
A la surface de la majorité tout est calme mais ce n'est qu'une apparence car, en dessous, la grogne sourde s'amplifie. Les portefeuilles du gouvernement de récompense ont été distribués avec parcimonie. C'est, du moins, ce qu'estime une partie du camp du Président, au point de le confier à ce dernier, lequel y apportera un début de réponse.
L'Union pour la démocratie et le progrès (UDP) est le parti qui s'en sort le mieux. Avec ses deux députés, cette formation obtient trois portefeuilles dont celui des affaires étrangères confié à sa présidente, la députée Naha Mint Mouknass. Comparativement, le Parti républicain démocratique pour le renouveau (PRDR), présidé par le député Ghrini Ould Mohamed Vall ne décroche qu'un seul ministère, alors qu'il aligne sept élus à l'Assemblée nationale.
Selon une source de la majorité favorable à Ould Abdel Aziz, ce dernier, désireux d’éviter une éventuelle fronde parlementaire, a entamé une série de consultations afin de rassurer les éventuelles têtes de pont du mouvement revendicatif. Le Président tient à les rassurer sur le caractère "provisoire" de l'actuel gouvernement.
Ould Abdel Aziz serait même allé jusqu'à évoquer, devant l'un de ses visiteurs, la possibilité d'une dissolution de l'Assemblée nationale avant la fin de l'année, ouvrant la porte à une nouvelle équipe, dont le dosage respecterait scrupuleusement le résultat des urnes.
La question d'une législative anticipée divise les députés. Certains y sont carrément hostiles, n'étant pas certains de retrouver leurs sièges mais d'autres y voient, en revanche, le seul moyen légal de se débarrasser de Messaoud Ould Boulkheïr, l'actuel président de la chambre basse et leader charismatique du mouvement anti-putsch.
Source: Taqadoumy
L'Union pour la démocratie et le progrès (UDP) est le parti qui s'en sort le mieux. Avec ses deux députés, cette formation obtient trois portefeuilles dont celui des affaires étrangères confié à sa présidente, la députée Naha Mint Mouknass. Comparativement, le Parti républicain démocratique pour le renouveau (PRDR), présidé par le député Ghrini Ould Mohamed Vall ne décroche qu'un seul ministère, alors qu'il aligne sept élus à l'Assemblée nationale.
Selon une source de la majorité favorable à Ould Abdel Aziz, ce dernier, désireux d’éviter une éventuelle fronde parlementaire, a entamé une série de consultations afin de rassurer les éventuelles têtes de pont du mouvement revendicatif. Le Président tient à les rassurer sur le caractère "provisoire" de l'actuel gouvernement.
Ould Abdel Aziz serait même allé jusqu'à évoquer, devant l'un de ses visiteurs, la possibilité d'une dissolution de l'Assemblée nationale avant la fin de l'année, ouvrant la porte à une nouvelle équipe, dont le dosage respecterait scrupuleusement le résultat des urnes.
La question d'une législative anticipée divise les députés. Certains y sont carrément hostiles, n'étant pas certains de retrouver leurs sièges mais d'autres y voient, en revanche, le seul moyen légal de se débarrasser de Messaoud Ould Boulkheïr, l'actuel président de la chambre basse et leader charismatique du mouvement anti-putsch.
Source: Taqadoumy