Nouadhibou a été cette semaine un terrain de lutte politique où la coordination des forces de l’opposition et l’UPR se sont livrées à un combat farouche pour le contrôle de l’ascendance politique dans cette ville connue pour sa fronde légendaire. Deux meetings ont été concomitamment organisés par l’opposition et par la majorité donnant lieu à des offensives et contre –offensives verbales nourries d’une logomachie outrepassant les limites de la bienséance politique. L’opposition qui avait annoncé quelques jours auparavant qu’elle poursuivait sa lutte pour pousser le président Mohamed Ould Abdel Aziz à quitter son fauteuil par la voie de la « vindicte populaire légale » n’a pas eu une bonne marge de manœuvre pour tenir comme elle le souhaitait son méga-meeting. L’UPR n’a pas donné à ses adversaires cette occasion d’occuper seul le terrain. A son tour elle répliqua par un meeting de clôture de sa campagne d’implantation en mobilisant à ses côtés tous les moyens y compris ceux de l’administration pour mettre l’opposition hors de l’état de nuire. Les accusations ont fusé de tous les côtés. D’une part la COD dénonce les agissements des autorités locales notamment l’ingérence du Wali dans « les affaires politiques » des partis en prenant selon elle, fait et cause en faveur de la majorité. Ce que l’UPR a qualifié de fuite en avant et d’aveux d’échec de l’opposition dans sa détermination à contre- carrer le travail du parti de la majorité lequel se glorifie d’avoir reconquis le terrain politique et entend démonter la puissance de sa machine à la veille de son congrès qui se tiendra à la fin du mois de mai .
D’un meeting à un autre
L’opposition qui a eu du mal à rassembler ses troupes en raison des « barricades » imposées à ses militants par les consignes du Wali, sur les voies menant à la place du meeting a fait de son mieux pour tenir ses promesses de s’adresser à ses milliers de fidèles venus de tous les endroits de la ville. L’occasion était bien à portée de bouche pour des leaders assoiffés de discours. D’entrée de jeu les différents tribuns ont abondé dans le sens de la réaffirmation de leur défi à faire quitter le pouvoir en place. Ils se sont félicités de la mobilisation de leurs partisans « venus, malgré les pressions et les intimidations de toute sortes, et malgré les longs contours que leur a imposé l’administration qui a fermé plusieurs routes menant à la place du meeting » prendre part au meeting.
« Le défi lancé par l’opposition au pouvoir de Ould Abdel Aziz a été relevé haut la main, transformant le meeting de l’UPR en un non événement, boycotté par les populations de la ville, et même par ses organisateurs eux-mêmes ont déclaré les intervenants.
Dans leurs différentes sorties les leaders de la COD ont tour à tour « fustigé le régime despotique de Mohamed Ould Abdel Aziz et mis en garde contre le danger qu’il constitue désormais pour le pays ».
« C’est un pouvoir dictatorial, sans vision ni projet pour le pays et, pire encore, qui ne respecte pas ses engagements et dévaste notre économie en abreuvant le peuple de mensonges et de promesses démagogiques » ont –ils martelé
Les Présidents de la COD ont rassuré les habitants de la capitale économique sur l’unité de l’opposition et sa détermination à poursuivre son combat démocratique « pour précipiter la chute de Mohamed Ould Abdel Aziz et libérer le pays de son emprise ».
« Ce régime n’a aucun sens de la conduite des affaires de l’Etat et notre économie, par sa faute, connaît un effondrement sans précédent » a dit Monsieur Ahmed Ould Daddah, président en exercice de la COD.
Le Président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir a mis à nu les carences évidentes et les contradictions du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, appelant les populations de Nouadhibou à « contribuer activement au départ de ce régime qui constitue une catastrophe pour notre pays et qui, inéluctablement, devra tomber ».
L'UPR réplique vertement
L’UPR qui tenait l’œil sur le programme de la COD a pris très au sérieux les menaces de ses adversaires. Les partisans de Mohamed Ould Abdel Aziz n’ont pas raté l’opportunité pour faire d’une pierre deux coups. D’une part, l’UPR entend montrer à l’opposition qu’il est devenu le maître du jeu, à la suite de sa campagne d’implantation dont le parti de la majorité prétend avoir accompli son objectif, celui de la « reconquesta » des bastions de l’opposition. Il va jusqu’à avancer des chiffres faisant état d’un enregistrement d’environ 32000 adhésions. D’autre part, l’UPR a fait coïncider la tenue de sa clôture avec le meeting de la COD afin de lui barrer la route.
Ce meeting qui a vu la participation des cadres et des notables du parti, à leur tête le vice-président du parti, Oumar Ould Mataala a été une contre-offensive dirigée contre les ténors de l’opposition. "Ce qui distingue le parti des autres c'est le travail", soulignant que "les autres partis ne font que parler alors que l'UPR a pu enrichir la scène nationale par les marches, les conférences, les colloques et diverses autres activités auxquels le public a répondu positivement". A déclaré le vice –président de l’UPR. Et de poursuivre que " le parti a pu préparer un congrès national ordinaire qui se tiendra au cours des prochaines semaines", exprimant la disponibilité du parti à toutes les confrontations.
Le vice-président a souligné que « l'opposition devrait avoir déjà tiré les leçons des messages qui lui ont été adressés à travers les deux meetings du 2 juin et du 8 juillet qui ont montré le soutien des populations de Nouadhibou au président de la république comme l'ont confirmé les élections du 18 juillet où il a obtenu 19 000 voix, ce qui constitue le plus grand nombre de suffrage qu'un candidat ait jamais obtenu dans l'histoire de la ville. Il a précisé que le meeting d'aujourd'hui représente un autre message à l'opposition pour qu'elle comprenne le changement intervenu au niveau de la ville. Les responsables de l’UPR n’ont pas manqué d’égrener les réalisations accomplies par les nouvelles autorités du pays. Démystifiant le pouvoir que prétend avoir l’opposition pour imposer sa suprématie, les cadres de l’UPR semblent dire que les prouesses de l’opposition ne sont que des illusions.
Source: Le Renovateurb[
D’un meeting à un autre
L’opposition qui a eu du mal à rassembler ses troupes en raison des « barricades » imposées à ses militants par les consignes du Wali, sur les voies menant à la place du meeting a fait de son mieux pour tenir ses promesses de s’adresser à ses milliers de fidèles venus de tous les endroits de la ville. L’occasion était bien à portée de bouche pour des leaders assoiffés de discours. D’entrée de jeu les différents tribuns ont abondé dans le sens de la réaffirmation de leur défi à faire quitter le pouvoir en place. Ils se sont félicités de la mobilisation de leurs partisans « venus, malgré les pressions et les intimidations de toute sortes, et malgré les longs contours que leur a imposé l’administration qui a fermé plusieurs routes menant à la place du meeting » prendre part au meeting.
« Le défi lancé par l’opposition au pouvoir de Ould Abdel Aziz a été relevé haut la main, transformant le meeting de l’UPR en un non événement, boycotté par les populations de la ville, et même par ses organisateurs eux-mêmes ont déclaré les intervenants.
Dans leurs différentes sorties les leaders de la COD ont tour à tour « fustigé le régime despotique de Mohamed Ould Abdel Aziz et mis en garde contre le danger qu’il constitue désormais pour le pays ».
« C’est un pouvoir dictatorial, sans vision ni projet pour le pays et, pire encore, qui ne respecte pas ses engagements et dévaste notre économie en abreuvant le peuple de mensonges et de promesses démagogiques » ont –ils martelé
Les Présidents de la COD ont rassuré les habitants de la capitale économique sur l’unité de l’opposition et sa détermination à poursuivre son combat démocratique « pour précipiter la chute de Mohamed Ould Abdel Aziz et libérer le pays de son emprise ».
« Ce régime n’a aucun sens de la conduite des affaires de l’Etat et notre économie, par sa faute, connaît un effondrement sans précédent » a dit Monsieur Ahmed Ould Daddah, président en exercice de la COD.
Le Président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir a mis à nu les carences évidentes et les contradictions du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, appelant les populations de Nouadhibou à « contribuer activement au départ de ce régime qui constitue une catastrophe pour notre pays et qui, inéluctablement, devra tomber ».
L'UPR réplique vertement
L’UPR qui tenait l’œil sur le programme de la COD a pris très au sérieux les menaces de ses adversaires. Les partisans de Mohamed Ould Abdel Aziz n’ont pas raté l’opportunité pour faire d’une pierre deux coups. D’une part, l’UPR entend montrer à l’opposition qu’il est devenu le maître du jeu, à la suite de sa campagne d’implantation dont le parti de la majorité prétend avoir accompli son objectif, celui de la « reconquesta » des bastions de l’opposition. Il va jusqu’à avancer des chiffres faisant état d’un enregistrement d’environ 32000 adhésions. D’autre part, l’UPR a fait coïncider la tenue de sa clôture avec le meeting de la COD afin de lui barrer la route.
Ce meeting qui a vu la participation des cadres et des notables du parti, à leur tête le vice-président du parti, Oumar Ould Mataala a été une contre-offensive dirigée contre les ténors de l’opposition. "Ce qui distingue le parti des autres c'est le travail", soulignant que "les autres partis ne font que parler alors que l'UPR a pu enrichir la scène nationale par les marches, les conférences, les colloques et diverses autres activités auxquels le public a répondu positivement". A déclaré le vice –président de l’UPR. Et de poursuivre que " le parti a pu préparer un congrès national ordinaire qui se tiendra au cours des prochaines semaines", exprimant la disponibilité du parti à toutes les confrontations.
Le vice-président a souligné que « l'opposition devrait avoir déjà tiré les leçons des messages qui lui ont été adressés à travers les deux meetings du 2 juin et du 8 juillet qui ont montré le soutien des populations de Nouadhibou au président de la république comme l'ont confirmé les élections du 18 juillet où il a obtenu 19 000 voix, ce qui constitue le plus grand nombre de suffrage qu'un candidat ait jamais obtenu dans l'histoire de la ville. Il a précisé que le meeting d'aujourd'hui représente un autre message à l'opposition pour qu'elle comprenne le changement intervenu au niveau de la ville. Les responsables de l’UPR n’ont pas manqué d’égrener les réalisations accomplies par les nouvelles autorités du pays. Démystifiant le pouvoir que prétend avoir l’opposition pour imposer sa suprématie, les cadres de l’UPR semblent dire que les prouesses de l’opposition ne sont que des illusions.
Source: Le Renovateurb[
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