Réunis en conclave mardi soir à Oul’igueyle, seconde résidence du Marabout (commune rurale de Voulaniya -département de Koubenni), après celle de Nioro (République du Mali), des partisans et fidèles du Marabout venus de tousles coins et recoins de la Moughataa, ont écouté royalement le khalife Général des Hamallites, converti en politique, exposer le contexte de la présidentielle du 21 juin et demander leurs avis sur la position à prendre face à cette course à la magistrature suprême.
A l’ordre du jour, ou plutôt de la soirée, parmi tous les postulants au fauteuil présidentiel, deux seulement avaient voix au chapitre. Fallait-il bouder les élections, adopter une position de neutralité, aller en ordre dispersé, soutenir Boydiel, voter Aziz : tous ces scenarii ont été abordés par les participants au conclave. Mais au finish, aucune position commune et explicite n’a sanctionné la rencontre.
En l’absence d’une consigne….de vote claire, l’opinion est restée sur sa soif. Perdu en conjecture, à défaut d’une déclaration qui pourrait porter le nom de Oul’Igueyle, chacun y va de sa propre analyse.
Le Cheikh, après avoir exposé brièvement la situation géopolitique de la Moughata secouée par les élections couplées de 2013 sur fond de querelles intestines que ravivent, sans vergogne, des leadersships, a fait montre de ses griefs vis-à-vis du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz précisant, non sans détour, que celui-ci n’a pas encore demandé…. ouvertement son soutien.
Les messages que nous avons fait porter à ses émissaires dont le dernier en date est le patron du ministère de la fonction publique Seyidne Ali Ould Mohamed Khouna, frère de Cheikh Elavia ancien PM sous l’ère de Maaouya aujourd’hui ambassadeur, souligne une voix proche du Khalife, n’ont pas eu de suites…..jusqu’à présent.
A l’issue de cette rencontre, les avis divergent. La consigne de vote du Cheikh, tant attendue dans ce conclave fut renvoyée à une date ultérieure si ce n’est aux calendes grecques.
Au cours de ce conclave, trois tendances se sont dégagées : l’une a prôné le boycott, l’autre a plaidé pour le soutien du candidat Boydiel, un allié et une grosse pointure qui a sollicité récemment le soutien du Khalife. Le troisième groupe minoritaire est pour un soutien à la candidature du président Aziz. Est-ce vraiment un embarras de choix ou il ne s’agit que d'une manœuvre sciemment orchestrée laissant la porte entrouverte à d’éventuels jeux d’alliances. Reste à savoir si le président Aziz va décrypter le message.
Moustapha Ould Bechir
CP Hodhs
Source: http://www.lecalame.info
A l’ordre du jour, ou plutôt de la soirée, parmi tous les postulants au fauteuil présidentiel, deux seulement avaient voix au chapitre. Fallait-il bouder les élections, adopter une position de neutralité, aller en ordre dispersé, soutenir Boydiel, voter Aziz : tous ces scenarii ont été abordés par les participants au conclave. Mais au finish, aucune position commune et explicite n’a sanctionné la rencontre.
En l’absence d’une consigne….de vote claire, l’opinion est restée sur sa soif. Perdu en conjecture, à défaut d’une déclaration qui pourrait porter le nom de Oul’Igueyle, chacun y va de sa propre analyse.
Le Cheikh, après avoir exposé brièvement la situation géopolitique de la Moughata secouée par les élections couplées de 2013 sur fond de querelles intestines que ravivent, sans vergogne, des leadersships, a fait montre de ses griefs vis-à-vis du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz précisant, non sans détour, que celui-ci n’a pas encore demandé…. ouvertement son soutien.
Les messages que nous avons fait porter à ses émissaires dont le dernier en date est le patron du ministère de la fonction publique Seyidne Ali Ould Mohamed Khouna, frère de Cheikh Elavia ancien PM sous l’ère de Maaouya aujourd’hui ambassadeur, souligne une voix proche du Khalife, n’ont pas eu de suites…..jusqu’à présent.
A l’issue de cette rencontre, les avis divergent. La consigne de vote du Cheikh, tant attendue dans ce conclave fut renvoyée à une date ultérieure si ce n’est aux calendes grecques.
Au cours de ce conclave, trois tendances se sont dégagées : l’une a prôné le boycott, l’autre a plaidé pour le soutien du candidat Boydiel, un allié et une grosse pointure qui a sollicité récemment le soutien du Khalife. Le troisième groupe minoritaire est pour un soutien à la candidature du président Aziz. Est-ce vraiment un embarras de choix ou il ne s’agit que d'une manœuvre sciemment orchestrée laissant la porte entrouverte à d’éventuels jeux d’alliances. Reste à savoir si le président Aziz va décrypter le message.
Moustapha Ould Bechir
CP Hodhs
Source: http://www.lecalame.info
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