
Oumoulkheiry Mint Yarba, est née vers 1965 à Guelb Heboul dans la wilaya de l’Adrar (Mauritanie). Elle a six enfants, elle ne s’est jamais mariée, elle n’a jamais eu de papiers d’état civil, Ses enfants aussi. Elle n’a jamais fait l’école (ni coranique, ni moderne), elle a toujours travaillé dur pour les autres, elle n’a jamais été payé… « J’étais chez Ehel Boulemsak de Smamna, une fraction des Oulad Ghaylane. J’étais esclave de la famille d’Abdallahi Ould Boulemsak, et dépendais, de son plus jeune fils, Mohamed Ould Abdallahi » a témoigné Oumoulkheiry, jeudi 03 mars au siège du FONADH à Nouakchott. Oumoulkheiry a été récupérée par l’ong SOS Esclaves. Elle est à Nouakchott, elle est passée devant le procureur de la République pour se plaindre.
Oumoulkheir a été libérée, mais sa fille, Selekha, était restée en « captivité au mains d’un ex colonel de la gendarmerie mauritanienne. » La fille a elle aussi été libérée. Dans une note d’information publique datée du 22 mars 2010, le president de Sos Esclaves, Boubacar Ould Messoud, retrace les différentes perepeties de l’histoire de Oumoulkheiry et de sa fille. Une histoire de « spoliation de biens, d’abus sexuels, de travail de mineurs, de mariage forcé… » Lire extraits de la note.
Note d’information publique
Esclaves en 2010 : Et ça continue !!!
Moubarak Ould Mahmoud notre coordinateur en Adrar et moi-même avons accompagné Moulkheir et son frère ainé M’Bareck pour poser son problème au Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. Ce dernier nous a reçus le 18 février 2010 dans son bureau. Ainsi, il a pu entendre de la bouche de Moulkeïr le calvaire qu’elle a connu sa vie durant, chez ses maîtres Ehel Boulemsak et ce qu’elle a continué à subir même après que la gendarmerie l’a soustraite à leur joug ; elle a décrit le travail forcé, la violence physique et symbolique infligées, selon elle, par le colonel de gendarmerie à la retraite, Vouyah Ould Mayouf en personne. (…)
Le 8 février, notre représentant à Atar nous informe que Moulkheïr a refusé, la veille, d’accompagner le Colonel Vouyah Ould Mayouf, « son maître », venu la prendre pour la faire travailler, comme à l’accoutumée, sans rémunération et sous la contrainte. Pour ce, il est allé, en l’absence de Moulkheir, enlever ses filles en otage, persuadé qu’elle les suivrait. Or, Moulkheir a choisi d’aller enfin se plaindre et en informa son frère M’Bareck. Saisis de la situation par ce dernier, les éléments de SOS Esclaves résidents à El Aïn se rendent auprès de la victime; l’un d’eux, Mohamed Ould Souélim, rejoint par Ahmed Ould Khaïrallah, l’accompagne à la commune ; le préfet d’Atar s’implique aussitôt et fait appel à la gendarmerie ; en début d’après midi, des hommes en uniforme embarquent Moulkheir dans leur véhicule.
Parallèlement à l’accompagnement de Moulkheir sur place, j’ai moi-même obtenu une audience avec le ministre de l’intérieur et de la décentralisation qui m’a reçu le 8 février. Informé de la situation, le ministre a immédiatement saisi le Wali pour enquête et compte-rendu.
Enfin, engagés par leur hiérarchie, les gendarmes sont venus prendre Moulkheir dans leur voiture avec Ahmed Ould Khaïrallah et Mbarek Ould Mahmoud, de la maison où elle était hébergée et les ont déposés au poste de Rass Tarf. Quelques instant plus tard, le commandant de la brigade d’Atar arrive, avec, dans sa voiture, deux autres esclaves femmes, des fillettes, en l’occurrence Fatma dite Kounadi et M’Barka, suivies d’une autre voiture conduite par Vouyah Ould Mayouf ; à ses cotés apparaissent Selek’ha et le berger dénommé Mboïrik Ould Limam.
Selon Selek’ha, Vouyah la présente toujours comme l’épouse de l’esclave berger mais disposerait d’elle à sa guise.
(…)
Ainsi, suivra une déclaration stigmatisant l’exploitation subie par Moulkheir et ses enfants et le comportement inavouable de Vouyah envers eux. Par ce document, Mbareck et notre antenne d’Atar, réclament, de retourner à sa mère, Selek’ha, une enfant mineur, âgée vraisemblablement, comme elle le dit, au plus de 15 ans et point de 18 ans comme le claironnent ceux qui veulent la faire passer pour adulte, responsable de « ses actes ».
Aujourd’hui, Selek’ha est parmi nous, à Nouakchott, depuis le 11 mars ; c’est une enfant, abusée.
L’ensemble des faits énumérés plus hauts ont été rapportés, séance tenante, au Ministre, Mohamed Ould Boïlil, lequel, visiblement, était très affligé par le récit de Moulkheir.
En réponse à Moulkheir, il a tenue à la rassurer : elle n’est plus l’esclave de personne, l’esclavage est effectivement aboli et incriminé par une loi.
Sur les différents points évoqués par la femme victime, notamment la situation de servitude vécue, la violence et la torture subies, l’usurpation de ses biens, le travail forcé auquel elle était soumise, elle et ses enfants, la séquestration de sa fille aînée Selek’ha, le Ministre ne se prononcera que sur ce dernier point.
Selon lui, celle-ci serait en situation maritale et il s’empresse de le vérifier, immédiatement, par téléphone, auprès du Wali de l’Adrar auquel il demanda si, effectivement, Selek’ha est mariée et depuis quand.
A l’adresse de Moulkeïr, il ajoute : Dans la mesure où sa fille n’est pas en ménage, il va la faire chercher pour la lui remettre ; en revanche, si l’inverse se présente, il ne pourrait rien faire car incompétent à rompre ce genre de lien, au contraire des tribunaux.
Il précise son intention de saisir le Commissaire aux Droits de l’homme à l’Action Humanitaire et aux relations avec la Société Civile afin d’obtenir, pour Moulkheïr, une aide et une assistance substantielles.
Il s’engage, enfin, à rester en relation téléphonique avec Boubacar Messaoud, Président de SOS Esclaves Mauritanie.
- Le 21 février aux environs de 14 heures, il m’a téléphoné pour m’annoncer qu’il a reçu dans un rapport qui est devant lui, la confirmation du mariage de la fille avec un berger ; l’union remonte à une semaine ou un peu plus !!!!
(…)
Le cas de Selek’ha
Aujourd’hui, Selekhha profitant, nous révèle-t-elle, de l’absence de Vouyah parti en voyage, a pu tromper la vigilance de la personne qui veillait sur elle et contacté nos éléments ; ces derniers l’ont mise dans une voiture pour Nouakchott où elle est venue rejoindre sa mère.
Elle est parmi nous, nous pouvons affirmer que c’est une enfant.
Selekha, la fille ainée de Moulkheir, a vécu deux ans dans la famille de Mohamed Lemine Ould Abdel Jelil Ould Kleïb, un gendarme à la retraite dit-elle; elle a été ainsi séparée de sa mère et accompagnait sa maitresse Khdeïja Mint Abdallahi Ould Boulemsak, épouse de Mohamed Lemine, pour la servir en qualité de domestique (ménage, lessive, commissions variées) ,sans aucun salaire, bien entendu.
Ceux-ci ne l’ont pas inscrite à l’école ; ils lui ont appris par cœur quelques versets de Coran qu’elle ne récite pas très bien ; elle ne sait ni lire ni écrire.
Au même moment où la gendarmerie a séparé Moulkheir des Ehel Boulemsack, quelqu'un est venu, en pleine nuit, prendre Selek’ha pour la déposer, à Yaghrev, auprès de sa mère.
Depuis 2008, Selek’ha est exploitée par Vouyah ould Mayouf ; au départ, il lui promettrait un salaire de 15 000 UM, selon elle effectivement versé le premier mois ; depuis, il ne lui aurait jamais plus donné aucun sou, pendant prés de deux ans.
Elle a subi toutes les humiliations ; comme sa mère et ses petites sœurs, elle a été battue
Elle affirme avoir été violée par Vouyah, tout le long de ces deux années. Toutes sortes manipulation auraient été menées, par lui, pour masquer son forfait : en 2009, quand Selek’ha s’est avérée enceinte de lui, il a voulu la donner en mariage à un berger du nom de Youba, Hartani des Lechiakh mais celui-ci s’est rendu compte de son état et a refusé. Après le refus de Youba de rentrer dans son jeu, Vouyah a tout simplement mis Selek’ha et sa mère dans la caisse de son véhicule Pick up pour les conduire, en pleine nature, durant plus d’une heure de cascades et d’acrobaties ; selon Moulkheir, l’avortement de Selek’ha à l’hopital d’Atar résulte de cet acte prémédité.
Selon Selek’ha, Vouyah n’a jamais cessé d’abuser d’elle et cette nouvelle affaire de mariage a servi de prétexte pour ne pas la remettre à sa mère par la gendarmerie avec les autres enfants.
Pour Selek’ha, enfin venue à Nouakchott rejoindre sa mère le 11 mars, le mariage dont Vouyah, les gendarmes et le Ministre semblent tant tenir compte n’a été contracté que sept jours plus tard.
(…)
Interrogées, les autres filles Mbarka (environ 12 ans) et Fatma dite Kounadi (environ 10 ans) affirment que Vouyah a abusé d’elles. Sa préférée serait Kounadi car de teint clair comme Selek’ha.
(…)
A la lecture des déclarations de Selek’ha et des deux autres filles de Moulkheïr, il apparait qu’elles ont été victimes de :
-spoliation de biens (les chèvres de Moulkheir)
-pratique de travail forcé ;
-travail d’enfants ;
-non inscription à l’école ;
-abus sexuels sur enfants mineurs ;
-mariage forcé.
Boubacar Messaoud Président de SOS-Esclaves
Nouakchott le 22 mars 2010
Source: Quotidien Nouakchott
Oumoulkheir a été libérée, mais sa fille, Selekha, était restée en « captivité au mains d’un ex colonel de la gendarmerie mauritanienne. » La fille a elle aussi été libérée. Dans une note d’information publique datée du 22 mars 2010, le president de Sos Esclaves, Boubacar Ould Messoud, retrace les différentes perepeties de l’histoire de Oumoulkheiry et de sa fille. Une histoire de « spoliation de biens, d’abus sexuels, de travail de mineurs, de mariage forcé… » Lire extraits de la note.
Note d’information publique
Esclaves en 2010 : Et ça continue !!!
Moubarak Ould Mahmoud notre coordinateur en Adrar et moi-même avons accompagné Moulkheir et son frère ainé M’Bareck pour poser son problème au Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. Ce dernier nous a reçus le 18 février 2010 dans son bureau. Ainsi, il a pu entendre de la bouche de Moulkeïr le calvaire qu’elle a connu sa vie durant, chez ses maîtres Ehel Boulemsak et ce qu’elle a continué à subir même après que la gendarmerie l’a soustraite à leur joug ; elle a décrit le travail forcé, la violence physique et symbolique infligées, selon elle, par le colonel de gendarmerie à la retraite, Vouyah Ould Mayouf en personne. (…)
Le 8 février, notre représentant à Atar nous informe que Moulkheïr a refusé, la veille, d’accompagner le Colonel Vouyah Ould Mayouf, « son maître », venu la prendre pour la faire travailler, comme à l’accoutumée, sans rémunération et sous la contrainte. Pour ce, il est allé, en l’absence de Moulkheir, enlever ses filles en otage, persuadé qu’elle les suivrait. Or, Moulkheir a choisi d’aller enfin se plaindre et en informa son frère M’Bareck. Saisis de la situation par ce dernier, les éléments de SOS Esclaves résidents à El Aïn se rendent auprès de la victime; l’un d’eux, Mohamed Ould Souélim, rejoint par Ahmed Ould Khaïrallah, l’accompagne à la commune ; le préfet d’Atar s’implique aussitôt et fait appel à la gendarmerie ; en début d’après midi, des hommes en uniforme embarquent Moulkheir dans leur véhicule.
Parallèlement à l’accompagnement de Moulkheir sur place, j’ai moi-même obtenu une audience avec le ministre de l’intérieur et de la décentralisation qui m’a reçu le 8 février. Informé de la situation, le ministre a immédiatement saisi le Wali pour enquête et compte-rendu.
Enfin, engagés par leur hiérarchie, les gendarmes sont venus prendre Moulkheir dans leur voiture avec Ahmed Ould Khaïrallah et Mbarek Ould Mahmoud, de la maison où elle était hébergée et les ont déposés au poste de Rass Tarf. Quelques instant plus tard, le commandant de la brigade d’Atar arrive, avec, dans sa voiture, deux autres esclaves femmes, des fillettes, en l’occurrence Fatma dite Kounadi et M’Barka, suivies d’une autre voiture conduite par Vouyah Ould Mayouf ; à ses cotés apparaissent Selek’ha et le berger dénommé Mboïrik Ould Limam.
Selon Selek’ha, Vouyah la présente toujours comme l’épouse de l’esclave berger mais disposerait d’elle à sa guise.
(…)
Ainsi, suivra une déclaration stigmatisant l’exploitation subie par Moulkheir et ses enfants et le comportement inavouable de Vouyah envers eux. Par ce document, Mbareck et notre antenne d’Atar, réclament, de retourner à sa mère, Selek’ha, une enfant mineur, âgée vraisemblablement, comme elle le dit, au plus de 15 ans et point de 18 ans comme le claironnent ceux qui veulent la faire passer pour adulte, responsable de « ses actes ».
Aujourd’hui, Selek’ha est parmi nous, à Nouakchott, depuis le 11 mars ; c’est une enfant, abusée.
L’ensemble des faits énumérés plus hauts ont été rapportés, séance tenante, au Ministre, Mohamed Ould Boïlil, lequel, visiblement, était très affligé par le récit de Moulkheir.
En réponse à Moulkheir, il a tenue à la rassurer : elle n’est plus l’esclave de personne, l’esclavage est effectivement aboli et incriminé par une loi.
Sur les différents points évoqués par la femme victime, notamment la situation de servitude vécue, la violence et la torture subies, l’usurpation de ses biens, le travail forcé auquel elle était soumise, elle et ses enfants, la séquestration de sa fille aînée Selek’ha, le Ministre ne se prononcera que sur ce dernier point.
Selon lui, celle-ci serait en situation maritale et il s’empresse de le vérifier, immédiatement, par téléphone, auprès du Wali de l’Adrar auquel il demanda si, effectivement, Selek’ha est mariée et depuis quand.
A l’adresse de Moulkeïr, il ajoute : Dans la mesure où sa fille n’est pas en ménage, il va la faire chercher pour la lui remettre ; en revanche, si l’inverse se présente, il ne pourrait rien faire car incompétent à rompre ce genre de lien, au contraire des tribunaux.
Il précise son intention de saisir le Commissaire aux Droits de l’homme à l’Action Humanitaire et aux relations avec la Société Civile afin d’obtenir, pour Moulkheïr, une aide et une assistance substantielles.
Il s’engage, enfin, à rester en relation téléphonique avec Boubacar Messaoud, Président de SOS Esclaves Mauritanie.
- Le 21 février aux environs de 14 heures, il m’a téléphoné pour m’annoncer qu’il a reçu dans un rapport qui est devant lui, la confirmation du mariage de la fille avec un berger ; l’union remonte à une semaine ou un peu plus !!!!
(…)
Le cas de Selek’ha
Aujourd’hui, Selekhha profitant, nous révèle-t-elle, de l’absence de Vouyah parti en voyage, a pu tromper la vigilance de la personne qui veillait sur elle et contacté nos éléments ; ces derniers l’ont mise dans une voiture pour Nouakchott où elle est venue rejoindre sa mère.
Elle est parmi nous, nous pouvons affirmer que c’est une enfant.
Selekha, la fille ainée de Moulkheir, a vécu deux ans dans la famille de Mohamed Lemine Ould Abdel Jelil Ould Kleïb, un gendarme à la retraite dit-elle; elle a été ainsi séparée de sa mère et accompagnait sa maitresse Khdeïja Mint Abdallahi Ould Boulemsak, épouse de Mohamed Lemine, pour la servir en qualité de domestique (ménage, lessive, commissions variées) ,sans aucun salaire, bien entendu.
Ceux-ci ne l’ont pas inscrite à l’école ; ils lui ont appris par cœur quelques versets de Coran qu’elle ne récite pas très bien ; elle ne sait ni lire ni écrire.
Au même moment où la gendarmerie a séparé Moulkheir des Ehel Boulemsack, quelqu'un est venu, en pleine nuit, prendre Selek’ha pour la déposer, à Yaghrev, auprès de sa mère.
Depuis 2008, Selek’ha est exploitée par Vouyah ould Mayouf ; au départ, il lui promettrait un salaire de 15 000 UM, selon elle effectivement versé le premier mois ; depuis, il ne lui aurait jamais plus donné aucun sou, pendant prés de deux ans.
Elle a subi toutes les humiliations ; comme sa mère et ses petites sœurs, elle a été battue
Elle affirme avoir été violée par Vouyah, tout le long de ces deux années. Toutes sortes manipulation auraient été menées, par lui, pour masquer son forfait : en 2009, quand Selek’ha s’est avérée enceinte de lui, il a voulu la donner en mariage à un berger du nom de Youba, Hartani des Lechiakh mais celui-ci s’est rendu compte de son état et a refusé. Après le refus de Youba de rentrer dans son jeu, Vouyah a tout simplement mis Selek’ha et sa mère dans la caisse de son véhicule Pick up pour les conduire, en pleine nature, durant plus d’une heure de cascades et d’acrobaties ; selon Moulkheir, l’avortement de Selek’ha à l’hopital d’Atar résulte de cet acte prémédité.
Selon Selek’ha, Vouyah n’a jamais cessé d’abuser d’elle et cette nouvelle affaire de mariage a servi de prétexte pour ne pas la remettre à sa mère par la gendarmerie avec les autres enfants.
Pour Selek’ha, enfin venue à Nouakchott rejoindre sa mère le 11 mars, le mariage dont Vouyah, les gendarmes et le Ministre semblent tant tenir compte n’a été contracté que sept jours plus tard.
(…)
Interrogées, les autres filles Mbarka (environ 12 ans) et Fatma dite Kounadi (environ 10 ans) affirment que Vouyah a abusé d’elles. Sa préférée serait Kounadi car de teint clair comme Selek’ha.
(…)
A la lecture des déclarations de Selek’ha et des deux autres filles de Moulkheïr, il apparait qu’elles ont été victimes de :
-spoliation de biens (les chèvres de Moulkheir)
-pratique de travail forcé ;
-travail d’enfants ;
-non inscription à l’école ;
-abus sexuels sur enfants mineurs ;
-mariage forcé.
Boubacar Messaoud Président de SOS-Esclaves
Nouakchott le 22 mars 2010
Source: Quotidien Nouakchott