Le parti d’opposition mauritanienne RFD a estimé qu’en Mauritanie «tous les pouvoirs institutionnels sont aux mains d’un seul homme avec un puissant retour au culte de la personnalité et à la basse flagornerie ».
Selon un communiqué du parti reçu à Alakhbar, cette situation remet en cause la crédibilité des institutions de la république.
Le RFD cite en exemple, l’institution du président de la République discréditée selon le parti par le boycott de l’élection présidentielle du 21 juin 2014 par le Forum National pour la Démocratie et l'Unité (FNDU) et l’Alliance Populaire Progressiste.
« Ce scrutin a, en effet, connu toutes sortes de fraude et a dévoilé, au grand jour, l’inféodation de la CENI au pouvoir et la poursuite de l’instrumentalisation de toutes les institutions publiques et privées censées être neutres (Armée, Administration, Justice, Biens Publics, Hommes d’Affaires et Banques, Uléma, Média) au profit de son candidat ».
« La CENI étant, chacun le sait, constituée essentiellement de gens ayant pratiqué, à grande échelle, la fraude, ces dernières décennies ».
« Le Sénat, quant à lui, continue à fonctionner en toue illégalité alors que son mandat est fini. Le pouvoir ne se donne même pas la peine d’insuffler à cette institution un semblant de légalité, même formelle ; le Sénat continue ainsi à promulguer des lois sans aucune crédibilité » ajoute le parti.
«S’agissant du pauvre Conseil Constitutionnel, nul ne peut encore espérer ou prétendre qu’il puisse se ressaisir et se prévaloir, ne serait ce qu’en partie, des attributions que lui octroie la Constitution ».
Et d’après le RFD, « Personne ne conteste non plus l’incapacité de l'administration centrale à accomplir ses tâches quotidiennes ; les partenaires au développement du pays se plaignent de l’incompétence des leurs vis-à-vis dans les différentes institutions de l’Etat. »
« Tout le monde s’accorde également sur l’incapacité notoire de l’administration locale à régler les conflits entre citoyens, ce qui provoque de plus en plus de tensions entre groupes sociaux, voire même au sein de familles »
Le parti considère également que « La situation des institutions militaires et de sécurité, dont la mission première est censée être la consécration du principe de l'égalité en tant que creuset d'unité entre ses membres, n'est guère plus reluisante. Le recrutement, le déroulement des carrières et l'accession aux hautes fonctions se font sur des bases de clientélisme et de tribalisme, loin de toute considération objective de compétence, d’aptitude au commandement ou d’expérience, entraînant plus de marginalisation pour leur personnel issu de condition modeste. »
Source: http://www.fr.alakhbar.info
Selon un communiqué du parti reçu à Alakhbar, cette situation remet en cause la crédibilité des institutions de la république.
Le RFD cite en exemple, l’institution du président de la République discréditée selon le parti par le boycott de l’élection présidentielle du 21 juin 2014 par le Forum National pour la Démocratie et l'Unité (FNDU) et l’Alliance Populaire Progressiste.
« Ce scrutin a, en effet, connu toutes sortes de fraude et a dévoilé, au grand jour, l’inféodation de la CENI au pouvoir et la poursuite de l’instrumentalisation de toutes les institutions publiques et privées censées être neutres (Armée, Administration, Justice, Biens Publics, Hommes d’Affaires et Banques, Uléma, Média) au profit de son candidat ».
« La CENI étant, chacun le sait, constituée essentiellement de gens ayant pratiqué, à grande échelle, la fraude, ces dernières décennies ».
« Le Sénat, quant à lui, continue à fonctionner en toue illégalité alors que son mandat est fini. Le pouvoir ne se donne même pas la peine d’insuffler à cette institution un semblant de légalité, même formelle ; le Sénat continue ainsi à promulguer des lois sans aucune crédibilité » ajoute le parti.
«S’agissant du pauvre Conseil Constitutionnel, nul ne peut encore espérer ou prétendre qu’il puisse se ressaisir et se prévaloir, ne serait ce qu’en partie, des attributions que lui octroie la Constitution ».
Et d’après le RFD, « Personne ne conteste non plus l’incapacité de l'administration centrale à accomplir ses tâches quotidiennes ; les partenaires au développement du pays se plaignent de l’incompétence des leurs vis-à-vis dans les différentes institutions de l’Etat. »
« Tout le monde s’accorde également sur l’incapacité notoire de l’administration locale à régler les conflits entre citoyens, ce qui provoque de plus en plus de tensions entre groupes sociaux, voire même au sein de familles »
Le parti considère également que « La situation des institutions militaires et de sécurité, dont la mission première est censée être la consécration du principe de l'égalité en tant que creuset d'unité entre ses membres, n'est guère plus reluisante. Le recrutement, le déroulement des carrières et l'accession aux hautes fonctions se font sur des bases de clientélisme et de tribalisme, loin de toute considération objective de compétence, d’aptitude au commandement ou d’expérience, entraînant plus de marginalisation pour leur personnel issu de condition modeste. »
Source: http://www.fr.alakhbar.info