Le Sénégal a son Y en à marre, le Burkina son Balai citoyen. Voila que la Mauritanie voisine en arrive à baptiser son « Temelekou Baidan an Destour » (Tenez-vous loin de la Constitution). Selon l'Authentique, ce nouveau mouvement s'est fait connaître, lundi 28 mars 2016, au détour d'une manifestation vite évacuée par la police.
Le 21e siècle est devenu en Afrique une ère de contestation, de veille, et d'alerte où les gouvernés s'érigent eux-mêmes en bouclier contre toute tentative de manipulation de la Constitution pour des fins personnelles. C'est le moins que l'on puisse dire vu ce qui s'est passé au Sénégal où en 2011 les populations se sont levées comme un seul homme pour dire non au Président Wade qui tenter d'instituer le quart bloquant.
Le même scénario a conduit à la destitution de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014 par un soulèvement populaire. Les mauritaniens qui soupçonnent la présidence de s'essayer à ce jeu dangereux n'en préparent pas moins. Si l'on en croit à l'Authentique, un mouvement est né dans la foulée de déclarations de plus en plus osées sur un possible 3e mandat du président Mohamed Abdel Aziz.
Selon nos confrères, le centre-ville de Nouakchott a été pris hier, lundi 28 mars 2016, d'assaut par une horde de jeunes et une meute de policiers antiémeute.
Il s'agissait de dizaines de jeunes adolescents encadrés par quelques jeunes plus âgés qui réagiraient spontanément aux derniers développements de la scène publique. Occupant la chaussée, ils ont d'emblée tenu à revendiquer leur indépendance par rapport aux partis politiques de l'opposition, soutenant même qu'ils sont apolitiques.
Source: http://www.afn360.com
Le 21e siècle est devenu en Afrique une ère de contestation, de veille, et d'alerte où les gouvernés s'érigent eux-mêmes en bouclier contre toute tentative de manipulation de la Constitution pour des fins personnelles. C'est le moins que l'on puisse dire vu ce qui s'est passé au Sénégal où en 2011 les populations se sont levées comme un seul homme pour dire non au Président Wade qui tenter d'instituer le quart bloquant.
Le même scénario a conduit à la destitution de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014 par un soulèvement populaire. Les mauritaniens qui soupçonnent la présidence de s'essayer à ce jeu dangereux n'en préparent pas moins. Si l'on en croit à l'Authentique, un mouvement est né dans la foulée de déclarations de plus en plus osées sur un possible 3e mandat du président Mohamed Abdel Aziz.
Selon nos confrères, le centre-ville de Nouakchott a été pris hier, lundi 28 mars 2016, d'assaut par une horde de jeunes et une meute de policiers antiémeute.
Il s'agissait de dizaines de jeunes adolescents encadrés par quelques jeunes plus âgés qui réagiraient spontanément aux derniers développements de la scène publique. Occupant la chaussée, ils ont d'emblée tenu à revendiquer leur indépendance par rapport aux partis politiques de l'opposition, soutenant même qu'ils sont apolitiques.
Source: http://www.afn360.com