
Elles seraient au nombre de 4 mauritaniennes accompagnées d’étrangers, déclarant qu’ils sont des touristes. Des tentes ‘alimentées’ en électricité (pour projection et martiaux de tournage) par des groupes électrogènes, ont été dressées. Le tournage d’un film vulgaire et abject était, bel et bien, en cours de réalisation à 10 kilomètres de la route bitumée d’Akjoujt.
A une époque où le tourisme sexuel fait l'objet d'un tabou déguisé dans les pays du nord de la Méditerranée, l’arrestation, en flagrant délit, par la gendarmerie nationale, d’auteurs de la mise en scène de ce film ‘immoral’ mérite d'être saluée : elle sonne comme une prise de conscience face à un phénomène souvent traité de la manière la plus simpliste.
Pour une société, certes jusqu’à là, épargnée de ce type de délinquance érotique, l’événement est particulier de son genre. Cependant, cette société ne peut jamais, être à l’abri d’un tourisme sexuel qui touche déjà ses voisins. En cette année, durant la visite, d’une délégation étrangère, des réseaux parallèles de la promotion de la prostitution se sont activés dans des hôtels de luxe de Nouakchott-ville. Des albums photos des belles filles ont été exhibés par des chauffeurs de véhicules de location et autres. A titre d’illustration, une femme sortant d’un luxueux hôtel de la capitale, elle y avait visiblement passé la nuit dans une chambre de ‘snobisme’, s’apprêtant à prendre un taxi sans pour autant avoir la monnaie locale. Elle avait brandi le billet de 100 dollars au conducteur en question prétextant qu’elle n’avait guère de l’ouguiya. Elle voulait avec ce geste à tout prix débarquer chez elle. « Que faisais-tu là seule avec des étrangers? Interroge l’automobiliste.
- Je cherchais l’argent avec ce pourri de friqué.
- Vous ne croyez pas que vous allez payer cher ces actes.
Deux raisonnements avec des objectifs diamétralement opposés. L’une cherche de l’argent facile, l’autre a eu la chance de trouver un ‘job’ lui permettant de subvenir à certains de ses besoins. Quel regard porte-t-on sur ces deux individus de sexes différents ? »(NDR)
Les pays limitrophes de l’Europe, et qui font l’objet d’un grand afflux touristiques, sont depuis longtemps confrontés à ce type de tourisme odieux. Les promoteurs de ce mode touristique gravitent aussi autour des hôtels de luxe. C’est ainsi, qu’un récit, évoque qu’une femme allemande accompagnée de sa fille trouvent le plaisir, en Tunisie, de coucher toutes les deux avec le même homme, dans le même lit.
A Marrakech-Maroc-, le tournage scandaleux d’un film pornographique, de la manière la plus illégale, sans la connaissance des filles victimes, par un belge, a déjà fait la une des journaux du Royaume.
« D’où vient ce silence au nord de la Méditerranée ? » s’interroge un chroniqueur magrébin. « Evoquer le tourisme sexuel qui s’y développe, c’est prendre des risques, à commencer par celui de fâcher les autorités. Or nombreux sont ceux qui pourraient dénoncer cette situation, mais leur problème, leur fil à la patte, est qu’ils ont fait du Maghreb un lieu de villégiature. Bien entendu, ils n’ont absolument, mais absolument rien à voir avec ceux qui y brisent des corps et des âmes, j’entends par là les adeptes du tourisme sexuel, mais ils n’ont pas envie non plus de se voir interdire le paradis. Comme Frédéric Mitterrand, ils y ont parfois des maisons ou des intérêts économiques. Et, comme lui, ils prétendent que rien ne vaut l’action silencieuse, car elle serait la seule susceptible d’infléchir l’ordre des choses. Je ne crois pas à ce discours. Il pue l’égoïsme et la lâcheté ».
m_barrada@yahoo.fr
A une époque où le tourisme sexuel fait l'objet d'un tabou déguisé dans les pays du nord de la Méditerranée, l’arrestation, en flagrant délit, par la gendarmerie nationale, d’auteurs de la mise en scène de ce film ‘immoral’ mérite d'être saluée : elle sonne comme une prise de conscience face à un phénomène souvent traité de la manière la plus simpliste.
Pour une société, certes jusqu’à là, épargnée de ce type de délinquance érotique, l’événement est particulier de son genre. Cependant, cette société ne peut jamais, être à l’abri d’un tourisme sexuel qui touche déjà ses voisins. En cette année, durant la visite, d’une délégation étrangère, des réseaux parallèles de la promotion de la prostitution se sont activés dans des hôtels de luxe de Nouakchott-ville. Des albums photos des belles filles ont été exhibés par des chauffeurs de véhicules de location et autres. A titre d’illustration, une femme sortant d’un luxueux hôtel de la capitale, elle y avait visiblement passé la nuit dans une chambre de ‘snobisme’, s’apprêtant à prendre un taxi sans pour autant avoir la monnaie locale. Elle avait brandi le billet de 100 dollars au conducteur en question prétextant qu’elle n’avait guère de l’ouguiya. Elle voulait avec ce geste à tout prix débarquer chez elle. « Que faisais-tu là seule avec des étrangers? Interroge l’automobiliste.
- Je cherchais l’argent avec ce pourri de friqué.
- Vous ne croyez pas que vous allez payer cher ces actes.
Deux raisonnements avec des objectifs diamétralement opposés. L’une cherche de l’argent facile, l’autre a eu la chance de trouver un ‘job’ lui permettant de subvenir à certains de ses besoins. Quel regard porte-t-on sur ces deux individus de sexes différents ? »(NDR)
Les pays limitrophes de l’Europe, et qui font l’objet d’un grand afflux touristiques, sont depuis longtemps confrontés à ce type de tourisme odieux. Les promoteurs de ce mode touristique gravitent aussi autour des hôtels de luxe. C’est ainsi, qu’un récit, évoque qu’une femme allemande accompagnée de sa fille trouvent le plaisir, en Tunisie, de coucher toutes les deux avec le même homme, dans le même lit.
A Marrakech-Maroc-, le tournage scandaleux d’un film pornographique, de la manière la plus illégale, sans la connaissance des filles victimes, par un belge, a déjà fait la une des journaux du Royaume.
« D’où vient ce silence au nord de la Méditerranée ? » s’interroge un chroniqueur magrébin. « Evoquer le tourisme sexuel qui s’y développe, c’est prendre des risques, à commencer par celui de fâcher les autorités. Or nombreux sont ceux qui pourraient dénoncer cette situation, mais leur problème, leur fil à la patte, est qu’ils ont fait du Maghreb un lieu de villégiature. Bien entendu, ils n’ont absolument, mais absolument rien à voir avec ceux qui y brisent des corps et des âmes, j’entends par là les adeptes du tourisme sexuel, mais ils n’ont pas envie non plus de se voir interdire le paradis. Comme Frédéric Mitterrand, ils y ont parfois des maisons ou des intérêts économiques. Et, comme lui, ils prétendent que rien ne vaut l’action silencieuse, car elle serait la seule susceptible d’infléchir l’ordre des choses. Je ne crois pas à ce discours. Il pue l’égoïsme et la lâcheté ».
m_barrada@yahoo.fr