La salle de la bourse du travail qui accueille la journée de l’OCVIDH est tapissée des photos des martyrs, victimes de pendaison et d’extermination raciale, par les arabo-berbères. Les slogans rappellent le devoir de mémoire. En souvenir de l’épuration raciale par génocide et déportations.
Prélude aux conférences qu’allaient présenter les invités : l’historien Sall Ibrahima, le responsable politique Lô Gourmo, le président de l’IRA Birame ould Dah ould Abeid. L’OCVIDH souhaite bon rétablissement au président de l’AHME, retenu en raison santé.
Un accueil est réservé à l’assistance par un service de repas dans une ambiance musicale. Retrouvailles des mauritaniens exilés à cause de l’esclavagiste et l’apartheid institués en mode de vie Mauritanie.
Le mot du président a donné le ton en rendant hommage aux martyrs. Hasard du calendrier : la journée coïncide avec la commémoration mondiale de la condamnation de la torture. C’est l’occasion de réaffirmer l’opposition de l’OCVIDH contre l’impunité que le régime de Nouakchott veut accorder aux responsables des crimes de génocides, d’esclavage, de tortures, de déportations. Elle convie la diaspora mauritanienne à résister aux tentatives de sabordage par les criminels de nos différents partis politiques, organisations de lutte pour les droits de l’Homme. Nous devons nous unir dans la perspective d’actes concrets pour la reconnaissance des crimes contre l’Humanité commis et que continuent à commettre le régime arabo-berbère.
La ville de Massy est un symbole de notre lutte au service des droits Humains. La présence de Mme Philipotteaux Marie, maire-adjointe chargée du développement durable, de l’environnement, de la restauration, et des relations internationales, illustre la place qu’occupe l’Organisation Contre les Violations des Doits Humains en Mauritanie dans le paysage associatif en France. La présence de notre ami et camarade Birame ould Dah ould Abeid qui lutte à l’intérieur et à l’extérieur du pays contre le Système de domination raciale mérite la reconnaissance et l’appui de tous les Mauritaniens qui rejettent l’esclavage et l’apartheid que subissent les Harratines et les Négro-Mauritaniens en général.
Le président déclare l’ouverture de la journée en demandant une minute de silence à la mémoire de notre ami et frère Dia Ousmane, décédé le 20 mars 2010, et à travers lui, la mémoire des milliers d’autres Négro-mauritaniens fauchés par la haine raciale. Les photos de plusieurs martyrs tapissent les murs de la salle.
Elocution de Mme Philipotteaux Marie, maire-adjointe de Massy-Palaiseau : elle souhaite la bienvenue à toute l’assistance, exprime son émotion de par le message du président de l’OCVIDH faisant de Massy une ville des droits de l’Homme / Importance pour nous tous que la rencontre se situe à la bourse de travail de cette ville. C’est un lieu de fête aussi / Mais surtout un lieu de combat pour la dignité humaine. Elle s’associe à notre lutte et se réjouit de l’affinité qu’elle a pu avoir avec les invités. Enfin, elle proposition son soutien au nom des Européens, et en tant que chargée de relations internationales.
La conclusion générale de la journée sur focalise sur les différents aspects de violation des droits de Négro-mauritaniens par le régime esclavagiste qui sévit en Mauritanie : au travers de l’expropriation des terres par les maures dont jamais on n’en trouve un militant dans nos différentes mobilisations. Pourquoi ne pas soulever en même temps la question de l’esclavage qui persiste et que les esclaves sont tous les jours expropriés de leurs terres au même titre que n’importe quel autre Noir sans recours juridique possible ? Les terres sont confisquées et occupées par les cadres maures de l’armée et les petits et commerçants maures qui se lancent dans de l’agro-business en transformant les propriétaires noirs en ouvriers agricoles. La classe politique dans son ensemble, l’opposition en l’occurrence n’a rien à redire ! Selon le président de l’IRA, seule l’APP, par le biais de son président Messaoud, soutient les victimes dans les cas d’esclavage en écrivant, en appelant les ministres maures, eux-mêmes, exécutants de l’esclavage. Au niveau du pouvoir exécutif, Sur une écrasante majorité de ministres arabo-berbères, figurent quatre à cinq ministres Noirs contre une trentaine de ministres arabo-berbères, par rapport distordu à la population composée de quatre-vingt à quatre-vingt-dix pour cent de Noirs ! La Constitution qui entérine le fait accompli d’esclavage et de racisme comme mode d’exercice du pouvoir. Elle cite des ethnies en oubliant de souligner les quarante cinq pour cent de harratine qui composent la population, de même que les bambaras et les berbères. Les maures s’avère de grands électeurs à qui sont arrimées des milliers de Harratine tenus par le besoin d’exploitation des terres et l’accomplissement d’autres actes civiques et administratifs. La question des thèses sur l’ethnicité, selon Sall Ibrahima, méritant une grande attention puisque relevant d’une discrimination qui risque de durer longtemps. Nous dénonçons l’état actuel de notre pays dans les rapports des différents groupes, fondé sur l’injustice flagrante de la domination raciale et la trahison de certains de nos frères noirs. En 2006, avec le régime de ould Cheikh Abdallah, certains ont estimé qu’il n’y aurait plus de problème et qu’il était propice de rentrer au pays. Ils se sont scindés des Forces de Libération Africaine, et créèrent les FLAM-Rénovation. Ils étaient rentrés. Excepté une seule personne, tous sont revenus en Europe en se rendant compte qu’avec les maures il n’y a pas de justice ou de repentance concevable.
Clôture de la journée par le président de l’OCVIDH / Mamadou Youssouf Diagana / Remerciement des invités et de tous les participants / Appel à l’unité / Contre le sabordement des droits de l’Homme à travers la mise sous tutelle de la Commission Nationale des Droits de l’Homme pour l’Etat. Nos modes d’action doivent toucher encore plus la lutte à l’intérieur du pays.
Source: OCVIDH.org
Prélude aux conférences qu’allaient présenter les invités : l’historien Sall Ibrahima, le responsable politique Lô Gourmo, le président de l’IRA Birame ould Dah ould Abeid. L’OCVIDH souhaite bon rétablissement au président de l’AHME, retenu en raison santé.
Un accueil est réservé à l’assistance par un service de repas dans une ambiance musicale. Retrouvailles des mauritaniens exilés à cause de l’esclavagiste et l’apartheid institués en mode de vie Mauritanie.
Le mot du président a donné le ton en rendant hommage aux martyrs. Hasard du calendrier : la journée coïncide avec la commémoration mondiale de la condamnation de la torture. C’est l’occasion de réaffirmer l’opposition de l’OCVIDH contre l’impunité que le régime de Nouakchott veut accorder aux responsables des crimes de génocides, d’esclavage, de tortures, de déportations. Elle convie la diaspora mauritanienne à résister aux tentatives de sabordage par les criminels de nos différents partis politiques, organisations de lutte pour les droits de l’Homme. Nous devons nous unir dans la perspective d’actes concrets pour la reconnaissance des crimes contre l’Humanité commis et que continuent à commettre le régime arabo-berbère.
La ville de Massy est un symbole de notre lutte au service des droits Humains. La présence de Mme Philipotteaux Marie, maire-adjointe chargée du développement durable, de l’environnement, de la restauration, et des relations internationales, illustre la place qu’occupe l’Organisation Contre les Violations des Doits Humains en Mauritanie dans le paysage associatif en France. La présence de notre ami et camarade Birame ould Dah ould Abeid qui lutte à l’intérieur et à l’extérieur du pays contre le Système de domination raciale mérite la reconnaissance et l’appui de tous les Mauritaniens qui rejettent l’esclavage et l’apartheid que subissent les Harratines et les Négro-Mauritaniens en général.
Le président déclare l’ouverture de la journée en demandant une minute de silence à la mémoire de notre ami et frère Dia Ousmane, décédé le 20 mars 2010, et à travers lui, la mémoire des milliers d’autres Négro-mauritaniens fauchés par la haine raciale. Les photos de plusieurs martyrs tapissent les murs de la salle.
Elocution de Mme Philipotteaux Marie, maire-adjointe de Massy-Palaiseau : elle souhaite la bienvenue à toute l’assistance, exprime son émotion de par le message du président de l’OCVIDH faisant de Massy une ville des droits de l’Homme / Importance pour nous tous que la rencontre se situe à la bourse de travail de cette ville. C’est un lieu de fête aussi / Mais surtout un lieu de combat pour la dignité humaine. Elle s’associe à notre lutte et se réjouit de l’affinité qu’elle a pu avoir avec les invités. Enfin, elle proposition son soutien au nom des Européens, et en tant que chargée de relations internationales.
La conclusion générale de la journée sur focalise sur les différents aspects de violation des droits de Négro-mauritaniens par le régime esclavagiste qui sévit en Mauritanie : au travers de l’expropriation des terres par les maures dont jamais on n’en trouve un militant dans nos différentes mobilisations. Pourquoi ne pas soulever en même temps la question de l’esclavage qui persiste et que les esclaves sont tous les jours expropriés de leurs terres au même titre que n’importe quel autre Noir sans recours juridique possible ? Les terres sont confisquées et occupées par les cadres maures de l’armée et les petits et commerçants maures qui se lancent dans de l’agro-business en transformant les propriétaires noirs en ouvriers agricoles. La classe politique dans son ensemble, l’opposition en l’occurrence n’a rien à redire ! Selon le président de l’IRA, seule l’APP, par le biais de son président Messaoud, soutient les victimes dans les cas d’esclavage en écrivant, en appelant les ministres maures, eux-mêmes, exécutants de l’esclavage. Au niveau du pouvoir exécutif, Sur une écrasante majorité de ministres arabo-berbères, figurent quatre à cinq ministres Noirs contre une trentaine de ministres arabo-berbères, par rapport distordu à la population composée de quatre-vingt à quatre-vingt-dix pour cent de Noirs ! La Constitution qui entérine le fait accompli d’esclavage et de racisme comme mode d’exercice du pouvoir. Elle cite des ethnies en oubliant de souligner les quarante cinq pour cent de harratine qui composent la population, de même que les bambaras et les berbères. Les maures s’avère de grands électeurs à qui sont arrimées des milliers de Harratine tenus par le besoin d’exploitation des terres et l’accomplissement d’autres actes civiques et administratifs. La question des thèses sur l’ethnicité, selon Sall Ibrahima, méritant une grande attention puisque relevant d’une discrimination qui risque de durer longtemps. Nous dénonçons l’état actuel de notre pays dans les rapports des différents groupes, fondé sur l’injustice flagrante de la domination raciale et la trahison de certains de nos frères noirs. En 2006, avec le régime de ould Cheikh Abdallah, certains ont estimé qu’il n’y aurait plus de problème et qu’il était propice de rentrer au pays. Ils se sont scindés des Forces de Libération Africaine, et créèrent les FLAM-Rénovation. Ils étaient rentrés. Excepté une seule personne, tous sont revenus en Europe en se rendant compte qu’avec les maures il n’y a pas de justice ou de repentance concevable.
Clôture de la journée par le président de l’OCVIDH / Mamadou Youssouf Diagana / Remerciement des invités et de tous les participants / Appel à l’unité / Contre le sabordement des droits de l’Homme à travers la mise sous tutelle de la Commission Nationale des Droits de l’Homme pour l’Etat. Nos modes d’action doivent toucher encore plus la lutte à l’intérieur du pays.
Source: OCVIDH.org
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