Le grade confère à celui qui le porte une aptitude au commandement d’une unité militaire. Dans l’infanterie, le sous-lieutenant et le lieutenant sont formés pour commander une section soit 20 à 30 hommes, le capitaine commande une compagnie soit quatre à six sections, en moyenne 120 hommes, le commandant et le lieutenant-colonel doivent être aptes à commander un bataillon soit quatre à six compagnies, en moyenne 500 hommes.
Le colonel peut prétendre au commandement d’un régiment composé de deux à trois bataillons soit une moyenne de 1200 hommes. Un général de brigade commande habituellement une brigade. La brigade est généralement composée d’une dizaine de régiments soit une moyenne de 10. 000 hommes. Le Général de division commande normalement une division composée de cinq à dix brigades soit une moyenne de 70. 000 hommes.
Les généraux de division, dans le grade le plus élevé de la hiérarchie, peuvent se voir attribuer différents postes, comme chef d’état-major particulier du président de la République, inspecteur général des forces armées et de sécurité, chef d’état-major des armées, chef d’état-major de l’armée de terre, chef d’état-major de la garde nationale, chef d’état-major de la gendarmerie entre autres.
La loi avait fixé conformément à l’article 24 du décret n° 64.134 du 3 août 1964, les limites d’âge supérieures suivantes, aux différents grades d’officiers, au-delà desquelles ils doivent faire valoir leur droit à la retraite : 45 ans pour le sous-lieutenant et le lieutenant, 48 ans pour le capitaine, 50 ans pour le commandant, 52 ans pour le lieutenant - colonel, 55 ans pour le colonel et 58 ans pour le général.
Au début de l’année 1986, certains colonels membres du CMSN, atteints par la limite d’âge au 31 décembre de la même année, avaient demandé au président du CMSN, sachant que l’effectif de l’armée nationale n’autorise pas la nomination au grade de général de brigade, de leur accorder la même limite d’âge que celle du général de brigade. Par décret n° 86-052 du 19 mars 1986, le président du CMSN avait fixé la limite d’âge du grade de colonel à 58 ans.
Le premier général
En 2001, pour la première fois dans l’histoire du pays, le tableau d’avancement des officiers de l’armée nationale va comporter le grade de général de brigade au profit du colonel Moulayeould Boukhreiss, chef d’état-major national, atteint par la limite d’âge à son grade à la fin de l’année.
Il sera nommé le 31 décembre 2001 au grade de général de brigade et, comme la limite d’âge de ce grade est identique à celle de colonel, le général sera mis à la retraite le même jour et sera remplacé à son poste par son adjoint le colonel Mohamed Lemineould N'diayane. Il n’avait porté son grade que pendant vingt-quatre heures. Ce jour - là, le général ne portait aucune décoration, (voir photo).
On comprend que le président du CMSN avait voulu faire cette faveur exceptionnelle à son fidèle ami en le faisant profiter d’une retraite de général de brigade qui n’était d’ailleurs pas très alléchante. Au cours de cette année 2001, le général Boukhreiss avait sollicité le génie de ses officiers pour concevoir la forme à donner au nouveau grade qu’il fallait absolument créer pour la circonstance.
Ses officiers n’ont pas trouvé mieux que de lui proposer un amalgame illisible de décorations avec au milieu deux étoiles pour le général de brigade et trois étoiles pour le général de division, comme pour imiter l’armée française dont les officiers supérieurs et subalternes portent des barrettes comme à la Garde nationale.
Alors que le colonel a cinq étoiles dorées, le divisionnaire n’a que trois étoiles comme le capitaine et le brigadier n’a que deux étoiles comme le lieutenant. Il aurait été plus cohérent, de continuer dans le processus des étoiles, six étoiles pour le général de brigade et sept étoiles pour le général de division.
Promotion frauduleuse.
Le colonel peut prétendre au commandement d’un régiment composé de deux à trois bataillons soit une moyenne de 1200 hommes. Un général de brigade commande habituellement une brigade. La brigade est généralement composée d’une dizaine de régiments soit une moyenne de 10. 000 hommes. Le Général de division commande normalement une division composée de cinq à dix brigades soit une moyenne de 70. 000 hommes.
Les généraux de division, dans le grade le plus élevé de la hiérarchie, peuvent se voir attribuer différents postes, comme chef d’état-major particulier du président de la République, inspecteur général des forces armées et de sécurité, chef d’état-major des armées, chef d’état-major de l’armée de terre, chef d’état-major de la garde nationale, chef d’état-major de la gendarmerie entre autres.
La loi avait fixé conformément à l’article 24 du décret n° 64.134 du 3 août 1964, les limites d’âge supérieures suivantes, aux différents grades d’officiers, au-delà desquelles ils doivent faire valoir leur droit à la retraite : 45 ans pour le sous-lieutenant et le lieutenant, 48 ans pour le capitaine, 50 ans pour le commandant, 52 ans pour le lieutenant - colonel, 55 ans pour le colonel et 58 ans pour le général.
Au début de l’année 1986, certains colonels membres du CMSN, atteints par la limite d’âge au 31 décembre de la même année, avaient demandé au président du CMSN, sachant que l’effectif de l’armée nationale n’autorise pas la nomination au grade de général de brigade, de leur accorder la même limite d’âge que celle du général de brigade. Par décret n° 86-052 du 19 mars 1986, le président du CMSN avait fixé la limite d’âge du grade de colonel à 58 ans.
Le premier général
En 2001, pour la première fois dans l’histoire du pays, le tableau d’avancement des officiers de l’armée nationale va comporter le grade de général de brigade au profit du colonel Moulayeould Boukhreiss, chef d’état-major national, atteint par la limite d’âge à son grade à la fin de l’année.
Il sera nommé le 31 décembre 2001 au grade de général de brigade et, comme la limite d’âge de ce grade est identique à celle de colonel, le général sera mis à la retraite le même jour et sera remplacé à son poste par son adjoint le colonel Mohamed Lemineould N'diayane. Il n’avait porté son grade que pendant vingt-quatre heures. Ce jour - là, le général ne portait aucune décoration, (voir photo).
On comprend que le président du CMSN avait voulu faire cette faveur exceptionnelle à son fidèle ami en le faisant profiter d’une retraite de général de brigade qui n’était d’ailleurs pas très alléchante. Au cours de cette année 2001, le général Boukhreiss avait sollicité le génie de ses officiers pour concevoir la forme à donner au nouveau grade qu’il fallait absolument créer pour la circonstance.
Ses officiers n’ont pas trouvé mieux que de lui proposer un amalgame illisible de décorations avec au milieu deux étoiles pour le général de brigade et trois étoiles pour le général de division, comme pour imiter l’armée française dont les officiers supérieurs et subalternes portent des barrettes comme à la Garde nationale.
Alors que le colonel a cinq étoiles dorées, le divisionnaire n’a que trois étoiles comme le capitaine et le brigadier n’a que deux étoiles comme le lieutenant. Il aurait été plus cohérent, de continuer dans le processus des étoiles, six étoiles pour le général de brigade et sept étoiles pour le général de division.
Promotion frauduleuse.

La loi avait fixé conformément à l’article 24 du décret n° 64.134 du 3 août 1964, les limites d’âge supérieures suivantes, aux différents grades d’officiers, au-delà desquelles ils doivent faire valoir leur droit à la retraite : 45 ans pour le sous-lieutenant et le lieutenant, 48 ans pour le capitaine, 50 ans pour le commandant, 52 ans pour le lieutenant - colonel, 55 ans pour le colonel et 58 ans pour le général.
Au début de l’année 1986, certains colonels membres du CMSN, atteints par la limite d’âge au 31 décembre de la même année, avaient demandé au président du CMSN, sachant que l’effectif de l’armée nationale n’autorise pas la nomination au grade de général de brigade, de leur accorder la même limite d’âge que celle du général de brigade. Par décret n° 86-052 du 19 mars 1986, le président du CMSN avait fixé la limite d’âge du grade de colonel à 58 ans.
Le premier général
En 2001, pour la première fois dans l’histoire du pays, le tableau d’avancement des officiers de l’armée nationale va comporter le grade de général de brigade au profit du colonel Moulayeould Boukhreiss, chef d’état-major national, atteint par la limite d’âge à son grade à la fin de l’année.
Il sera nommé le 31 décembre 2001 au grade de général de brigade et, comme la limite d’âge de ce grade est identique à celle de colonel, le général sera mis à la retraite le même jour et sera remplacé à son poste par son adjoint le colonel Mohamed Lemineould N'diayane. Il n’avait porté son grade que pendant vingt-quatre heures. Ce jour - là, le général ne portait aucune décoration, (voir photo).
On comprend que le président du CMSN avait voulu faire cette faveur exceptionnelle à son fidèle ami en le faisant profiter d’une retraite de général de brigade qui n’était d’ailleurs pas très alléchante. Au cours de cette année 2001, le général Boukhreiss avait sollicité le génie de ses officiers pour concevoir la forme à donner au nouveau grade qu’il fallait absolument créer pour la circonstance.
Ses officiers n’ont pas trouvé mieux que de lui proposer un amalgame illisible de décorations avec au milieu deux étoiles pour le général de brigade et trois étoiles pour le général de division, comme pour imiter l’armée française dont les officiers supérieurs et subalternes portent des barrettes comme à la Garde nationale.
Alors que le colonel a cinq étoiles dorées, le divisionnaire n’a que trois étoiles comme le capitaine et le brigadier n’a que deux étoiles comme le lieutenant. Il aurait été plus cohérent, de continuer dans le processus des étoiles, six étoiles pour le général de brigade et sept étoiles pour le général de division.
Promotion frauduleuse.
La nomination des trois généraux qui vont suivre, est le résultat d’un véritable coup de force contre la réglementation en vigueur, facilité par le premier gouvernement civil après le 10 juillet 1978.
En effet après avoir réussi à réaliser la première alternance pacifique, acceptée par tous, en mars 2007, et s'être débarrassé des gênants boucs émissaires que constituent le président du CMJD et son chef d’état-major, qu’ils étaient obligés d’utiliser le 3 août 2005 pour réussir ce changement dans le respect de la hiérarchie militaire, les deux principaux putschistes, insatisfaits des résultats de la transition CMJD, avaient commencé au début de l’année 2008, à mijoter une reconquête du pouvoir, par la force.
Le 3 août 2005, ces boucs émissaires étaient incontournables. Le président du CMJD étant l’officier le plus gradé dans le grade le plus élevé, sa présence rassurait l’institution, et sa notoriété confortait les soutiens du système. Quant au second, étant l’adjoint du chef d’état-major écarté, il avait l’ascendance légitime, indispensable pour obtenir l’obéissance des commandants de grandes formations, qui d’ailleurs n’étaient pas particulièrement exigeants, ce jour-là.
Au début de l’année 1986, certains colonels membres du CMSN, atteints par la limite d’âge au 31 décembre de la même année, avaient demandé au président du CMSN, sachant que l’effectif de l’armée nationale n’autorise pas la nomination au grade de général de brigade, de leur accorder la même limite d’âge que celle du général de brigade. Par décret n° 86-052 du 19 mars 1986, le président du CMSN avait fixé la limite d’âge du grade de colonel à 58 ans.
Le premier général
En 2001, pour la première fois dans l’histoire du pays, le tableau d’avancement des officiers de l’armée nationale va comporter le grade de général de brigade au profit du colonel Moulayeould Boukhreiss, chef d’état-major national, atteint par la limite d’âge à son grade à la fin de l’année.
Il sera nommé le 31 décembre 2001 au grade de général de brigade et, comme la limite d’âge de ce grade est identique à celle de colonel, le général sera mis à la retraite le même jour et sera remplacé à son poste par son adjoint le colonel Mohamed Lemineould N'diayane. Il n’avait porté son grade que pendant vingt-quatre heures. Ce jour - là, le général ne portait aucune décoration, (voir photo).
On comprend que le président du CMSN avait voulu faire cette faveur exceptionnelle à son fidèle ami en le faisant profiter d’une retraite de général de brigade qui n’était d’ailleurs pas très alléchante. Au cours de cette année 2001, le général Boukhreiss avait sollicité le génie de ses officiers pour concevoir la forme à donner au nouveau grade qu’il fallait absolument créer pour la circonstance.
Ses officiers n’ont pas trouvé mieux que de lui proposer un amalgame illisible de décorations avec au milieu deux étoiles pour le général de brigade et trois étoiles pour le général de division, comme pour imiter l’armée française dont les officiers supérieurs et subalternes portent des barrettes comme à la Garde nationale.
Alors que le colonel a cinq étoiles dorées, le divisionnaire n’a que trois étoiles comme le capitaine et le brigadier n’a que deux étoiles comme le lieutenant. Il aurait été plus cohérent, de continuer dans le processus des étoiles, six étoiles pour le général de brigade et sept étoiles pour le général de division.
Promotion frauduleuse.
La nomination des trois généraux qui vont suivre, est le résultat d’un véritable coup de force contre la réglementation en vigueur, facilité par le premier gouvernement civil après le 10 juillet 1978.
En effet après avoir réussi à réaliser la première alternance pacifique, acceptée par tous, en mars 2007, et s'être débarrassé des gênants boucs émissaires que constituent le président du CMJD et son chef d’état-major, qu’ils étaient obligés d’utiliser le 3 août 2005 pour réussir ce changement dans le respect de la hiérarchie militaire, les deux principaux putschistes, insatisfaits des résultats de la transition CMJD, avaient commencé au début de l’année 2008, à mijoter une reconquête du pouvoir, par la force.
Le 3 août 2005, ces boucs émissaires étaient incontournables. Le président du CMJD étant l’officier le plus gradé dans le grade le plus élevé, sa présence rassurait l’institution, et sa notoriété confortait les soutiens du système. Quant au second, étant l’adjoint du chef d’état-major écarté, il avait l’ascendance légitime, indispensable pour obtenir l’obéissance des commandants de grandes formations, qui d’ailleurs n’étaient pas particulièrement exigeants, ce jour-là.