Lors de sa récente visite de la TVM, le président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz, a invité les médias publics à s’ouvrir à l’opposition, aux syndicalistes, à toutes les sensibilités et à l’opinion publique, afin de donner un aperçu global et objectif de l’ensemble des questions touchant l’intérêt national, au lieu de se cantonner dans leur rôle a minima de relais des institutions publiques.
Quand il n’en est l’appareil d’inquisition, les éditoriaux de l’AMI servant de verdict sans appel, impitoyable pour ceux qui osent s’en prendre au régime en place. En fait d’ouverture, c’est à une véritable réaction épidermique que l’on assiste.
Après, le châtiment infligé à la pauvre présentatrice de l’émission Wejhen Li Wejh, qui a eu l’outrecuidance de privilégier le traitement objectif de l’information, plutôt que le suivisme, à la demande expresse du ministre de la santé (elle a été virée), c’est au tour de l’AMI de renouer avec ses anciennes méthodes, que le tout nouveau directeur promet pourtant de bannir.
Dans son compte rendu du meeting de l’opposition, samedi dernier, il n’est fait mention que des passages "tolérables" aux yeux d’un pouvoir qui tient à ne pas se faire le relais de l’adversaire.
Il n’y est nulle part question des vives critiques de l’opposition et de ses demandes répétées de démission de Aziz. La TVM se permet de censurer sans autre forme de procès la dernière édition du Club de la Presse, à cause de l’intervention de notre confrère Kissima Diagana, au sujet de la polémique sur la langue arabe.
Un acte condamnable et préjudiciable à la liberté d’expression, foulée au pied avec autant de facilité et en toute impunité par les ciseaux prompts de la TVM. C’est clair, l’ouverture des médias publics n’est qu’un slogan creux désincarné et improbable.
Yakh
Source: Le Rénovateur Quotidien
Quand il n’en est l’appareil d’inquisition, les éditoriaux de l’AMI servant de verdict sans appel, impitoyable pour ceux qui osent s’en prendre au régime en place. En fait d’ouverture, c’est à une véritable réaction épidermique que l’on assiste.
Après, le châtiment infligé à la pauvre présentatrice de l’émission Wejhen Li Wejh, qui a eu l’outrecuidance de privilégier le traitement objectif de l’information, plutôt que le suivisme, à la demande expresse du ministre de la santé (elle a été virée), c’est au tour de l’AMI de renouer avec ses anciennes méthodes, que le tout nouveau directeur promet pourtant de bannir.
Dans son compte rendu du meeting de l’opposition, samedi dernier, il n’est fait mention que des passages "tolérables" aux yeux d’un pouvoir qui tient à ne pas se faire le relais de l’adversaire.
Il n’y est nulle part question des vives critiques de l’opposition et de ses demandes répétées de démission de Aziz. La TVM se permet de censurer sans autre forme de procès la dernière édition du Club de la Presse, à cause de l’intervention de notre confrère Kissima Diagana, au sujet de la polémique sur la langue arabe.
Un acte condamnable et préjudiciable à la liberté d’expression, foulée au pied avec autant de facilité et en toute impunité par les ciseaux prompts de la TVM. C’est clair, l’ouverture des médias publics n’est qu’un slogan creux désincarné et improbable.
Yakh
Source: Le Rénovateur Quotidien
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