Journées de réflexions sur la lutte (lammba)en Mauritanie à Nouadhibou



Journées de réflexions sur la lutte (lammba)en Mauritanie à Nouadhibou
Vers un plan d’actions pour la lutte traditionnelle.
Sous l’égide du ministère de la culture de la jeunesse et des sports et avec l’appui du comité olympe national mauritanien, la Fédération Mauritanienne de Lutte (FML) a organisé deux journées de réflexion à Nouadhibou, sous le thème : situation et perspectives de la lute en Mauritanie.

Durant deux jours, les participants de la zone nord, c'est-à-dire Rosso, Nouakchott, Atar, Zouerate et NDB ont débat sans ambages des questions relatives à cette discipline sportive recelant un immense potentiel de lutteurs et capable de pouvoir des emplois à des milliers de jeunes mauritaniens.
Les différents exposés ont fait ressortir un diagnostic sans complaisance de la lutte traditionnelle en Mauritanie. Il ressort de ce diagnostic un déficit d’organisation, de moyens et d’infrastructures.



Déterminé à sortir cette discipline susceptible d’apporter au pays des médailles, donc faire flotter le drapeau mauritanien au niveau africain et mondial, le président Thioub Souleymane, son équipe et les participants de la zone nord ont ébauché une esquisse de solutions aux nombreuses entraves au développement de la lutte en Mauritanie. Et pour joindre l’utile à l’agréable, la FML organisé deux soirées de gala de lutte mettant aux prises les meilleurs lutteurs du pays. Au menu, 8 combats concoctés par la fédération. Les nombreux amateurs de la lutte traditionnelle de Nouadhibou se sont déplacés en masse pour déguster de belles empoignades.

Selon le président de la FML, ces journées de réflexions entrent dans le cadre de l’élaboration d’un plan national de développement de la lutte en Mauritanie. Après la zone Nord, la fédération se rendra, en fin avril dans la zone sud regroupant Aleg, Boghé, Bababé, M’Bagne, Kaédi et Maghama.

Depuis son arrivée à la tête de la FML, Thioub Souleymane et son équipe ont entrepris de redynamiser cette discipline olympique restée longtemps dans la léthargie, parce que manquant presque de tout, surtout de vision et d’ambition. Désormais, on entend les bawdi et les boubaji résonner un peu partout dans différents quartiers de la ville et la FML est désormais en règle avec la fédération internationale des luttes associées. (FILA).

Athié


cridem

Mercredi 16 Mars 2011
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