Les mauritaniens se posent de plus en plus de questions sur le destin de leur pays et sur la sincérité de leurs hommes politiques notamment ceux qui tiennent en main le destin de la Mauritanie. Au lendemain de l’élection de Mohamed Ould Abdel Aziz, la communauté internationale en particulier la communauté des bailleurs de fonds attendait toujours de voir les choses se remettre en place rapidement après le coup d’état militaire contre un régime démocratiquement élu.
Les accords politiques de Dakar constituaient pour tous les acteurs politiques un cadre de concertation entre les différents protagonistes de la crise. C’est de ces accords que dépendait la suite du processus.
Chacun des camps en conflit devrait s’engager à respecter cette feuille de route décisive pour une solution de sortie de crise. Il n’aura fallu que le temps d’une élection pour que les choses retombent comme un soufflet. Le camp vainqueur aux élections entérine sa légalité sans plus se soucier de ce qui avait été signé auparavant. Ainsi les accords de Dakar sont morts.
L’opposition la compris sans avoir de moyens de faire autrement. Les bailleurs de fonds le savent mais ne veulent pas adresser une remontrance au régime en place. L’union européenne et la banque mondiale sont disposées à reprendre la coopération avec le pouvoir de Nouakchott tout en sachant que la crise n’est pas totalement réglée préférant ne pas s’ingérer dans les querelles internes de la Mauritanie.
Justement tant que ces antagonismes remontant à la période pré-électorale persistent l’ordre constitutionnel sera troublé par le refus des deux camps en conflit de mettre fin à leurs hostilités. Et pour cela un minimum de consensus doit être trouvé pour que cessent les tensions post -électorales provoquées par une reconnaissance non complète des résultats du scrutin de 2009 et le bocage de tout dialogue politique au sein de la classe politique.
Or, dans l’état actuel des choses la majorité n’est pas disposé à s’ouvrir à des discutions politiques mais à des concertations sur des questions de l’heure. En d’autres termes cela signifie que l’opposition veut faire de Mohamed Ould Abdel un interlocuteur direct avec lequel elle voudrait discuter de problèmes de fonds alors que ce dernier préfère faire de ses adversaires de simples.
Cheikh Tidiane Dia
Source: Le Rrénovateur
Les accords politiques de Dakar constituaient pour tous les acteurs politiques un cadre de concertation entre les différents protagonistes de la crise. C’est de ces accords que dépendait la suite du processus.
Chacun des camps en conflit devrait s’engager à respecter cette feuille de route décisive pour une solution de sortie de crise. Il n’aura fallu que le temps d’une élection pour que les choses retombent comme un soufflet. Le camp vainqueur aux élections entérine sa légalité sans plus se soucier de ce qui avait été signé auparavant. Ainsi les accords de Dakar sont morts.
L’opposition la compris sans avoir de moyens de faire autrement. Les bailleurs de fonds le savent mais ne veulent pas adresser une remontrance au régime en place. L’union européenne et la banque mondiale sont disposées à reprendre la coopération avec le pouvoir de Nouakchott tout en sachant que la crise n’est pas totalement réglée préférant ne pas s’ingérer dans les querelles internes de la Mauritanie.
Justement tant que ces antagonismes remontant à la période pré-électorale persistent l’ordre constitutionnel sera troublé par le refus des deux camps en conflit de mettre fin à leurs hostilités. Et pour cela un minimum de consensus doit être trouvé pour que cessent les tensions post -électorales provoquées par une reconnaissance non complète des résultats du scrutin de 2009 et le bocage de tout dialogue politique au sein de la classe politique.
Or, dans l’état actuel des choses la majorité n’est pas disposé à s’ouvrir à des discutions politiques mais à des concertations sur des questions de l’heure. En d’autres termes cela signifie que l’opposition veut faire de Mohamed Ould Abdel un interlocuteur direct avec lequel elle voudrait discuter de problèmes de fonds alors que ce dernier préfère faire de ses adversaires de simples.
Cheikh Tidiane Dia
Source: Le Rrénovateur
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