Le gouvernement souffre de « l’anémie politique » : Un mini remaniement profile à l’horizon



Le gouvernement souffre de « l’anémie politique » : Un mini remaniement profile à l’horizon
Deux semaines après les grands tapages politiques faits sur le présumé succès de la table ronde de Bruxelles- que l’opposition considère comme un échec diplomatiquement transformé en victoire-, rien n’indique le maintien de l’actuel Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf par le président de la République à la tête du gouvernement.

Des informations de plus en plus régulières font parler du froid qui frappe actuellement les relations entre le chef de l’Etat et le Premier ministre, caractérisées surtout par les exigences d’ordre politique qui pressent fortement le président de la République à changer la vitesse du « régime gouvernemental », pour que celui-ci passe du volet technocratique au stade favorable à l’apaisement politique.
Dés lors qu’il en tel, on comprend aisément cette nouvelle volonté d’ouverture et de dialogue politique manifestée par le chef de l’Etat à l’endroit de ses adversaires politiques d’hier, auxquels, il se dit depuis quelques temps totalement disposé à tendre la main de la concertation politique.
Une option à laquelle le Premier ministre ne serait point favorable ; convaincu que le pari réalisé dans la capitale belge, qui s’est soldé par l’engagement des bailleurs de fonds à soutenir le développement de la Mauritanie, est en soit suffisant pour rendre l’opposition à l’évidence de ses erreurs et de ses mauvaises impressions sur la capacité des autorités à opérer les réformes qui s’imposent.
La crise économico-sociale est aussi un autre casse-tête pour le président de la République qui suppose la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale capable de résoudre les questions liées à l’inflation, au chômage, à la pauvreté, aux inégalités sociales…Ce que le gouvernement actuel n’a pu réussir jusqu’à présent, malgré deux ans de commandement.
D’ailleurs, à la lumière des crises politiques qui balayent actuellement des puissances démocratiques de l’Europe comme l’Allemagne et la France, on réalise parfaitement que la stabilité politique des pays ne réside pas seulement au maintien de gouvernements technocrates.
Une dose de politique, parfois forte est indispensable, voire incontournable. Ce que le président de la République semble avoir bien compris depuis ces dernières semaines, en multipliant les signaux à l’endroit de l’opposition, laquelle montre qu’il n’est point sensible à ces clins d’œil de séduction, qui semblent avoir des effets probants sur la COD.
Au vu de ce panorama politique, un mini remaniement ministériel serait en gestation, qui pourra porter sur la nomination d’un nouveau chef du gouvernement et de quelques ministres à connotation politique plutôt que technocratique.
Si cela arriverait à se produire, ce ne sera que la suite logique des choses pour un Président des pauvres qui arrivé au PK 2 de son parcours de 5 années, ne peut se permettre de se faire continuellement prisonnier d’un gouvernement qui manque d’actifs face à une opposition disposée à tous les sacrifices pour le faire partir.


ÉPRIS DE JUSTICE

Source: foexgood.com

Lundi 5 Juillet 2010
Boolumbal Boolumbal
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