S’il ya une question qui mérite aujourd’hui, l’attention du Président Ould Abdel Aziz, c’est bien celle des litiges fonciers. Il ne se passe un jour sans qu’un wali ou un préfet n’intervienne dans une affaire de litige foncier. Pour en avoir le cœur net, faite un tour dans une Willaya ou dans une préfecture pour voir les détresses et les lamentations des personnes expropriées.
« La loi du plus fort est toujours la meilleure », un adage qui rime bien avec l’injustice qui caractérise les histoires de litige foncier en Mauritanie, dominés par les problèmes de doubles emplois sur les titres fonciers. Un phénomène qui s’amplifie à un rythme effréné et orchestré par la boulimie de personnages véreux qui cherchent à déposséder la capitale de ses rares espaces publics. Fort de leur influence, ils sont aidés dans leur vile tâche par des fonctionnaires zombies qui se cachent dans l’ombre des couloirs de la Direction des Domaines et du Patrimoine, dans les willayas et dans les préfectures. Ces derniers sont en fait, les responsables de toutes ces expropriations, comme en témoigne les nombreux limogeages de walis, de préfets, enregistrés ces derniers temps. Mais comble du malheur, leurs ombres continuent de contrôler et de dicter leur loi à leurs complices qui gèrent les milliers de terrains volés, durant leur règne. Ce qui explique la prolifération des agences immobilières et la présence effrontée de courtiers, dans ces endroits susmentionnés. D’où proviennent les titres fonciers que les gérants de ces établissements bradent aux plus offrants ? Le ministère de tutelle devait aussi se demander, comment une seule personne peut-elle posséder un lot de cent terrains ou plus même (Ain Taleh), alors que des pauvres dorment dans des « gazras ». Comment un terrain peut-il être vendu à une tierce personne sous le même numéro de titre foncier ? Des questions qui devraient alerter les pouvoirs publics, à mettre la lumière sur cette magouille qui condamne les uns et enrichisse les autres. Les autorités devraient aussi faire un tour dans les willayas et préfectures pour voir les pleurs des populations qui courent depuis des mois derrière une demande d’annulation qu’elles ne recevront pratiquement jamais. Car leur terrain a été cédé à un intouchable qui n’a pas besoin de confrontation ou de preuve pour récupérer le terrain, objet du litige. Pour « recouvrer ses droits », ce dernier n’a pas besoin de se déplacer, car il ya des gens qui le feront à sa place. Combien de familles on été abandonnées dans la rue à cause de problèmes d’expropriation de terrains, des centaines, des milliers… ? Comment un illettré, un pauvre citoyen peut-il faire valoir ses droits, quand on sait que ces milieux sont gangrenés par une corruption indéfinissable qui favorise seulement les nantis. Quand cette injustice va-t-elle s’arrêter, pour permettre à chaque famille de disposer d’un toit. ?
Avec une superficie estimée à 1 030 700 km², pour une population de 3.000.000 d’habitants ; est-il normal que des mauritaniens dorment dans des « gazras », ou soient étranglés par la location, alors que d’autres possèdent des lots importants de terrains et de maisons à louer. N’est ce pas une forme de gabegie et d’injustice qui demande à être corriger par « le Président des pauvres. », Ould Abdel Aziz. S’il arrive à assainir ces milieux et rendre les terrains expropriés à leurs propriétaires, il gagnerait un capital de sympathie qui lui sera bénéfique à l’avenir.
Dialtabé
Source: Quotidien Nouakchott
« La loi du plus fort est toujours la meilleure », un adage qui rime bien avec l’injustice qui caractérise les histoires de litige foncier en Mauritanie, dominés par les problèmes de doubles emplois sur les titres fonciers. Un phénomène qui s’amplifie à un rythme effréné et orchestré par la boulimie de personnages véreux qui cherchent à déposséder la capitale de ses rares espaces publics. Fort de leur influence, ils sont aidés dans leur vile tâche par des fonctionnaires zombies qui se cachent dans l’ombre des couloirs de la Direction des Domaines et du Patrimoine, dans les willayas et dans les préfectures. Ces derniers sont en fait, les responsables de toutes ces expropriations, comme en témoigne les nombreux limogeages de walis, de préfets, enregistrés ces derniers temps. Mais comble du malheur, leurs ombres continuent de contrôler et de dicter leur loi à leurs complices qui gèrent les milliers de terrains volés, durant leur règne. Ce qui explique la prolifération des agences immobilières et la présence effrontée de courtiers, dans ces endroits susmentionnés. D’où proviennent les titres fonciers que les gérants de ces établissements bradent aux plus offrants ? Le ministère de tutelle devait aussi se demander, comment une seule personne peut-elle posséder un lot de cent terrains ou plus même (Ain Taleh), alors que des pauvres dorment dans des « gazras ». Comment un terrain peut-il être vendu à une tierce personne sous le même numéro de titre foncier ? Des questions qui devraient alerter les pouvoirs publics, à mettre la lumière sur cette magouille qui condamne les uns et enrichisse les autres. Les autorités devraient aussi faire un tour dans les willayas et préfectures pour voir les pleurs des populations qui courent depuis des mois derrière une demande d’annulation qu’elles ne recevront pratiquement jamais. Car leur terrain a été cédé à un intouchable qui n’a pas besoin de confrontation ou de preuve pour récupérer le terrain, objet du litige. Pour « recouvrer ses droits », ce dernier n’a pas besoin de se déplacer, car il ya des gens qui le feront à sa place. Combien de familles on été abandonnées dans la rue à cause de problèmes d’expropriation de terrains, des centaines, des milliers… ? Comment un illettré, un pauvre citoyen peut-il faire valoir ses droits, quand on sait que ces milieux sont gangrenés par une corruption indéfinissable qui favorise seulement les nantis. Quand cette injustice va-t-elle s’arrêter, pour permettre à chaque famille de disposer d’un toit. ?
Avec une superficie estimée à 1 030 700 km², pour une population de 3.000.000 d’habitants ; est-il normal que des mauritaniens dorment dans des « gazras », ou soient étranglés par la location, alors que d’autres possèdent des lots importants de terrains et de maisons à louer. N’est ce pas une forme de gabegie et d’injustice qui demande à être corriger par « le Président des pauvres. », Ould Abdel Aziz. S’il arrive à assainir ces milieux et rendre les terrains expropriés à leurs propriétaires, il gagnerait un capital de sympathie qui lui sera bénéfique à l’avenir.
Dialtabé
Source: Quotidien Nouakchott
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