Réfugiés. A l’instar du reste du monde, la Mauritanie a célébré la Journée des réfugiés. Une symbolique qui doit être une occasion pour les autorités de méditer sur la situation des réfugiés et rapatriés mauritaniens. Réfléchir avec courage et détermination sur le cas des Mauritaniens réfugiés encore au Sénégal et au Mali et qui attendent toujours qu’on daigne s’occuper de leur retour. Des Mauritaniens du Mali qui espèrent toujours regagner leur patrie dans la dignité. Revenir même en sachant que ceux qui sont revenus semblent regretter la vie des camps de l’autre côté de la rive. Ils veulent venir juste pour une question d’identité, d’appartenance, de territoire ou de l’environnement naturel depuis des millénaires.
Car beaucoup sont ces revenus qui souffrent le martyr de leur choix. Le choix de rentrer chez soi après 20 ans d’exil forcé. Ils avaient tout perdu et les promesses qui avaient ponctué leur retour ne sont pas toujours tenues. Dépités, beaucoup continuent à refaire le chemin inverse. La situation de ces Mauritaniens de retour chez-eux est intenable. Leur quasi-totalité est toujours parquée dans des taudis. Ils revivent une véritable tragédie humaine. Le minimum essentiel pour leur survie manque toujours. Les terres culturales, les papiers d’état civil, les habitations, ces Mauritaniens victimes de la méchanceté de l’homme, plongent de jour en jour dans la résignation et dans l’expectative. Impuissants, ces compatriotes nous observent tous dans notre silence et notre passivité ou insensibilité de leur épreuve. Silence autour de leur souffrance. Souffrance à cause de l’insuffisance des actions des pouvoirs publics à leur égard. Notre indifférence sur leur vécu n’est autre qu’une autre forme de lâcheté dont seuls les Mauritaniens ont le secret. Ignorer la misère de son compatriote, victime de l’injustice est une énormité impardonnable. Minimiser la douleur de ceux avec qui nous avons tout en commun, condamner à s’accepter dans nos différences, partager tout de ce pays qu’on a en commun, c’est tout simplement lâche.
Le 20 juin, ici en Mauritanie, on a célébré la journée des réfugiés en favorisant la communication que l’information sur le problème malheureusement désormais mauritanien. Plus de 20 ans après, environ 20 milles réfugiés mauritaniens sont venus du Sénégal et plus de 20 ans ceux qui sont chassés vers le Mali attendent encore. Après 20 ans ceux qui sont rentrés regrettent malheureusement la misérable vie des camps au Sénégal. Parce que c’était une vie moins malheureuse que leur présente vie. Car devenus réfugiés dans leur propre pays. La situation de nos réfugiés est une honte; elle doit nous inciter à une grande réflexion sur notre société, la société mauritanienne dans son ensemble.
Seydi Moussa Camara La Nouvelle Expression N°91
Source: Taqadoumy
Car beaucoup sont ces revenus qui souffrent le martyr de leur choix. Le choix de rentrer chez soi après 20 ans d’exil forcé. Ils avaient tout perdu et les promesses qui avaient ponctué leur retour ne sont pas toujours tenues. Dépités, beaucoup continuent à refaire le chemin inverse. La situation de ces Mauritaniens de retour chez-eux est intenable. Leur quasi-totalité est toujours parquée dans des taudis. Ils revivent une véritable tragédie humaine. Le minimum essentiel pour leur survie manque toujours. Les terres culturales, les papiers d’état civil, les habitations, ces Mauritaniens victimes de la méchanceté de l’homme, plongent de jour en jour dans la résignation et dans l’expectative. Impuissants, ces compatriotes nous observent tous dans notre silence et notre passivité ou insensibilité de leur épreuve. Silence autour de leur souffrance. Souffrance à cause de l’insuffisance des actions des pouvoirs publics à leur égard. Notre indifférence sur leur vécu n’est autre qu’une autre forme de lâcheté dont seuls les Mauritaniens ont le secret. Ignorer la misère de son compatriote, victime de l’injustice est une énormité impardonnable. Minimiser la douleur de ceux avec qui nous avons tout en commun, condamner à s’accepter dans nos différences, partager tout de ce pays qu’on a en commun, c’est tout simplement lâche.
Le 20 juin, ici en Mauritanie, on a célébré la journée des réfugiés en favorisant la communication que l’information sur le problème malheureusement désormais mauritanien. Plus de 20 ans après, environ 20 milles réfugiés mauritaniens sont venus du Sénégal et plus de 20 ans ceux qui sont chassés vers le Mali attendent encore. Après 20 ans ceux qui sont rentrés regrettent malheureusement la misérable vie des camps au Sénégal. Parce que c’était une vie moins malheureuse que leur présente vie. Car devenus réfugiés dans leur propre pays. La situation de nos réfugiés est une honte; elle doit nous inciter à une grande réflexion sur notre société, la société mauritanienne dans son ensemble.
Seydi Moussa Camara La Nouvelle Expression N°91
Source: Taqadoumy
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