La Mauritanie, à l´instar de la communauté internationale, célèbre le 20 juin, journée mondiale du réfugié. Les Forces de libération Africaines de Mauritanie saisissent cette occasion pour informer l´opinion nationale et internationale sur la situation dramatique des Déportés négro-mauritaniens qui continuent de croupir dans des camps de fortune au Sénégal, au Mali et en Mauritanie, dans l´oubli et l´indifférence générale.
Si grâce à la mobilisation de ces réfugiés et des organisations de défense des droits de l'homme leur drame, médiatisé, avait pu retenir l'attention pendant quelque temps, il est à craindre, actuellement, qu'il ne préocupe plus les nouvelles autorités de Nouakchott. La poursuite du rapatriement et le projet de réhabilitation des victimes de la terreur de l´Etat, propres à amorcer la réconciliation nationale, n'interessent, apparemment, plus le gouvernement mauritanien; La réconciliation nationale semble être désormais le cadet de ses soucis !
Voilà qui explique pourquoi ces réfugiés qui ont choisi de retourner chez eux se retrouvent cantonnés dans des sites de fortune dans la vallée du fleuve ; Le gouvernement ne veut ni leur rétrocéder leurs terres de culture, ni leur octroyer des pièces d'état civil, ou viabiliser leurs sites dépourvus, pour la plupart, de tout .
Le « lancement à Rosso, dernièrement, de la campagne agricole » par le Président Aziz, manque totalement de crédibilité, quant on sait que cette population paysanne laborieuse, la plus apte à travailler la terre et à soutenir la politique agricole du pays, se voit toujours privée de ses terres de culture !
Ce ne sont pas les quelques actions folkloriques de l´ANAIR qui vont masquer la mauvaise volonté, de plus en plus manifeste, des autorités à aborder et résoudre ce problème douloureux , mais surtout explosif .
Par ailleurs , de l´autre côté du fleuve, près de cinq mille déportés mauritaniens, inscrits et prêts pour le retour, restent bloqués au Sénégal depuis janvier 2010.
Au Mali, les Réfugiés attendent un protocole d´accord tripartite entre les Gouvernements mauritanien, malien et le HCR qui tarde à venir, toujours par la mauvaise volonté du gouvernement mauritanien. Enfin le dossier des anciens fonctionnaires déportés, et autres exilés en Europe et aux USA, semble mis sous le boisseau .
Les forces de libération Africaines de Mauritanie dénoncent fermement le recul des autorités mauritaniennes sur ces dossiers, et s'inquiètent des conséquences de ces manquements graves sur la timide décrispation du climat social.
Les FLAM attirent l'attention de l´opinion nationale et internationale, et des partenaires de la Mauritanie sur les dangers réels de ce problème s'il restait non résolu, tant pour la Mauritanie que pour la sous-région.
Elles expriment enfin toute leur solidarité agissante à l'ensemble des déportés mauritaniens qu'elles exhortent à rester déterminés et mobilisés jusqu'au recouvrement de tous leurs droits.
La lutte continue!
Stockholm le 20 juin 2010.
Le département de la Communication
Si grâce à la mobilisation de ces réfugiés et des organisations de défense des droits de l'homme leur drame, médiatisé, avait pu retenir l'attention pendant quelque temps, il est à craindre, actuellement, qu'il ne préocupe plus les nouvelles autorités de Nouakchott. La poursuite du rapatriement et le projet de réhabilitation des victimes de la terreur de l´Etat, propres à amorcer la réconciliation nationale, n'interessent, apparemment, plus le gouvernement mauritanien; La réconciliation nationale semble être désormais le cadet de ses soucis !
Voilà qui explique pourquoi ces réfugiés qui ont choisi de retourner chez eux se retrouvent cantonnés dans des sites de fortune dans la vallée du fleuve ; Le gouvernement ne veut ni leur rétrocéder leurs terres de culture, ni leur octroyer des pièces d'état civil, ou viabiliser leurs sites dépourvus, pour la plupart, de tout .
Le « lancement à Rosso, dernièrement, de la campagne agricole » par le Président Aziz, manque totalement de crédibilité, quant on sait que cette population paysanne laborieuse, la plus apte à travailler la terre et à soutenir la politique agricole du pays, se voit toujours privée de ses terres de culture !
Ce ne sont pas les quelques actions folkloriques de l´ANAIR qui vont masquer la mauvaise volonté, de plus en plus manifeste, des autorités à aborder et résoudre ce problème douloureux , mais surtout explosif .
Par ailleurs , de l´autre côté du fleuve, près de cinq mille déportés mauritaniens, inscrits et prêts pour le retour, restent bloqués au Sénégal depuis janvier 2010.
Au Mali, les Réfugiés attendent un protocole d´accord tripartite entre les Gouvernements mauritanien, malien et le HCR qui tarde à venir, toujours par la mauvaise volonté du gouvernement mauritanien. Enfin le dossier des anciens fonctionnaires déportés, et autres exilés en Europe et aux USA, semble mis sous le boisseau .
Les forces de libération Africaines de Mauritanie dénoncent fermement le recul des autorités mauritaniennes sur ces dossiers, et s'inquiètent des conséquences de ces manquements graves sur la timide décrispation du climat social.
Les FLAM attirent l'attention de l´opinion nationale et internationale, et des partenaires de la Mauritanie sur les dangers réels de ce problème s'il restait non résolu, tant pour la Mauritanie que pour la sous-région.
Elles expriment enfin toute leur solidarité agissante à l'ensemble des déportés mauritaniens qu'elles exhortent à rester déterminés et mobilisés jusqu'au recouvrement de tous leurs droits.
La lutte continue!
Stockholm le 20 juin 2010.
Le département de la Communication
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