La semaine de la citoyenneté. C’est l’initiative de l’Association de l’Espace Culturel Diadié Camara. Les organisateurs de cette semaine ont privilégié trois choses dans la matérialisation de leur initiative : Se parler …Se respecter … Vivre ensemble.
Trois postulats qui semblent manquer au répertoire commun des Mauritaniens. Une semaine de la citoyenneté pour les Mauritaniens est une initiative salutaire. Seulement, en Mauritanie il en faut davantage; plusieurs semaines au lieu d’une. Le Mauritanien a, d’abord, besoin de cerner et de comprendre toute la substance de la citoyenneté, du civisme, des droits et des devoirs; civisme qui enseigne la connaissance de soi, le respect de soi et de son prochain.
Après cet exercice préliminaire, après avoir intégré ce préalable, on se parlera. On se respectera et on vivra ensemble. Comme des citoyens d’une même patrie, d’une même histoire car d’une même destinée. Parce que d’une même nation donc d’une même responsabilité. Des citoyens égaux en droits et en devoirs.
Alors on arrivera à remédier à la fracture sociale, dans toutes ses dimensions, qui mine notre cohésion. Les cœurs se parleront et les yeux se croiseront dans l’acceptation et dans le respect. Cela est possible. Si et seulement si on accepte de cultiver en soi l’amour de la Mauritanie dans toute sa diversité. La Mauritanie à travers son histoire : la vraie. Mais si, comme hier, on continue à récuser notre belle et vraie histoire, on faussera tout comme d’habitude. Et on plongera dans la sempiternelle procrastination.
Sans le savoir, on continuera à se ridiculiser en rejetant notre identité ancestrale. Par ce fait, on continuera à se sentir plus que l’autre de l’autre monde, de l’autre continent que des Mauritaniens dans leur plénitude. La culture de l’hypocrisie s’incrustera d’avantage tant qu’on ne privilégiera pas notre Mauritanité.
Se parler, se respecter et vivre ensemble est une culture citoyenne antinomique de l’actuelle Mauritanie qui est synonyme du mensonge, de l’ignorance et de la haine de l’autre.
Par Seydi Moussa Camara
La Nouvelle Expression N° 89
source : La Nouvelle Expression (Mauritanie)
Trois postulats qui semblent manquer au répertoire commun des Mauritaniens. Une semaine de la citoyenneté pour les Mauritaniens est une initiative salutaire. Seulement, en Mauritanie il en faut davantage; plusieurs semaines au lieu d’une. Le Mauritanien a, d’abord, besoin de cerner et de comprendre toute la substance de la citoyenneté, du civisme, des droits et des devoirs; civisme qui enseigne la connaissance de soi, le respect de soi et de son prochain.
Après cet exercice préliminaire, après avoir intégré ce préalable, on se parlera. On se respectera et on vivra ensemble. Comme des citoyens d’une même patrie, d’une même histoire car d’une même destinée. Parce que d’une même nation donc d’une même responsabilité. Des citoyens égaux en droits et en devoirs.
Alors on arrivera à remédier à la fracture sociale, dans toutes ses dimensions, qui mine notre cohésion. Les cœurs se parleront et les yeux se croiseront dans l’acceptation et dans le respect. Cela est possible. Si et seulement si on accepte de cultiver en soi l’amour de la Mauritanie dans toute sa diversité. La Mauritanie à travers son histoire : la vraie. Mais si, comme hier, on continue à récuser notre belle et vraie histoire, on faussera tout comme d’habitude. Et on plongera dans la sempiternelle procrastination.
Sans le savoir, on continuera à se ridiculiser en rejetant notre identité ancestrale. Par ce fait, on continuera à se sentir plus que l’autre de l’autre monde, de l’autre continent que des Mauritaniens dans leur plénitude. La culture de l’hypocrisie s’incrustera d’avantage tant qu’on ne privilégiera pas notre Mauritanité.
Se parler, se respecter et vivre ensemble est une culture citoyenne antinomique de l’actuelle Mauritanie qui est synonyme du mensonge, de l’ignorance et de la haine de l’autre.
Par Seydi Moussa Camara
La Nouvelle Expression N° 89
source : La Nouvelle Expression (Mauritanie)
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