
Cette mesure d’équité et de justice est évidement à saluer même si certains corps comme l’enseignement et la santé ont déjà exprimé leur désapprobation pour l’insignifiance, selon eux, de ce qu’ils ont obtenu en comparaison à d’autres catégories.
Mais la propension chez nos commerçants à anticiper sur toute augmentation de salaire, en faisant monter les prix des denrées de première nécessité et de manière très peu cavalière, tue dans l’oeuf déjà l’espoir né de cette décision.
De sorte que pour une poignée d’ouguiyas gagnée d’une main sur le modique salaire, le consommateur en perd beaucoup plus. Certains ménages en viennent à ne plus souhaiter ce genre d’augmentation de salaire qui leur fait perdre beaucoup plus qu’il n’en gagne en réalité.
Une promenade dans certains étals du marché de la capitale en ces temps difficiles, donne du vertige au plus courageux des chefs de ménage. Le sac de sucre se négocie à plus de 11 000 ouguiyas. Le bidon d’huile a lui aussi connu une hausse vertigineuse, il se vend à un peu moins de 7 000 ouguiyas.
Le riz, principale denrée de consommation dans le plat des mauritaniens a déjà vu son prix grimper et les analystes économiques croient savoir que cette hausse continuera à grimper cette année surtout depuis que les pouvoirs publics ont décidé de lui imposer une taxe au grand dam des consommateurs.
Les autorités doivent prendre les mesures qui s’imposent pour permettre aux citoyens de vivre dignement sans les laisser sous l’emprise de véreux commerçants sans foi, ni loi.
Les citoyens qui entendent chaque jour les autorités soutenir dans les médias publics qu’il y a un net assainissement des finances publiques et que d’importantes réformes sont menées chaque jour et qu’une lutte sans merci est engagée contre la prévarication et les prévaricateurs, ne comprennent pas que toutes ces mesures salutaires n’aient pas eu d’impacts positifs sur la vie quotidienne des populations.
Pourtant ceux-ci ne demandent qu’à vivre mieux dans des conditions de vie décente. Certains en viennent à se demander à juste titre d’ailleurs, à quoi servent les augmentations de salaire en Mauritanie sinon à reprendre d’une main ce qui est donné de l’autre.
Mohamed Salem Ould Haiba
Source : cridem.
Mais la propension chez nos commerçants à anticiper sur toute augmentation de salaire, en faisant monter les prix des denrées de première nécessité et de manière très peu cavalière, tue dans l’oeuf déjà l’espoir né de cette décision.
De sorte que pour une poignée d’ouguiyas gagnée d’une main sur le modique salaire, le consommateur en perd beaucoup plus. Certains ménages en viennent à ne plus souhaiter ce genre d’augmentation de salaire qui leur fait perdre beaucoup plus qu’il n’en gagne en réalité.
Une promenade dans certains étals du marché de la capitale en ces temps difficiles, donne du vertige au plus courageux des chefs de ménage. Le sac de sucre se négocie à plus de 11 000 ouguiyas. Le bidon d’huile a lui aussi connu une hausse vertigineuse, il se vend à un peu moins de 7 000 ouguiyas.
Le riz, principale denrée de consommation dans le plat des mauritaniens a déjà vu son prix grimper et les analystes économiques croient savoir que cette hausse continuera à grimper cette année surtout depuis que les pouvoirs publics ont décidé de lui imposer une taxe au grand dam des consommateurs.
Les autorités doivent prendre les mesures qui s’imposent pour permettre aux citoyens de vivre dignement sans les laisser sous l’emprise de véreux commerçants sans foi, ni loi.
Les citoyens qui entendent chaque jour les autorités soutenir dans les médias publics qu’il y a un net assainissement des finances publiques et que d’importantes réformes sont menées chaque jour et qu’une lutte sans merci est engagée contre la prévarication et les prévaricateurs, ne comprennent pas que toutes ces mesures salutaires n’aient pas eu d’impacts positifs sur la vie quotidienne des populations.
Pourtant ceux-ci ne demandent qu’à vivre mieux dans des conditions de vie décente. Certains en viennent à se demander à juste titre d’ailleurs, à quoi servent les augmentations de salaire en Mauritanie sinon à reprendre d’une main ce qui est donné de l’autre.
Mohamed Salem Ould Haiba
Source : cridem.