Le Regroupement des Victimes de Evénements de 89 (REVE) a tenu le dimanche 3 mai 2010 une conférence de presse au siège du FONADH.
L’objectif de cette sortie était pour la porte parole du REVE, M. Lô Souleymane, « d’amener les pouvoirs publics et en particulier le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz de se prononcer pour le règlement définitif des problèmes des déportés et du passif humanitaire.»
«A chaque fois que nous soulevons le problème des déportés et du passif humanitaire on nous accuse d’être des opposants alors que notre seul souci, c’est de voir toutes les victimes des événements de 89 réinstallées dans leurs droits les plus fondamentaux. Nous avons pris acte de certaines mesures, mais elles restent très insignifiantes et sont généralement destinées à la consommation extérieure plutôt qu’à une véritable volonté de résoudre les problèmes structurels. La question des réfugiés et des veuves, a tenu à préciser M. Lo Souleymane, ne pas peut être réduite à la seule réintégration des fonctionnaires qui au demeurant est très partielle et même injuste. Sinon qu’en est-il de la reconstitution des carrières de ces fonctionnaires hautement méritoires ? »
Le Ministère de l’Enseignement National n’a apparemment pas tenu compte de cette donne et pire, certains enseignants qui sont à seulement deux ans de la retraite ont été largués à des milliers de kilomètres de leurs lieux d’origine.
Pour sa part, M. Saar Mamadou le Secrétaire Exécutif du FONADH a reconnu que « le gouvernement a pris des engagements, mais il déplore que pratiquement dans leur majorité ils sont restés lettres mortes.
Il a également rappelé que « la quasi-totalité des populations expulsées de la Mauritanie en 1989 étaient des paysans qui dépendaient de l’agriculture et de l’élevage. Aujourd’hui, ces derniers ne peuvent plus cultiver faute de terre ».
Les organisateurs ont réitéré leur entière disponibilité au dialogue avec les parties prenantes mais « à condition que cela soit inclusif, précise le secrétaire exécutif du FONADH.
Par ailleurs, il importe de noter que la majorité des terres cultivables de la vallée sont occupées par de nouveaux propriétaires avec la complicité active des différentes administrations locales.
La problématique de l’accès à la terre constitue un élément déterminant dans la gestion des conflits.
Source: Baliou/rim24.info
L’objectif de cette sortie était pour la porte parole du REVE, M. Lô Souleymane, « d’amener les pouvoirs publics et en particulier le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz de se prononcer pour le règlement définitif des problèmes des déportés et du passif humanitaire.»
«A chaque fois que nous soulevons le problème des déportés et du passif humanitaire on nous accuse d’être des opposants alors que notre seul souci, c’est de voir toutes les victimes des événements de 89 réinstallées dans leurs droits les plus fondamentaux. Nous avons pris acte de certaines mesures, mais elles restent très insignifiantes et sont généralement destinées à la consommation extérieure plutôt qu’à une véritable volonté de résoudre les problèmes structurels. La question des réfugiés et des veuves, a tenu à préciser M. Lo Souleymane, ne pas peut être réduite à la seule réintégration des fonctionnaires qui au demeurant est très partielle et même injuste. Sinon qu’en est-il de la reconstitution des carrières de ces fonctionnaires hautement méritoires ? »
Le Ministère de l’Enseignement National n’a apparemment pas tenu compte de cette donne et pire, certains enseignants qui sont à seulement deux ans de la retraite ont été largués à des milliers de kilomètres de leurs lieux d’origine.
Pour sa part, M. Saar Mamadou le Secrétaire Exécutif du FONADH a reconnu que « le gouvernement a pris des engagements, mais il déplore que pratiquement dans leur majorité ils sont restés lettres mortes.
Il a également rappelé que « la quasi-totalité des populations expulsées de la Mauritanie en 1989 étaient des paysans qui dépendaient de l’agriculture et de l’élevage. Aujourd’hui, ces derniers ne peuvent plus cultiver faute de terre ».
Les organisateurs ont réitéré leur entière disponibilité au dialogue avec les parties prenantes mais « à condition que cela soit inclusif, précise le secrétaire exécutif du FONADH.
Par ailleurs, il importe de noter que la majorité des terres cultivables de la vallée sont occupées par de nouveaux propriétaires avec la complicité active des différentes administrations locales.
La problématique de l’accès à la terre constitue un élément déterminant dans la gestion des conflits.
Source: Baliou/rim24.info
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