Des informations au sujet d’une élection législative anticipée courent, ces derniers jours. Ce n’est pas la première fois que la rumeur circule. Les rapports froids entre le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz et le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, ont été souvent avancés pour justifier les « blocages » au sein de la chambre basse du Parlement.
En effet, après l’élection d’Ould Abdel Aziz, la donne a changé. Jadis allié de ce dernier pour lui avoir négocié un « marché » au cours de la présidentielle de 2007 au terme duquel il sera élu au perchoir de l’assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, a pris après le coup d’Etat ses distances avec Ould Abdel Aziz. Les mauvais rapports entre les deux hommes avaient même incités les « députés frondeurs » à « déloger » le président de l’Assemble dont le parti, l’APP, ne dispose que de cinq députés, ramenés aujourd’hui à trois (Messaoud Ould Boulkheir, Maalouma Mint Bilal et Deddahi Ould Mohamed Salem ; les députés Sall et Khalil Ould Tiyib ayant rompu les amarres).
Elu pour une législature (article 55 de la Constitution), le président de l’Assemblée se voyait donc protégé par un verrou constitutionnel impossible à déverrouiller, sauf par une fin de mandat ou une dissolution de l’assemblée, cette dernière clé étant détenu uniquement par le président de la République et en user donnait toujours des signes de faiblesse au niveau de l’Exécutif.
Cependant, la frénésie que connait actuellement le paysage politique (absorption du RPM et de l’Alernative par Adil, la création d’un parti des sympathisants d’Ely Ould Mohamed Vall, les sorties répétées de l’UFP, APP, RFD, Tawassoul, RFD) indique que quelque chose est entrain de se tramer, d’autant que la composition politique de l’actuelle assemblée, issue du contexte bien particulier de la première transition de 2005, ne reflète pas le véritable visage de la scène politique.
Source: canalrim.info
En effet, après l’élection d’Ould Abdel Aziz, la donne a changé. Jadis allié de ce dernier pour lui avoir négocié un « marché » au cours de la présidentielle de 2007 au terme duquel il sera élu au perchoir de l’assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, a pris après le coup d’Etat ses distances avec Ould Abdel Aziz. Les mauvais rapports entre les deux hommes avaient même incités les « députés frondeurs » à « déloger » le président de l’Assemble dont le parti, l’APP, ne dispose que de cinq députés, ramenés aujourd’hui à trois (Messaoud Ould Boulkheir, Maalouma Mint Bilal et Deddahi Ould Mohamed Salem ; les députés Sall et Khalil Ould Tiyib ayant rompu les amarres).
Elu pour une législature (article 55 de la Constitution), le président de l’Assemblée se voyait donc protégé par un verrou constitutionnel impossible à déverrouiller, sauf par une fin de mandat ou une dissolution de l’assemblée, cette dernière clé étant détenu uniquement par le président de la République et en user donnait toujours des signes de faiblesse au niveau de l’Exécutif.
Cependant, la frénésie que connait actuellement le paysage politique (absorption du RPM et de l’Alernative par Adil, la création d’un parti des sympathisants d’Ely Ould Mohamed Vall, les sorties répétées de l’UFP, APP, RFD, Tawassoul, RFD) indique que quelque chose est entrain de se tramer, d’autant que la composition politique de l’actuelle assemblée, issue du contexte bien particulier de la première transition de 2005, ne reflète pas le véritable visage de la scène politique.
Source: canalrim.info
Actualités
