
Chrif Ould Abdallahi, Abdou Maham et Mohamed Ould Noueiguid auraient été transférés mercredi à la prison civile de Nouakchott. Les 3 hommes étaient aux mains du commissariat des crimes économiques depuis plusieurs jours dans le cadre de « l’affaire de la BCM ».
Recel de fonds blanchis, complicité au détournement et à la dilapidation de fonds publics, et falsification de documents bancaires seraient les principaux chefs d’accusations retenus par le parquet contre ces hommes d’affaires.
Le pouvoir réclame le remboursement de plusieurs milliards d’ouguiyas que ces personnes auraient perçus illégalement de la BCM du temps du gouverneur Sidi El Moctar Ould Nagi.
Pour échapper à la prison, les hommes d’affaires ont, sans beaucoup de réticences, accepté de trouver une solution négociée avec les autorités, mais la révision de façon unilatérale de l’accord préablement obtenu par l’ajout d’intérêts a compromis le règlement à l’amiable du litige.
S’exprimant mardi dernier pour la première fois à propos de ce dossier brûlant, le président de la République s’est montré intransigeant : « ces personnes ont reçu plus de 14 milliards UM sans justification et sans aucune contrepartie. Cet argent doit être remboursé et sera inéluctablement remboursé » .
Le collectif des avocats de la défense dénonce, quant à lui, l’instrumentalisation de la justice à des fins de règlements politiques et déplore, de façon particulière, l’ingérence flagrante du président de la République dans une affaire pendante devant la justice.
Source: challenge-mr.com
Recel de fonds blanchis, complicité au détournement et à la dilapidation de fonds publics, et falsification de documents bancaires seraient les principaux chefs d’accusations retenus par le parquet contre ces hommes d’affaires.
Le pouvoir réclame le remboursement de plusieurs milliards d’ouguiyas que ces personnes auraient perçus illégalement de la BCM du temps du gouverneur Sidi El Moctar Ould Nagi.
Pour échapper à la prison, les hommes d’affaires ont, sans beaucoup de réticences, accepté de trouver une solution négociée avec les autorités, mais la révision de façon unilatérale de l’accord préablement obtenu par l’ajout d’intérêts a compromis le règlement à l’amiable du litige.
S’exprimant mardi dernier pour la première fois à propos de ce dossier brûlant, le président de la République s’est montré intransigeant : « ces personnes ont reçu plus de 14 milliards UM sans justification et sans aucune contrepartie. Cet argent doit être remboursé et sera inéluctablement remboursé » .
Le collectif des avocats de la défense dénonce, quant à lui, l’instrumentalisation de la justice à des fins de règlements politiques et déplore, de façon particulière, l’ingérence flagrante du président de la République dans une affaire pendante devant la justice.
Source: challenge-mr.com