Yahya Ould El Waghf a la difficulté à comprendre l’attitude du pouvoir en ce qui concerne la question du dialogue politique.
L’ancien premier ministre mauritanien et leader au sein du FNDU, Front National pour la Démocratie et l’Unité, l’a révélé, jeudi, dans une interview à l’hebdomadaire Biladi.
« J’ai toujours eu de la difficulté à comprendre l’attitude du pouvoir, particulièrement en ce qui concerne cette question du dialogue. Il a toujours défendu l’idée selon laquelle le pays vit une situation normale et que la crise politique dont parle l’opposition n’existe que dans l’esprit de certains égarés. Depuis quelques mois, il a brusquement changé son discours pour ne parler que des vertus du dialogue et sa nécessité pour la paix et la stabilité du pays, tout en refusant d’expliquer à ses partenaires et à l’opinion publique ce qu’il attend de ce dialogue ».
Au lieu de chercher à discuter avec le FNDU, il [le pouvoir] cherche à le diviser, en faisant toutes les pressions possibles et imaginables sur toutes ses composantes et sur tous ses éléments individuellement. C’est une démarche contradictoire.
L’objectif du dialogue est le consensus. Hors les journées que la majorité a organisées et les pressions qui les ont précédées ont consacré la division. Le FNDU est en droit de douter des véritables intentions du pouvoir.
C’est le FNDU qui a intérêt à ce qu’un dialogue sérieux et sincère soit organisé le plus rapidement possible et çà était toujours sa position de principe (…) A ce jour, aucun indice positif n’est encore perceptible au niveau de la gestion du pays pour pouvoir espérer un dénouement rapide de la crise politique».
Et selon Ould El Waghf, si le pouvoir souhaite réellement dialoguer il devra commencer à apaiser la situation politique: liber les prisonniers politiques, cesser d’instrumentaliser l’Etat, corriger les injustices commises contre certains citoyens et respecter les lois et règlements de la République.
Source:http://fr.alakhbar.info
L’ancien premier ministre mauritanien et leader au sein du FNDU, Front National pour la Démocratie et l’Unité, l’a révélé, jeudi, dans une interview à l’hebdomadaire Biladi.
« J’ai toujours eu de la difficulté à comprendre l’attitude du pouvoir, particulièrement en ce qui concerne cette question du dialogue. Il a toujours défendu l’idée selon laquelle le pays vit une situation normale et que la crise politique dont parle l’opposition n’existe que dans l’esprit de certains égarés. Depuis quelques mois, il a brusquement changé son discours pour ne parler que des vertus du dialogue et sa nécessité pour la paix et la stabilité du pays, tout en refusant d’expliquer à ses partenaires et à l’opinion publique ce qu’il attend de ce dialogue ».
Au lieu de chercher à discuter avec le FNDU, il [le pouvoir] cherche à le diviser, en faisant toutes les pressions possibles et imaginables sur toutes ses composantes et sur tous ses éléments individuellement. C’est une démarche contradictoire.
L’objectif du dialogue est le consensus. Hors les journées que la majorité a organisées et les pressions qui les ont précédées ont consacré la division. Le FNDU est en droit de douter des véritables intentions du pouvoir.
C’est le FNDU qui a intérêt à ce qu’un dialogue sérieux et sincère soit organisé le plus rapidement possible et çà était toujours sa position de principe (…) A ce jour, aucun indice positif n’est encore perceptible au niveau de la gestion du pays pour pouvoir espérer un dénouement rapide de la crise politique».
Et selon Ould El Waghf, si le pouvoir souhaite réellement dialoguer il devra commencer à apaiser la situation politique: liber les prisonniers politiques, cesser d’instrumentaliser l’Etat, corriger les injustices commises contre certains citoyens et respecter les lois et règlements de la République.
Source:http://fr.alakhbar.info