Nouakchott la capitale, a vibré dans la nuit du samedi 1 er mai, aux sons et lumières du concert de bienfaisance organisé par le projet « Mauritanie Culture Tours ». Un concert unique et inouï dans son genre qui a vu la participation d’une pléiade d’artistes mauritaniens et de l’étranger.
La nuit du 1er mai 2010 restera dans les annales des mégalomanes mauritaniens. En nombre, ils sont venus répondre à l’appel des porteurs du projet « Mauritanie Culture Tours ». Pour venir en aide aux milliers de familles déshérités, les spectateurs se sont donnés rendez-vous dans l’antre du stade mythique du vieux quartier de Ksar, pour un concert de bienfaisance, où le billet d’entrée était un kilogramme de riz. Une œuvre caritative initiée par le projet « Mauritanie Culture Tours » et dont la rentrée (en riz) sera destinée aux pauvres des « gazras ». Outre la promotion de la culture mauritanienne, le projet « Mauritanie Culture Tours ». s’est fixé comme objectifs de participer à l’échange interculturel entre la Mauritanie et les autres pays, à contribuer à la reconnaissance des artistes mauritaniens à travers le monde tout en favorisant l’échange et le développement de sa culture. En initiant ce festival, les promoteurs ont voulu contribuer à la conscientisation des populations sur la nécessité de s’entraider. Un message qui n’est pas passé inaperçu du coté des populations qui sont venus répondre à l’appel de Pape Sakho, Awa Ba, Oulèye Kane, Dj Paco, initiateurs du projet. Pour faire vibrer le public les promoteurs ont choisi un plateau alléchant avec à la baguette Dj Paco. Il y‘avait au menu du rap, de la danse, du reggae, du folklore, du coupé décalé, du Cabo love…
Le groupe de rap Jam Min Teki n’a pas manqué sa sortie
Il était 21 heures, quand la reine du Yela Tiédel Mbaye, déjà engagée aux causes des talibés ouvre le concert. Fidèle à sa tradition pulaar, elle a gratifié le public de deux tubes, tirés de son dernier album « Almoudo. » Pour continuer son combat, elle a promis de verser 50% des recettes de son prochain concert prévu le 06 mai au CCF, aux œuvres caritatives. Pour leur premier déplacement dans la capitale, Nouakchott, les rappeurs de la cité économique MD Mouls ont laissé leurs empreintes dans les travées du stade Ksar avec leur tube « FC Nouadhibou ». Un tube qui a réveillé et fait danser tout le public.
Le palmes de la soirée était l’entrée en lice des filles du FG 92. Deux jeunes filles encore inconnues du grand public, mais qui méritent le respect et les encouragements. Des talents nouveaux qui feront parler sûrement d’elles dans l’avenir. Et c’est dans cette effervescence que la voix d’or de la banlieue Seydou Nourou Gaye fit son entrée. Accompagné de ses danseurs, il n’a pas mis beaucoup de temps pour conquérir les cœurs des spectateurs. Dans un rythme folklorique, la nouvelle star de la musique locale continue de baliser son chemin lentement, mais sûrement. Les élèves des établissements scolaires de Nouakchott étaient eux aussi du rendez-vous. Pour saluer cette belle initiative, ils sont venus en masse apporter leur contribution. Le concert a atteint son summum avec l’entrée en lice du groupe de Rap Jam Minn Teki. Fidèles à leurs idéologies, ils n’ont pas manqué de critiquer le régime du Président Ould Abdel Aziz.
Devant le président de CUN, Mr Hamed Hamza et du maire du Ksar Cheikh Ould Gharabi, les rappeurs de la banlieue du 6e arrondissement ont fustigé les réalisations du gouvernement concernant le goudronnage des quartiers périphériques. Selon eux, ces bitumages sont rien d’autre que du trompe-l’œil, par rapport aux besoins pressant de la population. Devant une foule en délire, ils ont appelé « le Président des pauvres » à trouver une solution aux multiples problèmes des pauvres. Car selon eux cette aide destinée aux pauvres (un kilogramme de riz par personne) devait être l’œuvre du gouvernement. Sous l’effervescence du public, les rappeurs de la banlieue n’ont pas raté leur sortie pour mettre du feu dans la baraque. Poussés par un public acquis à sa cause, les jeunes banlieusards ont critiqué ardemment la position des rappeurs de la place, en l’occurrence les Oulad Leblad d’être du coté du gouvernement.. Pour relativiser cette sortie tonitruante, Dj Paco a déclaré que « leurs messages n’engagent qu’eux et non aux promoteurs du projet. ».
Pour maintenir la cadence, le « président de la rue publique », le rappeur Monza, connu pour son franc-parler, à lui aussi prôner pour la démocratie et l’égalité des chances entre tous les citoyens. Pour magnifier cette magnifique symbiose, l’initiateur du festival de Hip Hop « Assalamalekoum » a offert à son public des opus tirés de son dernier album « Mauritaniana ». Avant de quitter ses fans, Monza les a donné rendez-vous le 14 mai 2010, date d’ouverture de son prochain festival. Il était 23 h 30 mn quand la sulfureuse artiste Paulette entrait en scène. Présentée comme la « guest-star » de la soirée, la sénégalo-capverdienne a relevé la barre plus haute, répondant ainsi, aux attentes du public qui n’ont pas manqué de braver le froid pour découvrir leur idole. Laissant le public à sa fin, elle a laissé la place, au natif du Ksar, le rappeur Overdose, venu présenter son prochain album. La soirée a été clôturée par le fameux « coupé décalé » de nos amis ivoiriens.
Une initiative jeune qui fera parler sûrement d’elle à l’avenir et qui mérite le soutien de tout un chacun.
Compte-rendu Dialtabé Diop
Source: Quotidien Nouakchott
La nuit du 1er mai 2010 restera dans les annales des mégalomanes mauritaniens. En nombre, ils sont venus répondre à l’appel des porteurs du projet « Mauritanie Culture Tours ». Pour venir en aide aux milliers de familles déshérités, les spectateurs se sont donnés rendez-vous dans l’antre du stade mythique du vieux quartier de Ksar, pour un concert de bienfaisance, où le billet d’entrée était un kilogramme de riz. Une œuvre caritative initiée par le projet « Mauritanie Culture Tours » et dont la rentrée (en riz) sera destinée aux pauvres des « gazras ». Outre la promotion de la culture mauritanienne, le projet « Mauritanie Culture Tours ». s’est fixé comme objectifs de participer à l’échange interculturel entre la Mauritanie et les autres pays, à contribuer à la reconnaissance des artistes mauritaniens à travers le monde tout en favorisant l’échange et le développement de sa culture. En initiant ce festival, les promoteurs ont voulu contribuer à la conscientisation des populations sur la nécessité de s’entraider. Un message qui n’est pas passé inaperçu du coté des populations qui sont venus répondre à l’appel de Pape Sakho, Awa Ba, Oulèye Kane, Dj Paco, initiateurs du projet. Pour faire vibrer le public les promoteurs ont choisi un plateau alléchant avec à la baguette Dj Paco. Il y‘avait au menu du rap, de la danse, du reggae, du folklore, du coupé décalé, du Cabo love…
Le groupe de rap Jam Min Teki n’a pas manqué sa sortie
Il était 21 heures, quand la reine du Yela Tiédel Mbaye, déjà engagée aux causes des talibés ouvre le concert. Fidèle à sa tradition pulaar, elle a gratifié le public de deux tubes, tirés de son dernier album « Almoudo. » Pour continuer son combat, elle a promis de verser 50% des recettes de son prochain concert prévu le 06 mai au CCF, aux œuvres caritatives. Pour leur premier déplacement dans la capitale, Nouakchott, les rappeurs de la cité économique MD Mouls ont laissé leurs empreintes dans les travées du stade Ksar avec leur tube « FC Nouadhibou ». Un tube qui a réveillé et fait danser tout le public.
Le palmes de la soirée était l’entrée en lice des filles du FG 92. Deux jeunes filles encore inconnues du grand public, mais qui méritent le respect et les encouragements. Des talents nouveaux qui feront parler sûrement d’elles dans l’avenir. Et c’est dans cette effervescence que la voix d’or de la banlieue Seydou Nourou Gaye fit son entrée. Accompagné de ses danseurs, il n’a pas mis beaucoup de temps pour conquérir les cœurs des spectateurs. Dans un rythme folklorique, la nouvelle star de la musique locale continue de baliser son chemin lentement, mais sûrement. Les élèves des établissements scolaires de Nouakchott étaient eux aussi du rendez-vous. Pour saluer cette belle initiative, ils sont venus en masse apporter leur contribution. Le concert a atteint son summum avec l’entrée en lice du groupe de Rap Jam Minn Teki. Fidèles à leurs idéologies, ils n’ont pas manqué de critiquer le régime du Président Ould Abdel Aziz.
Devant le président de CUN, Mr Hamed Hamza et du maire du Ksar Cheikh Ould Gharabi, les rappeurs de la banlieue du 6e arrondissement ont fustigé les réalisations du gouvernement concernant le goudronnage des quartiers périphériques. Selon eux, ces bitumages sont rien d’autre que du trompe-l’œil, par rapport aux besoins pressant de la population. Devant une foule en délire, ils ont appelé « le Président des pauvres » à trouver une solution aux multiples problèmes des pauvres. Car selon eux cette aide destinée aux pauvres (un kilogramme de riz par personne) devait être l’œuvre du gouvernement. Sous l’effervescence du public, les rappeurs de la banlieue n’ont pas raté leur sortie pour mettre du feu dans la baraque. Poussés par un public acquis à sa cause, les jeunes banlieusards ont critiqué ardemment la position des rappeurs de la place, en l’occurrence les Oulad Leblad d’être du coté du gouvernement.. Pour relativiser cette sortie tonitruante, Dj Paco a déclaré que « leurs messages n’engagent qu’eux et non aux promoteurs du projet. ».
Pour maintenir la cadence, le « président de la rue publique », le rappeur Monza, connu pour son franc-parler, à lui aussi prôner pour la démocratie et l’égalité des chances entre tous les citoyens. Pour magnifier cette magnifique symbiose, l’initiateur du festival de Hip Hop « Assalamalekoum » a offert à son public des opus tirés de son dernier album « Mauritaniana ». Avant de quitter ses fans, Monza les a donné rendez-vous le 14 mai 2010, date d’ouverture de son prochain festival. Il était 23 h 30 mn quand la sulfureuse artiste Paulette entrait en scène. Présentée comme la « guest-star » de la soirée, la sénégalo-capverdienne a relevé la barre plus haute, répondant ainsi, aux attentes du public qui n’ont pas manqué de braver le froid pour découvrir leur idole. Laissant le public à sa fin, elle a laissé la place, au natif du Ksar, le rappeur Overdose, venu présenter son prochain album. La soirée a été clôturée par le fameux « coupé décalé » de nos amis ivoiriens.
Une initiative jeune qui fera parler sûrement d’elle à l’avenir et qui mérite le soutien de tout un chacun.
Compte-rendu Dialtabé Diop
Source: Quotidien Nouakchott
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