Un responsable, qui a requis l’anonymat, de la Direction générale des impôts (DGI) a justifié, dans un entretien avec l’agence de presse « Mauritanie24 », les récents redressements fiscaux qui ont concerné plusieurs banques primaires, par « les fraudes commises par les gérants de ces banques en faisant toujours des déclarations fiscales fausses. Ces banques ont fait l'objet de contrôles fiscaux, au même titre que d'autres entreprises, suivant avis de vérification remis à leur siège. Le contrôle fiscal a concerné, pour le moment, uniquement l’exercice 2009. D’autres arriérés fiscaux et pénalités pourront suivre étant entendu que les banques primaires en Mauritanie ont toujours bénéficié de faveurs contraires à la règlementation fiscale ». Le responsable à la DGI, a, en outre, fustigé les Mauritaniens pour leur indifférence face à la fraude qui se déroule sous leur nez depuis plus de dix-sept ans. Nommé le 25 mars 2010, le directeur général des impôts, Sidi Ethmane Ould Mohamed El Mamoun, entend lutter contre la fraude fiscale. Il a demandé aux hommes d’affaires de collaborer avec l’administration fiscale, en déclarant régulièrement leurs impôts et en aidant à débusquer les fraudeurs.
Contacté par « Mauritanie24 », Isselmou Ould Didi Ould Tajedine, président directeur général de la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) et président de l’Association des Banques Mauritaniennes (ABM), s’est refusé à tout commentaire.
Source: Mauritanie24
Contacté par « Mauritanie24 », Isselmou Ould Didi Ould Tajedine, président directeur général de la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) et président de l’Association des Banques Mauritaniennes (ABM), s’est refusé à tout commentaire.
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