
Des informations non encore confirmées parlent de plus en plus d’une possible dissolution du Parlement pour des élections générales anticipées. Une probabilité qui risquera de mélanger de nouveau les cartes au sein du FNDU, car dialogue ou pas, beaucoup de partis de l’opposition dite radicale qui avaient raté l’échéance de 2013 pourraient ne pas accepter cette fois de rester en rade.
La dernière décision prise par le Conseil constitutionnel relative à « l’anti constitutionnalité » de la loi organique adoptée récemment par le gouvernement et relative au renouvellement du Sénat, pourrait déboucher sur une rebelote générale. C’est ce que rapportent plusieurs sources qui parlent de transactions actives au sommet de l’Etat pour en étudier la possibilité et les modalités.
Il faut dire que la situation d’irrégularité de la Chambre haute qui n’a pas été renouvelée depuis l’élection de ses membres en 2006 met le pays dans une situation institutionnelle inconfortable.
L’idée d’élections parlementaires anticipées qui permettront cette fois à l’ensemble de la classe politique d’y participer constitue à ce titre un couteau à double tranchant. Soit, le pouvoir devra engager le plus rapidement possible un dialogue politique inclusif qui passera par le respect des exigences posées par le FNDU, soit, il passe outre cette étape pour convoquer tout le monde à des élections sans condition. Alors que la première hypothèse supposera de la part du pouvoir d’abdiquer sur des points qu’elle considère comme des lignes rouges, avec des négociations qui s’annonceront longues et compliquées, la deuxième hypothèse a toutes les chances de prévaloir. Ce choix, qui consiste à mettre les acteurs politique, tout bord confondu, devant le fait accompli ne serait qu’un remake de ce qui s’est passé lors des municipales-législatives de novembre 2013. Il constituera une véritable épreuve pour le FNDU et pour sa cohésion. Car, cette fois, des partis comme l’UFP qui avait failli imploser à cause des dissensions entre partisans de la participation et adversaires, risque de ne pas se reproduire. Le pragmatisme d’un parti comme Tawassoul qui avait court-circuité tout le monde en prenant part à ces élections, lui permettant d’être aujourd’hui le seul parti membre du FNDU à avoir des communes et des députés, risque de faire tâche d’huile.
Ces élections anticipées pourraient constituer l’arme qui va faire éclater la belle cohésion au sein du FNDU. Un objectif que la majorité n’a cessé de rechercher et qu’il pourrait réaliser à travers des scrutins que les contingences actuelles dictent.
Certes, la crise politique n’en disparaîtra pas, car le RFD d’Ahmed Ould Daddah risque d’être la seule force qui ne marchandera aucun compromis avec le pouvoir et qui pourrait rester ainsi solitaire sur son îlot de résistance. Or, sans le RFD, la Mauritanie ne sortira pas de l’ornière.
MOMS
Source: http://lauthentic.info
La dernière décision prise par le Conseil constitutionnel relative à « l’anti constitutionnalité » de la loi organique adoptée récemment par le gouvernement et relative au renouvellement du Sénat, pourrait déboucher sur une rebelote générale. C’est ce que rapportent plusieurs sources qui parlent de transactions actives au sommet de l’Etat pour en étudier la possibilité et les modalités.
Il faut dire que la situation d’irrégularité de la Chambre haute qui n’a pas été renouvelée depuis l’élection de ses membres en 2006 met le pays dans une situation institutionnelle inconfortable.
L’idée d’élections parlementaires anticipées qui permettront cette fois à l’ensemble de la classe politique d’y participer constitue à ce titre un couteau à double tranchant. Soit, le pouvoir devra engager le plus rapidement possible un dialogue politique inclusif qui passera par le respect des exigences posées par le FNDU, soit, il passe outre cette étape pour convoquer tout le monde à des élections sans condition. Alors que la première hypothèse supposera de la part du pouvoir d’abdiquer sur des points qu’elle considère comme des lignes rouges, avec des négociations qui s’annonceront longues et compliquées, la deuxième hypothèse a toutes les chances de prévaloir. Ce choix, qui consiste à mettre les acteurs politique, tout bord confondu, devant le fait accompli ne serait qu’un remake de ce qui s’est passé lors des municipales-législatives de novembre 2013. Il constituera une véritable épreuve pour le FNDU et pour sa cohésion. Car, cette fois, des partis comme l’UFP qui avait failli imploser à cause des dissensions entre partisans de la participation et adversaires, risque de ne pas se reproduire. Le pragmatisme d’un parti comme Tawassoul qui avait court-circuité tout le monde en prenant part à ces élections, lui permettant d’être aujourd’hui le seul parti membre du FNDU à avoir des communes et des députés, risque de faire tâche d’huile.
Ces élections anticipées pourraient constituer l’arme qui va faire éclater la belle cohésion au sein du FNDU. Un objectif que la majorité n’a cessé de rechercher et qu’il pourrait réaliser à travers des scrutins que les contingences actuelles dictent.
Certes, la crise politique n’en disparaîtra pas, car le RFD d’Ahmed Ould Daddah risque d’être la seule force qui ne marchandera aucun compromis avec le pouvoir et qui pourrait rester ainsi solitaire sur son îlot de résistance. Or, sans le RFD, la Mauritanie ne sortira pas de l’ornière.
MOMS
Source: http://lauthentic.info