L’atmosphère politique
UPR, le parti au pouvoir, avec la fin de son implantation et la mise en place de la quasi-totalité de ses structures finira bientôt avec le provisoire.
ADIL, le parti des amis de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, rate sa refondation avec les nouveaux venus qui viennent de le quitter pour un nouveau cadre qu’ils veulent «une opposition responsable».
L’opposition traditionnelle de la récente histoire politique du pays, organisée dans le cadre de la COD, affûte ses armes pour de nouvelles formes de lutte contre le pouvoir en place.
La lecture de cette description non exhaustive de l’atmosphère politique mauritanienne montre que le politique mauritanien se cherche et confond la réaction et l’action. Et que le nomadisme politique, attitude bien mauritanienne, retrouve encore toutes ses lettres de noblesse.
Par nos gestes et actes au quotidien dans la gestion des affaires du pays, on a transformé la Mauritanie en jungle où chacun est devenu un loup pour son prochain; des actes irréfléchis, incohérents, à la limite de l’inconscience. Si bien que chercher à étudier le politique mauritanien relève de l’absurde, tant ce politique est incernable, indéfinissable parce que n’obéissant à aucune grille de valeurs connue.
L’inconstance – l’inconsistance – des hommes politiques, l’absence de morale politique qui les caractérise ont fait qu’ils restent incapables, au cœur de la décision ou à la périphérie, d’expérimenter des politiques efficientes au service d’un peuple; ils s’évertuent plutôt à lui faire perdre son âme : en se posant en mauvais exemples par l’errance politique, le retournement de vestes, le dédit; comportements très éloignés des fondamentaux de l’art politique qui fondent jalousement la base de toute patrie digne de ce nom.
L’individualisme des mêmes hommes politiques qui jouent – très mal – les premiers rôles depuis des décennies en confondant les affaires de l’Etat et leurs affaires personnelles a fini de semer dans l’esprit du petit peuple que «tous les mêmes, tous pourris».
En attendant d’autres retournement de vestes et d’autres partis «ions», dont le printemps s’annonce, le peuple hagard, indifférent, placide et passif, ploie de plus en plus sous le lourd faix d’une misère qui prend de l’ampleur de jour en jour.
Source : Taqadoumy via La Nouvelle Expression N°87
UPR, le parti au pouvoir, avec la fin de son implantation et la mise en place de la quasi-totalité de ses structures finira bientôt avec le provisoire.
ADIL, le parti des amis de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, rate sa refondation avec les nouveaux venus qui viennent de le quitter pour un nouveau cadre qu’ils veulent «une opposition responsable».
L’opposition traditionnelle de la récente histoire politique du pays, organisée dans le cadre de la COD, affûte ses armes pour de nouvelles formes de lutte contre le pouvoir en place.
La lecture de cette description non exhaustive de l’atmosphère politique mauritanienne montre que le politique mauritanien se cherche et confond la réaction et l’action. Et que le nomadisme politique, attitude bien mauritanienne, retrouve encore toutes ses lettres de noblesse.
Par nos gestes et actes au quotidien dans la gestion des affaires du pays, on a transformé la Mauritanie en jungle où chacun est devenu un loup pour son prochain; des actes irréfléchis, incohérents, à la limite de l’inconscience. Si bien que chercher à étudier le politique mauritanien relève de l’absurde, tant ce politique est incernable, indéfinissable parce que n’obéissant à aucune grille de valeurs connue.
L’inconstance – l’inconsistance – des hommes politiques, l’absence de morale politique qui les caractérise ont fait qu’ils restent incapables, au cœur de la décision ou à la périphérie, d’expérimenter des politiques efficientes au service d’un peuple; ils s’évertuent plutôt à lui faire perdre son âme : en se posant en mauvais exemples par l’errance politique, le retournement de vestes, le dédit; comportements très éloignés des fondamentaux de l’art politique qui fondent jalousement la base de toute patrie digne de ce nom.
L’individualisme des mêmes hommes politiques qui jouent – très mal – les premiers rôles depuis des décennies en confondant les affaires de l’Etat et leurs affaires personnelles a fini de semer dans l’esprit du petit peuple que «tous les mêmes, tous pourris».
En attendant d’autres retournement de vestes et d’autres partis «ions», dont le printemps s’annonce, le peuple hagard, indifférent, placide et passif, ploie de plus en plus sous le lourd faix d’une misère qui prend de l’ampleur de jour en jour.
Source : Taqadoumy via La Nouvelle Expression N°87
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