
Au jour de la clôture « officielle » du dossier des réfugiés fixé au 31 décembre 2009, la junte est dans l’incapacité totale de répondre à la question de savoir qui sont les « réfugiés », ni que comporte le terme de « réfugiés mauritaniens », ni pourquoi y avait-ils des « réfugiés », non moins encore, la junte ne veut se hasarder sur le terrain courageux de prendre en charge avec les partenaires associatifs et les organisations non gouvernementales le traitement de la question des réfugiés. L’annonce de la fin, ne répond pas aux interrogations de la Communauté des déportés, mauritaniens au Sénégal (CRMS), par exemple, qui en ce début de mois de janvier 2010, doutent aussi bien sur les méthodes du Haut Commissariat aux Réfugiés, comme de la seule bonne volonté de la junte sous l’égide du général putschiste Aziz.
Du côté de l’Organisation Contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie, le problème dit des réfugiés est un volet d’un magma massif de violations de droits de l’homme qui comporte tueries extrajudiciaires, esclavage, apartheid comme système d’Etat dans un pays à très large majorité Noire, déportations sur la base raciale. D’où la problématique même du concept de réfugié. Le terme de déporté est plus vrai, des points de vue théorique comme pratique, puisque en un moment de délire haineux, le régime arabo-berbère a voulu balayé toute présence noire en Mauritanie, d’après une planification cynique et impossible. D’abord s’attaquer aux Pulaar, Soninkés, Wolofs, ensuite balayé les Harratine. D’après le calcul des arabo-berbères adeptes du tout sauf Noir, Cela voulait dire : diviser momentanément pour mieux blanchir, in fine, définitivement !
Du côté de l’opposition, les représentants du RFD, de l'Union des forces de progrès (UFP), de l'Alliance pour la justice et la démocratie (AJD/MR), de Tawassoul et de HATEM, nous notons, au plus, un accompagnement de l’acte officiel d’enterrement de la question des déportés sans d’autre problématisation de leur départ forcé, de la non reconnaissance d’une large part de mauritaniens maintenus à l’extérieur par crainte de retour, et d’autres qui réclament leur retour et ne jouissent d’aucune garantie de la compensation juridique de trente ans d’inexistence dans d’autres pays d’Afrique noire et d’Europe. Tel fut à la base du plan d’arabisation : à défaut d’éliminer physiquement tous les Négro-mauritaniens, les disperser dans les autres pays d’Afrique noire et de par le monde !
Du côté de l’opposition, ses responsables n’ont pas réfléchi sur le terme de déportés qu’utilise le REVE 89/91 : Collectif des Déportés et Exilés des Evènements de 1989, au lieu de réfugiés qui signifieraient les victimes collatérales de deux forces en confrontation. Depuis la déclaration de janvier 2008, du RFD, qui fait de la question un volet du règlement du passif humanitaire, l’opposition se tait ! Le général ferait peur à ce point, hélas !
Par ailleurs, la situation conflictuelles des déportés qui sont retournés au pays, au regard du traitement que leur réserve l’Agence désigné à cette fin, l’ANAIR (Agence Nationale d’appui et d’Insertion des Réfugiés) n’encourage pas les candidats au retour. Nous craignons donc un circuit parallèle à celui de la junte qui ne peut mener qu’à l’insécurité général puisque les déportés ont en effet des revendications par rapport à leurs pertes dont d’autres ont bénéficié de manière trop illégitime.
Au moment où la junte déclare après le rapatriement du soixante-douzième contingent de personnes déportées de leurs terres de naissance, de leur patrie, pour partie les parents lynchés en plein ramadans, la junte ne prend pas la peine, et ne veut pas la prendre de considérer, pour refaire un semblant de vie impossible dans les camps abandonnés depuis belle lurette par l’assistance sénégalaise, même l’aide internationale, beaucoup se sont déplacés à travers les villes du Sénégal, du Mali, voire toute la sous-région occidentale du continent en attendant de voir des dirigeants qui auront le courage de poser la vérité de leurs déportation comme des animaux, une véritable chasse à l’homme et parcage hors de leur territoire national sous la houle d’une arabisation exclusive de la Mauritanie où les Noirs sont majoritaire, une tentative maléfique de la party des esclavagistes arabo-berbère, l’internationale arabo-berbère, de l’Irak de Saddam Hussein, aux nasséristes et baathistes égyptiens, marocains, et libyens.
La junte se veut au service de la misère croissante des pauvres, elle chantonne les vertus de la démocratie, la lutte contre la gabegie et l’’inégalité sociale criante à cause des détournements de fonds autorisés par les différents présidents successifs comme une manière de partage des biens publics entre les différentes tribus beïdanes. Elle est incapable de comprendre que la démocratie ne se fonde jamais sur l’injustice historique du génocide, l’esclavage, l’apartheid. L’utopie de sa prétention lui retourne en plein visage, puisque les différents régimes dont elle représente la continuité n’ont jamais compté sur la capacité de réaction d’un peuple qu’ils ont momentanément dispersé aux quatre vents du monde.
En déclarant la fin des contingents de réfugiés, d’exilés et de déportés Négro-mauritaniens plus exactement, la junte criminelle de Nouakchott ouvre le commencement de la fin de l’ouverture de tous les fronts de déportés et exilés aux quatre coins du monde. Tout ne fait que commencer, en ouvrant les autres dossiers pendants du passif humanitaire. A l’extérieur, les rescapés se demandent si la junte les considère comme des Mauritaniens et si elle les inclut dans sons dossier « clos » de la problématique des déportés, et chassés par force brutale et morale hors de la Mauritanie.
A l’intérieur du pays, les revenants des camps d’extinction se demandent si après trente ans de parcage comme bêtes immondes dans des camps de fortune, seront compensés par une tentative de récupération de terre à laquelle s’opposent, d’une part d’autres simples citoyens qui se croient légitimes sur ces terres, et d’autre part des arabo-berbères qui ont acquis des terres volées à l’aide d’une politique de beïdanisation de la propriété foncière en Mauritanie.
Courage : général Aziz tu te débrouilles vraiment mal, mais arrête de rêver. Faut que tu comprennes une fois pour toute, le message que tes criminels prédécesseurs n’ont pas compris. Toute arabisation exclusive de la Mauritanie est impossible. 1. La géographie et la démographie s’y opposent, en premier. 2. Toute arabisation exclusive des terres est impossible : les lois coutumières en vigueur depuis des millénaires ne prédestinent pas les arabo-berbères à l’accaparement de toute terre par la vertu de lois promulguées par d’autres arabo-berbères de haine de leur espèce. 3. Il est inenvisageable, toute exemption de jugement en règle des meurtriers, esclavagistes, et tortionnaires, par ailleurs.
M’bow Coumba / de la commission des Réfugiés de l’OCVIDH
Source: OCVIDH
Du côté de l’Organisation Contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie, le problème dit des réfugiés est un volet d’un magma massif de violations de droits de l’homme qui comporte tueries extrajudiciaires, esclavage, apartheid comme système d’Etat dans un pays à très large majorité Noire, déportations sur la base raciale. D’où la problématique même du concept de réfugié. Le terme de déporté est plus vrai, des points de vue théorique comme pratique, puisque en un moment de délire haineux, le régime arabo-berbère a voulu balayé toute présence noire en Mauritanie, d’après une planification cynique et impossible. D’abord s’attaquer aux Pulaar, Soninkés, Wolofs, ensuite balayé les Harratine. D’après le calcul des arabo-berbères adeptes du tout sauf Noir, Cela voulait dire : diviser momentanément pour mieux blanchir, in fine, définitivement !
Du côté de l’opposition, les représentants du RFD, de l'Union des forces de progrès (UFP), de l'Alliance pour la justice et la démocratie (AJD/MR), de Tawassoul et de HATEM, nous notons, au plus, un accompagnement de l’acte officiel d’enterrement de la question des déportés sans d’autre problématisation de leur départ forcé, de la non reconnaissance d’une large part de mauritaniens maintenus à l’extérieur par crainte de retour, et d’autres qui réclament leur retour et ne jouissent d’aucune garantie de la compensation juridique de trente ans d’inexistence dans d’autres pays d’Afrique noire et d’Europe. Tel fut à la base du plan d’arabisation : à défaut d’éliminer physiquement tous les Négro-mauritaniens, les disperser dans les autres pays d’Afrique noire et de par le monde !
Du côté de l’opposition, ses responsables n’ont pas réfléchi sur le terme de déportés qu’utilise le REVE 89/91 : Collectif des Déportés et Exilés des Evènements de 1989, au lieu de réfugiés qui signifieraient les victimes collatérales de deux forces en confrontation. Depuis la déclaration de janvier 2008, du RFD, qui fait de la question un volet du règlement du passif humanitaire, l’opposition se tait ! Le général ferait peur à ce point, hélas !
Par ailleurs, la situation conflictuelles des déportés qui sont retournés au pays, au regard du traitement que leur réserve l’Agence désigné à cette fin, l’ANAIR (Agence Nationale d’appui et d’Insertion des Réfugiés) n’encourage pas les candidats au retour. Nous craignons donc un circuit parallèle à celui de la junte qui ne peut mener qu’à l’insécurité général puisque les déportés ont en effet des revendications par rapport à leurs pertes dont d’autres ont bénéficié de manière trop illégitime.
Au moment où la junte déclare après le rapatriement du soixante-douzième contingent de personnes déportées de leurs terres de naissance, de leur patrie, pour partie les parents lynchés en plein ramadans, la junte ne prend pas la peine, et ne veut pas la prendre de considérer, pour refaire un semblant de vie impossible dans les camps abandonnés depuis belle lurette par l’assistance sénégalaise, même l’aide internationale, beaucoup se sont déplacés à travers les villes du Sénégal, du Mali, voire toute la sous-région occidentale du continent en attendant de voir des dirigeants qui auront le courage de poser la vérité de leurs déportation comme des animaux, une véritable chasse à l’homme et parcage hors de leur territoire national sous la houle d’une arabisation exclusive de la Mauritanie où les Noirs sont majoritaire, une tentative maléfique de la party des esclavagistes arabo-berbère, l’internationale arabo-berbère, de l’Irak de Saddam Hussein, aux nasséristes et baathistes égyptiens, marocains, et libyens.
La junte se veut au service de la misère croissante des pauvres, elle chantonne les vertus de la démocratie, la lutte contre la gabegie et l’’inégalité sociale criante à cause des détournements de fonds autorisés par les différents présidents successifs comme une manière de partage des biens publics entre les différentes tribus beïdanes. Elle est incapable de comprendre que la démocratie ne se fonde jamais sur l’injustice historique du génocide, l’esclavage, l’apartheid. L’utopie de sa prétention lui retourne en plein visage, puisque les différents régimes dont elle représente la continuité n’ont jamais compté sur la capacité de réaction d’un peuple qu’ils ont momentanément dispersé aux quatre vents du monde.
En déclarant la fin des contingents de réfugiés, d’exilés et de déportés Négro-mauritaniens plus exactement, la junte criminelle de Nouakchott ouvre le commencement de la fin de l’ouverture de tous les fronts de déportés et exilés aux quatre coins du monde. Tout ne fait que commencer, en ouvrant les autres dossiers pendants du passif humanitaire. A l’extérieur, les rescapés se demandent si la junte les considère comme des Mauritaniens et si elle les inclut dans sons dossier « clos » de la problématique des déportés, et chassés par force brutale et morale hors de la Mauritanie.
A l’intérieur du pays, les revenants des camps d’extinction se demandent si après trente ans de parcage comme bêtes immondes dans des camps de fortune, seront compensés par une tentative de récupération de terre à laquelle s’opposent, d’une part d’autres simples citoyens qui se croient légitimes sur ces terres, et d’autre part des arabo-berbères qui ont acquis des terres volées à l’aide d’une politique de beïdanisation de la propriété foncière en Mauritanie.
Courage : général Aziz tu te débrouilles vraiment mal, mais arrête de rêver. Faut que tu comprennes une fois pour toute, le message que tes criminels prédécesseurs n’ont pas compris. Toute arabisation exclusive de la Mauritanie est impossible. 1. La géographie et la démographie s’y opposent, en premier. 2. Toute arabisation exclusive des terres est impossible : les lois coutumières en vigueur depuis des millénaires ne prédestinent pas les arabo-berbères à l’accaparement de toute terre par la vertu de lois promulguées par d’autres arabo-berbères de haine de leur espèce. 3. Il est inenvisageable, toute exemption de jugement en règle des meurtriers, esclavagistes, et tortionnaires, par ailleurs.
M’bow Coumba / de la commission des Réfugiés de l’OCVIDH
Source: OCVIDH