Dans notre pays tout le monde se trouve aujourd'hui offusqué de la manière avec laquelle le Président Aziz s'attaque aux notables smacides et bien de gens se posent la question : mais pourquoi cela et pour quels objectifs ?
Cette situation est en effet contraire à toutes les valeurs morales que tout mauritanien porte en son for intérieur. Et ce pour plusieurs raisons dont la moindre est que Aziz doit tout ou presque aux Smacides. Absolument tout ! Et ceux qui connaissent son beau père et le rôle qu'il a joué dans toute sa carrière et même avant, lorsqu'il était élève officier au Maroc peuvent le confirmer sans ambages. Alors la question qui se pose est donc pourquoi tant d'ingratitude ?
Certains s'essayent à répondre : c'est la Politique ; et que le fait que les notables Smacides aient préféré soutenir Ould Daddah lors des dernières élections est l'explication de la situation que nous vivons aujourd'hui. Hélas, il faut être trop naïf pour accepter cette explication.
L'histoire des revirements dans les alliances électorales et politiques dans notre pays est suffisamment longue et bien connue pour apporter un démenti à cette hypothèse. Jamais une telle cause n'a produit un effet semblable à ce que nous vivons aujourd'hui. La réponse est donc ailleurs et il faut la rechercher de manière pertinente.
Parmi toutes les explications que tout esprit logique pourrait envisager, il y en a une qui nous semble la plus plausible ; et elle tient en quelques mots : Aziz exécute les ordres de son mentor de cousin. Celui qu'il vient de `'décorer'' ce 28 novembre avec la plus haute distinction possible ; et bien avant tous les Généraux et Colonels présents, admis eux à des décorations bien moindres.
Mais pourquoi ce cousin de mentor tient-il à démolir l'influence des Smacides ? La réponse ici devient plus convaincante : il veut faire `'Holdup sur ce pays'' et s'accaparer ses ressources. Et pour cela il faut absolument éliminer –l'un après l'autre- tous les concurrents du secteur privé.
Pour mettre à exécution ce plan diabolique, les commanditaires de cette sale besogne sont allés exhumer les archives de la BCM pour venir annoncer au peuple une trouvaille bien populiste. Et pourtant il s'agit d'un dossier que tous les initiés considèrent comme un secret de Polichinelle et pour lequel l'Etat avait déjà tranché il y a quelques années. Dieu pardonne le passé !
Cette décision d'amnistie tacite est la seule que tout Gouvernement responsable, et désireux d'inaugurer une ère de bonne gouvernance et de moralisation de la gestion publique, se devait de prendre comme en témoignent les exemples multiples issus de l'expérience de bien de pays dans ce monde.
Toute autre démarche inquisitrice et rétroactive équivaut à ouvrir `'la boîte de Pandore'' ; surtout dans un pays comme la Mauritanie où la gestion des affaires publiques a toujours été pleine de corruption et de pratiques illicites. Tout le monde ici se connaît et les cas de détournements des deniers publics –d'une manière ou d'une autre- sont tout simplement innombrables. Il y en a dans toutes les tribus et dans toutes les régions du pays.
Vouloir dire à des populations naïves que seuls les cousins de Ould Taya ont eu à pratiquer la corruption relève du mensonge et de la mauvaise foi la plus totale. Certains me disent même qu'elle procède d'un complexe d'infériorité incurable. Soulignons ici ce que certains souhaitent que tout le monde oublie : l'influence économique des Smacides était bien là avant l'arrivé de Maaouya au Pouvoir. Parmi les lecteurs, il y en a certainement qui se rappellent le journal de RFI dans l'après-midi du 12/12/1984 où le présentateur disait que l'homme qui venait de faire coup d'Etat en Mauritanie est issu de la tribu des Smacides ; une tribu florissante, avait ajouté le journaliste.
Il est d'ailleurs utile de noter ici que les dossiers actuellement exhibés sont loin d'être si louches que ça ! Pour l'essentiel, il s'agit selon les connaisseurs honnêtes de subventions accordées dans le cadre d'une politique agricole volontariste adoptée par le Gouvernement de l'époque. Eh oui, la Mauritanie avait des Gouvernements bien avant celui-actuel ; elle avait aussi des Chefs d'Etat. Et les décisions de ces Autorités devaient être exécutées ….un peu comme aujourd'hui !
Il est dangereux pour la pérennité de notre Etat et la cohésion de notre pays de laisser croire à des esprits naïfs -et à d'autres aigris- que l'on vient d'avoir pour la première fois un Chef d'Etat dont l'autorité doit être respectée. Et que avant, on était dans un espace de non-Etat dont les décisions sont sujettes à révision par la volonté du prince actuel.
Comme on le voit la situation est aussi complexe que dangereuse, car les agissements du Prince actuel sont tout simplement hasardeux et destructeurs de la notion d'Etat. Et personne ne peut prédire qui va en sortir gagnant à moyen terme. Car la seule vraie réponse c'est : personne !
L'auteur de ces lignes avoue ne pas détenir la vérité, mais il lui incombait de faire l'effort de la rechercher en sollicitant ses méninges, et ce dans le but unique d'éclairer ses concitoyens sur les enjeux d'une affaire qui risque d'avoir des conséquences néfastes sur la bonne marche du pays.
Source:ali_chems@yahoo.com
Cette situation est en effet contraire à toutes les valeurs morales que tout mauritanien porte en son for intérieur. Et ce pour plusieurs raisons dont la moindre est que Aziz doit tout ou presque aux Smacides. Absolument tout ! Et ceux qui connaissent son beau père et le rôle qu'il a joué dans toute sa carrière et même avant, lorsqu'il était élève officier au Maroc peuvent le confirmer sans ambages. Alors la question qui se pose est donc pourquoi tant d'ingratitude ?
Certains s'essayent à répondre : c'est la Politique ; et que le fait que les notables Smacides aient préféré soutenir Ould Daddah lors des dernières élections est l'explication de la situation que nous vivons aujourd'hui. Hélas, il faut être trop naïf pour accepter cette explication.
L'histoire des revirements dans les alliances électorales et politiques dans notre pays est suffisamment longue et bien connue pour apporter un démenti à cette hypothèse. Jamais une telle cause n'a produit un effet semblable à ce que nous vivons aujourd'hui. La réponse est donc ailleurs et il faut la rechercher de manière pertinente.
Parmi toutes les explications que tout esprit logique pourrait envisager, il y en a une qui nous semble la plus plausible ; et elle tient en quelques mots : Aziz exécute les ordres de son mentor de cousin. Celui qu'il vient de `'décorer'' ce 28 novembre avec la plus haute distinction possible ; et bien avant tous les Généraux et Colonels présents, admis eux à des décorations bien moindres.
Mais pourquoi ce cousin de mentor tient-il à démolir l'influence des Smacides ? La réponse ici devient plus convaincante : il veut faire `'Holdup sur ce pays'' et s'accaparer ses ressources. Et pour cela il faut absolument éliminer –l'un après l'autre- tous les concurrents du secteur privé.
Pour mettre à exécution ce plan diabolique, les commanditaires de cette sale besogne sont allés exhumer les archives de la BCM pour venir annoncer au peuple une trouvaille bien populiste. Et pourtant il s'agit d'un dossier que tous les initiés considèrent comme un secret de Polichinelle et pour lequel l'Etat avait déjà tranché il y a quelques années. Dieu pardonne le passé !
Cette décision d'amnistie tacite est la seule que tout Gouvernement responsable, et désireux d'inaugurer une ère de bonne gouvernance et de moralisation de la gestion publique, se devait de prendre comme en témoignent les exemples multiples issus de l'expérience de bien de pays dans ce monde.
Toute autre démarche inquisitrice et rétroactive équivaut à ouvrir `'la boîte de Pandore'' ; surtout dans un pays comme la Mauritanie où la gestion des affaires publiques a toujours été pleine de corruption et de pratiques illicites. Tout le monde ici se connaît et les cas de détournements des deniers publics –d'une manière ou d'une autre- sont tout simplement innombrables. Il y en a dans toutes les tribus et dans toutes les régions du pays.
Vouloir dire à des populations naïves que seuls les cousins de Ould Taya ont eu à pratiquer la corruption relève du mensonge et de la mauvaise foi la plus totale. Certains me disent même qu'elle procède d'un complexe d'infériorité incurable. Soulignons ici ce que certains souhaitent que tout le monde oublie : l'influence économique des Smacides était bien là avant l'arrivé de Maaouya au Pouvoir. Parmi les lecteurs, il y en a certainement qui se rappellent le journal de RFI dans l'après-midi du 12/12/1984 où le présentateur disait que l'homme qui venait de faire coup d'Etat en Mauritanie est issu de la tribu des Smacides ; une tribu florissante, avait ajouté le journaliste.
Il est d'ailleurs utile de noter ici que les dossiers actuellement exhibés sont loin d'être si louches que ça ! Pour l'essentiel, il s'agit selon les connaisseurs honnêtes de subventions accordées dans le cadre d'une politique agricole volontariste adoptée par le Gouvernement de l'époque. Eh oui, la Mauritanie avait des Gouvernements bien avant celui-actuel ; elle avait aussi des Chefs d'Etat. Et les décisions de ces Autorités devaient être exécutées ….un peu comme aujourd'hui !
Il est dangereux pour la pérennité de notre Etat et la cohésion de notre pays de laisser croire à des esprits naïfs -et à d'autres aigris- que l'on vient d'avoir pour la première fois un Chef d'Etat dont l'autorité doit être respectée. Et que avant, on était dans un espace de non-Etat dont les décisions sont sujettes à révision par la volonté du prince actuel.
Comme on le voit la situation est aussi complexe que dangereuse, car les agissements du Prince actuel sont tout simplement hasardeux et destructeurs de la notion d'Etat. Et personne ne peut prédire qui va en sortir gagnant à moyen terme. Car la seule vraie réponse c'est : personne !
L'auteur de ces lignes avoue ne pas détenir la vérité, mais il lui incombait de faire l'effort de la rechercher en sollicitant ses méninges, et ce dans le but unique d'éclairer ses concitoyens sur les enjeux d'une affaire qui risque d'avoir des conséquences néfastes sur la bonne marche du pays.
Source:ali_chems@yahoo.com
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