Mauritanie : Désormais, il n'y a plus d'immunité pour qui que ce soit qui pratique la torture, martèle le Ministre de la Justice



Le chef de la justice mauritanienne s’est montré vendredi ferme à propos de la torture, affirmant que les endroits susceptibles d'abriter la torture seront soumis au contrôle et que désormais il n'y a plus d'immunité pour qui que ce soit qui pratique la torture.

Cette assurance a été donnée par Me Brahim Ould Daddah, ministre de la justice mauritanienne, lors de l’adoption par le Sénat du projet de la loi pénalisant la torture.

M. Daddah a fait savoir, face aux sénateurs, que le projet de loi sur la torture répondait à des engagements internationaux et avec nous - mêmes au regard de notre religion et de notre constitution.

En octobre 2012, la Mauritanie a ratifié le protocole facultatif de la convention de lutte contre la torture, instituant un mécanisme national de prévention de la torture (MNP). Cette instance aura pour mission de surveiller les endroits où pourraient avoir lieu des actes de torture telles les prisons, les centres de réhabilitation des mineurs en conflits avec la loi, les lieux de gardiennage, les établissements de médecine psychique, les centres de détention, les zones de transit et les postes frontaliers.

En début de juillet dernier, la police a été accusée d’actes de tortures sur Mohamed Ould Abou, un activiste du "Mouvement 25 Février" alors qu’il manifestait pour soutenir une fille qui aurait été violée par un agent du Groupement Général de la Sécurité Routière (GGSR). Jusqu’ici, la lumière n’a jamais été faite sur ces allégations de torture, comme sur beaucoup d’autres cas.

Quelques jours plus tard, rebelote. La Police est cette fois-ci accusée d’avoir torturé à mort le jeune Abderrahmane Diallo. C’est après des protestations de la famille du jeune que la justice mauritanienne se décide enfin à ouvrir une enquête. Jusqu’ici, on attend les conclusLe chef de la justice mauritanienne s’est montré vendredi ferme à propos de la torture, affirmant que les endroits susceptibles d'abriter la torture seront soumis au contrôle et que désormais il n'y a plus d'immunité pour qui que ce soit qui pratique la torture.

Cette assurance a été donnée par Me Brahim Ould Daddah, ministre de la justice mauritanienne, lors de l’adoption par le Sénat du projet de la loi pénalisant la torture.

M. Daddah a fait savoir, face aux sénateurs, que le projet de loi sur la torture répondait à des engagements internationaux et avec nous - mêmes au regard de notre religion et de notre constitution.

En octobre 2012, la Mauritanie a ratifié le protocole facultatif de la convention de lutte contre la torture, instituant un mécanisme national de prévention de la torture (MNP). Cette instance aura pour mission de surveiller les endroits où pourraient avoir lieu des actes de torture telles les prisons, les centres de réhabilitation des mineurs en conflits avec la loi, les lieux de gardiennage, les établissements de médecine psychique, les centres de détention, les zones de transit et les postes frontaliers.

En début de juillet dernier, la police a été accusée d’actes de tortures sur Mohamed Ould Abou, un activiste du "Mouvement 25 Février" alors qu’il manifestait pour soutenir une fille qui aurait été violée par un agent du Groupement Général de la Sécurité Routière (GGSR). Jusqu’ici, la lumière n’a jamais été faite sur ces allégations de torture, comme sur beaucoup d’autres cas.

Quelques jours plus tard, rebelote. La Police est cette fois-ci accusée d’avoir torturé à mort le jeune Abderrahmane Diallo. C’est après des protestations de la famille du jeune que la justice mauritanienne se décide enfin à ouvrir une enquête. Jusqu’ici, on attend les conclusions de cette enquête visiblement à point mort.








Source : Redaction Cridem






Source : Redaction Cridem

Dimanche 23 Août 2015
Boolumbal Boolumbal
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