A quelques mois avant l’arrêt définitif de l’opération d’ici juillet 2018, les citoyens vivent toujours un véritable calvaire pour se faire délivrer leurs documents d’état civil, une routine chez les populations à majorité négros mauritaniens.
Six ans après le lancement de l’opération de l’enrôlement des populations, menée par l’Agence nationale du registre des populations et des titres sécurisés (ANRTS) au mois de mai 2011, l’accès aux documents de l’état civil ressemble toujours à un chemin de croix pour plusieurs centaines de milliers de citoyens mauritaniens.
Cette situation est valable à la fois à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. La diaspora souffre aussi bien que les citoyens qui vivent à l’intérieur de la Mauritanie.
Le citoyen est alors réduit à une variable d’ajustement permettant de remplir des formalités et exigences délaissées sans se poser la question de leur pertinence.
Des conditions d’obtention varient en fonction des régions et des localités, chaque chef de centre à ses propres directives. Tout semble indiqué qu’il s’agit alors d’une opération sans référence légale, laissant les populations (censées se doter de leurs droits civiques sans difficultés) à la merci des agents chargés de l’enrôlement.
Au-delà d’un texte créant le projet( ANRST), aucun autre texte réglementaire, projet de loi fixant les modalités de fonctionnement, n’a été mis en place pour dicter les conditions requises et rendre l’opération fluide.
Alors que le gouvernement s’est targué de vouloir recenser les populations et établir le système de biométrie pour se conformer aux instances internationales, on assiste à un alourdissement considérable du processus et une bureaucratie renforcée pour obtenir les documents d’état civil.
Des files d’attente qui se forment à la longueur de la journée avant l’ouverture même les portes de l’agence, comptant avec plus de 80 000 personnes venues pour chercher leurs documents d’état civil.
On assiste parfois à des chamailleries et querelles entres employés qui sont fatigués de se patienter et des va et vient et les responsables qui n’ont jamais su chercher des solutions pour stopper cette anarchie quotidienne.
Une situation lamentable que l’État doit régler avant que certains citoyens deviennent apatrides dans leur propre pays.
Diary N’diaye Bâ
Source:http://lesmauritanies.com
Six ans après le lancement de l’opération de l’enrôlement des populations, menée par l’Agence nationale du registre des populations et des titres sécurisés (ANRTS) au mois de mai 2011, l’accès aux documents de l’état civil ressemble toujours à un chemin de croix pour plusieurs centaines de milliers de citoyens mauritaniens.
Cette situation est valable à la fois à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. La diaspora souffre aussi bien que les citoyens qui vivent à l’intérieur de la Mauritanie.
Le citoyen est alors réduit à une variable d’ajustement permettant de remplir des formalités et exigences délaissées sans se poser la question de leur pertinence.
Des conditions d’obtention varient en fonction des régions et des localités, chaque chef de centre à ses propres directives. Tout semble indiqué qu’il s’agit alors d’une opération sans référence légale, laissant les populations (censées se doter de leurs droits civiques sans difficultés) à la merci des agents chargés de l’enrôlement.
Au-delà d’un texte créant le projet( ANRST), aucun autre texte réglementaire, projet de loi fixant les modalités de fonctionnement, n’a été mis en place pour dicter les conditions requises et rendre l’opération fluide.
Alors que le gouvernement s’est targué de vouloir recenser les populations et établir le système de biométrie pour se conformer aux instances internationales, on assiste à un alourdissement considérable du processus et une bureaucratie renforcée pour obtenir les documents d’état civil.
Des files d’attente qui se forment à la longueur de la journée avant l’ouverture même les portes de l’agence, comptant avec plus de 80 000 personnes venues pour chercher leurs documents d’état civil.
On assiste parfois à des chamailleries et querelles entres employés qui sont fatigués de se patienter et des va et vient et les responsables qui n’ont jamais su chercher des solutions pour stopper cette anarchie quotidienne.
Une situation lamentable que l’État doit régler avant que certains citoyens deviennent apatrides dans leur propre pays.
Diary N’diaye Bâ
Source:http://lesmauritanies.com