La politique ne divise pas seulement l’opposition et la majorité. Elle fait plus rage entre les barons politiques locaux de la majorité. Une bataille qui se poursuit même après l’élection des délégués et des fédéraux du parti-état. Partout dans le pays c’est le même scénario qui revient. Chaque homme veut s’imposer en imposant sa loi dans sa localité comme dans une principauté. Quand il s’agit de cette bataille pour le contrôle de leadership nos barons de la majorité sont prêts à débourser de l’argent, se jeter de mauvais sorts et se rabaisser au point de se ridiculiser. Nos barons sont aussi prêts à se rivaliser à qui mieux en matière d’achat des consciences, de détournement des mentalités par de fausses promesses sans lendemain. Ils diront à ceux qu’ils sollicitent pour les aider qu’ils sont les hommes de confiance du président et qu’ils agissent en son nom car c’est le boss qui les mandaté. Ce langage, pardons ce mensonge n’est pas un fait nouveau. C’est l’héritage de l’ancien système Chacun veut faire preuve d’homme de la situation, d’homme fort par son statut de ministre, de député, de sénateur. Chacun dira qu’il est en mesure de favoriser l’ascension de tel à un poste, qu’il usera de son pouvoir pour influencer la décision sur la nomination d’un cadre qui a accepté de faire campagne avec lui et pour lui. Tout cela pour rester l’homme le plus respecté dans sa localité. En retour ces gens qui se chamaillent ne sont que des bons à rien aux yeux de leurs localités …
Actualités













