
On est en démocratie, et la démocratie ‘’c’est aussi le droit institutionnel de dire des bêtises’’. Relaxes, je ne vais pas m’immoler. Mais je suis neurasthénique, tristounet, les larmes faciles, tantôt boulimique, tantôt anorexique. Moi qui désirais voir Carthage et revivre la grande épopée de la dynastie des Husseinites, je suis déçu…La Tunisie ne me fait plus rêver. Les fantasmes à Hammamet, c’est fini. Il parait que la danse de l’apocalypse des jasmins approche de la Mauritanie.
J’ai peur, j’angoisse. Au dernier Conseil des ministres (pas des sinistres, non, ils sourient à la TVM depuis peu), il y’ a eu des heureux parmi les nominés de l’UPR, et des limogés qui ont fait des bêtises. Ces déçus iront peut-être grossir les rangs dispersés de l’opposition, qui en a grand besoin. Chez nous, en ce moment la coordination des partis de Massoud, Battah et les autres, se veut une vraie, elle a repris du poil de la bête, et Ould Daddah, qui se ratait dans ses sorties politiques, se rêve désormais en leader rassembleur. La révolution des jasmins les a revigorés, un tonus flambant neuf à exploiter illico presto.
Je trouve cela formidable, oui, mais le hic c’est que le Président Aziz les a terrassé sur le tatami du peuple avec son crédo de lutte contre la prédation, la concussion, et autres pratiques honnies des années de braise. Le Président de nous autres gueux de la République, est visionnaire et a divinement avec un art des Oulad Deymane, trucidé la COD et Cie avec son dernier témoignage qui s’est inspiré de Mitterrand avec sa force tranquille et ses roses qui n’en finissent pas de piquer ceux qui osent s’y frotter. Massoud, Dadddah en sont encore tout étourdis les pauvres.
Le syndrome tunisien est très contagieux, c’est Ben Ali qui me l’a confié hier soir dans un appel en PCV de Djeddah. J’ai pesté contre ma page de facebook avec ma pub sur l’art bien de chez nous de guérir les détresse par un hjab . Et le Raiss a redécouvert la joie du net libre, sans le chiffre maudit 404 . Ben oui, la régente était en pleurs et il voulait avoir un bon hjab des chinguitiens qui sont connus au Royaume wahabite…mais bon, moi en ce moment je suis dans tous mes états et les malheurs de Leila ( et de son amie Sophie, la shampooineuse) et son mari qui ont tout avalé, même les jasmins, me laissent indifférent.
Je suis dans un état de lévitation, je rumine, je fulmine, O rage, O désespoir….la cause n’est pas simple, même mon moi, qui s’est volatilisé, se perd dans les ténèbres quand je cogite. Au Commencement était une vision, un souffle venu d’un autre monde, la galaxie des guerriers mandingues, qui ont terrassé mon âme en détresse dans sa solitude. Je suis actuellement à classer dans les phobiques solitaires, mais mes synapses n’aiment pas les pilules, tout est court ‘’circuité’’ dans mon corps.
Je n’assume plus ce désarroi, ce cri dans ma nuit de solitude. Mon pays est pauvre, je ne suis bon à rien et mon code génétique doit être en bouillie.
Mon humanité s’est perdue. Mon cri de désespoir que j’ai lancé à l’autre, celui qui ne voit plus , n’entend plus, le ténébreux, le cynique, celui qui m’a fait perdre mon humanité, résonne encore dans ma tête .
Peut- être n’avez-vous rien pigé à ce charabia. Moi non plus. C'est un cri de rage que je lance, tel une bouteille du coté des ruines du Timiris.
Je crois le marquis de Sade quand il affirme «Il n'est aucune sorte de sensation qui soit plus vive que celle de la douleur ; ses impressions sont sûres, elles ne trompent point comme celles du plaisir.». La révolution tunisienne est déjà en nous. La bêtise humaine nous a consumés, et point besoin d’immolation à la mode des jasmins.
MAM S.
CANALH
J’ai peur, j’angoisse. Au dernier Conseil des ministres (pas des sinistres, non, ils sourient à la TVM depuis peu), il y’ a eu des heureux parmi les nominés de l’UPR, et des limogés qui ont fait des bêtises. Ces déçus iront peut-être grossir les rangs dispersés de l’opposition, qui en a grand besoin. Chez nous, en ce moment la coordination des partis de Massoud, Battah et les autres, se veut une vraie, elle a repris du poil de la bête, et Ould Daddah, qui se ratait dans ses sorties politiques, se rêve désormais en leader rassembleur. La révolution des jasmins les a revigorés, un tonus flambant neuf à exploiter illico presto.
Je trouve cela formidable, oui, mais le hic c’est que le Président Aziz les a terrassé sur le tatami du peuple avec son crédo de lutte contre la prédation, la concussion, et autres pratiques honnies des années de braise. Le Président de nous autres gueux de la République, est visionnaire et a divinement avec un art des Oulad Deymane, trucidé la COD et Cie avec son dernier témoignage qui s’est inspiré de Mitterrand avec sa force tranquille et ses roses qui n’en finissent pas de piquer ceux qui osent s’y frotter. Massoud, Dadddah en sont encore tout étourdis les pauvres.
Le syndrome tunisien est très contagieux, c’est Ben Ali qui me l’a confié hier soir dans un appel en PCV de Djeddah. J’ai pesté contre ma page de facebook avec ma pub sur l’art bien de chez nous de guérir les détresse par un hjab . Et le Raiss a redécouvert la joie du net libre, sans le chiffre maudit 404 . Ben oui, la régente était en pleurs et il voulait avoir un bon hjab des chinguitiens qui sont connus au Royaume wahabite…mais bon, moi en ce moment je suis dans tous mes états et les malheurs de Leila ( et de son amie Sophie, la shampooineuse) et son mari qui ont tout avalé, même les jasmins, me laissent indifférent.
Je suis dans un état de lévitation, je rumine, je fulmine, O rage, O désespoir….la cause n’est pas simple, même mon moi, qui s’est volatilisé, se perd dans les ténèbres quand je cogite. Au Commencement était une vision, un souffle venu d’un autre monde, la galaxie des guerriers mandingues, qui ont terrassé mon âme en détresse dans sa solitude. Je suis actuellement à classer dans les phobiques solitaires, mais mes synapses n’aiment pas les pilules, tout est court ‘’circuité’’ dans mon corps.
Je n’assume plus ce désarroi, ce cri dans ma nuit de solitude. Mon pays est pauvre, je ne suis bon à rien et mon code génétique doit être en bouillie.
Mon humanité s’est perdue. Mon cri de désespoir que j’ai lancé à l’autre, celui qui ne voit plus , n’entend plus, le ténébreux, le cynique, celui qui m’a fait perdre mon humanité, résonne encore dans ma tête .
Peut- être n’avez-vous rien pigé à ce charabia. Moi non plus. C'est un cri de rage que je lance, tel une bouteille du coté des ruines du Timiris.
Je crois le marquis de Sade quand il affirme «Il n'est aucune sorte de sensation qui soit plus vive que celle de la douleur ; ses impressions sont sûres, elles ne trompent point comme celles du plaisir.». La révolution tunisienne est déjà en nous. La bêtise humaine nous a consumés, et point besoin d’immolation à la mode des jasmins.
MAM S.
CANALH