La table ronde organisée par la Mauritanie à Bruxelles a tenu plus que ses promesses. A l'instar des pays arabes et des organismes financiers islamiques, les partenaires au développement font plus que se réengager aux côtés de la Mauritanie : les promesses de soutien financier ont dépassé les espérances et notre pays, reprend ainsi la coopération sur le plan formel avec nos différents partenaires, à commencer par l'Union Européenne. Même avec le boycott actif de l’opposition, la « méthode Aziz » a encore bien marché ouvrant ainsi un boulevard d’opportunités considérables pour le développement socio-économique du pays. Depuis vingt-deux mois, des efforts prodigieux ont été réalisés, des progrès notables sont en cours, mais la Mauritanie a besoin d'être aidée d’où la tenue de cette table ronde. Notre pays, grâce à ses efforts en matière de réformes et à la confiance de ses partenaires, a reçu des engagements pour le financement de projets de développement à hauteur de 3,112 milliards de dollars américains, ce qui a dépassé de loin les 2,8 milliards qu'il avait requis. Mais dans le cadre de la coordination, la Mauritanie et ses partenaires ont convenu d’un mécanisme de suivi des résultats de la Table ronde, qui concernera essentiellement l'organisation d'une réunion d'information et de coordination avec les partenaires au développement, tous les six mois, sur le niveau d'exécution du troisième plan d’action du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté. Exit donc Mohamed Lemine Ould Dadde dont les carences se passent de commentaires. La logique de bonne gouvernance ne permet pas qu’on puisse confier l’exécution du plan d’action du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté à Ould Dadde, impliqué dans l’attribution des marchés gré à gré de plusieurs centaines de millions d’ouguiya au CDHLPRSC. Le combat du Président de la République contre les détournements de deniers publics doit être poursuivi sans relâche. Le Président de la République a déclaré en 2010 devant les populations pauvres d’Arafat que « la nouveauté à partir de 2009 consiste à ce que toute personne impliquée dans un détournement de deniers publics non seulement rembourse les montants détournés mais sera aussi traduite devant la justice ». Après Bruxelles, l’heure est à la mobilisation des compétences. Exit aussi la plupart des ministres. Les promesses des bailleurs de fonds ne sont concrétisables matériellement que par une équipe gouvernementale performante. Le collier de conditionnalités est extensible à volonté et le rendement gouvernemental ne doit pas faire défaut. Après donc la fin de cette table ronde de Bruxelles et en attendant la fin du premier congrès national de l’Union Pour la République (UPR) le 10 juillet prochain, la rumeur de remaniement ministériel court, ce jeudi 24 juin 2010, toutes les administrations. Presque deux ans après la nomination de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf au Premier ministère, l'opinion publique nationale attend toujours que çà bouge réellement du côté du gouvernement. Les observateurs de la vie politique sont formels: l'aréopage gouvernemental sera revu et corrigé après le prochain congrès national de l’UPR et pour les besoins d’un bon rendement du gouvernement de la République.
Source: Mauritanie24
Source: Mauritanie24
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