’arrivée des lots en Mauritanie, le ministre cafouille, devant la précision du questionnement par le journaliste ; il confond les dates de sortie d’usine des produits, tous du milieu et de la fin des années 1960, avec leur introduction sur le territoire national.
L’affaire, en cours, ne manquera pas de redonner du crédit aux suspicions d’enfouissement de déchets nucléaires et hospitaliers, en provenance de l’étranger, dans le désert mauritanien ; ce négoce aussi rentable que criminel, expliquerait les fortunes fulgurantes de quelques fonctionnaires.
Source: Taqadoumy
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